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Nile Rodgers & Chic : Forest National transformé en temple du funk… Spécial

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Le guitariste Nile Rodgers et le bassiste Bernard Edwards ont fondé Chic en 1976. Ce groupe de disco/funk yankee a rencontré un succès international fin des 70’s grâce à des titres comme « Le Freak » ou « Good Times ». La conjugaison des grattes des deux membres fondateurs a eu une influence majeure sur la musique de cette époque. Malheureusement, Edwards est décédé en 1996, laissant son binôme seul avec sa guitare rythmique. Souffrant d’un cancer diagnostiqué en 2010, Nile Rodgers a déclaré être guéri depuis 2013. Une épreuve qui a diamétralement changé sa philosophie de vie. Fin septembre, il a publié un nouvel album (NDR : au cours de sa carrière, il en a vendu plus de 300 000 à travers le monde !), un disque pour lequel il a reçu, notamment, le concours d’Anderson.Paak, Emeli Sandé, Lady Gaga, Craig David et Elton John.

Pour cette tournée, Nile a emmené ses fidèles musiciens, qui le suivent depuis 2013. En l’occurrence le batteur Ralph Rolle, le bassiste Jerry Barnes, le claviériste Richard Hilton, le saxophoniste Bill Holloman et le trompettiste Don Harris. Sans oublier les choristes Folami Thompson et Kimberly Davis.

Lorsqu’on débarque à FN, vers 19h00, 3 Dj’s (Star Bar dj's) sont affairés derrières leur table posée en avant-scène. Réunissant Wauter De Sadeleir, Pieter Struye et Koen Hulsmans, le trio jouit d’une solide réputation en Flandre. Ils bossent à l’ancienne et se servent de maxi vinyles et de cds en mixant le tout judicieusement. Pour leur programmation, ils puisent au sein des standards du funk et de la soul des années 70 à nos jours…

Si le concert est sold out, la salle a été adaptée en configuration club. Tant mieux, c’est sous cette forme que le son est le meilleur. Bref, il y a 2 500 personnes pour accueillir cette légende vivante du funk américain.

Un peu avant 21 heures, Nile Rodgers, casquette noire retournée vissée sur le crâne et vêtu d’une veste à paillettes de couleur gris alu, vient saluer son public. Un roadie vient lui apporter sa célèbre ‘Fender Iconic Hitmaker’ (NDR : elle est estimée à 4 500 € !) alors que ses musiciens s’installent, dont un claviériste supplémentaire. Pendant qu’ils accordent leurs instruments, Nile s’adresse à la foule : ‘Nous allons danser ce soir. Chaque soirée est magique. Vous êtes avec moi. Levez les mains’. Il se place ensuite dos au public –intergénérationnel, il faut le souligner– et face au drummer. Les deux choristes lèvent les bras, reculent, puis Nile vient se planter devant son micro et entame le premier morceau,  « Everybody Dance ». La machine à hits est déjà en route. Nile signale que les chansons choisies ce soir ne sont pas des reprises mais des morceaux qu’il a écrit ou produit pour différents artistes (NDR : il a composé, entre autres, pour David Bowie, Diana Ross, Madonna, Daft Punk, Sam Smith, Lady Gaga, Sheila, Sister Sledge, Diana Ross, Debbie Harry [Blondie], Grace Jones, INXS, Mick Jagger, Paul Simon, Al Jarreau, et la liste est loin d’être exhaustive...)

Au centre, le kit de batterie est impressionnant. Le clavier de Richard Hilton est rafraîchi par un énorme ventilateur. La section rythmique est particulièrement solide. Les compos libèrent un groove irrésistible. En retrait, sur leur estrade, les cuivres sont fusionnels. Barnes vient régulièrement affronter Nile, manche contre manche, et incite le public à applaudir. Les voix des deux choristes sont limpides, emphatiques et intarissables. Malgré ses 66 berges, l’artiste semble avoir retrouvé une nouvelle jeunesse.

Lors d’une petite pause, Nile parle longuement de sa collaboration avec Daft Punk et le succès de « Get Lucky » illumine Forest National, comme une voie lactée, et tout particulièrement quand Rodgers invite la foule à allumer ses téléphones portables. Dans la fosse, c’est un dancefloor permanent. De parfaits inconnus dansent ensemble et finissent par se lier d’amitié…

Le show s’achève par « Good Times, Rapper's Delight ». Une cinquantaine de personnes envahit le podium. Pas de panique, il s’agit de spectateurs qui ont opté pour le ‘Good Times package’. A 420 € la place, ce n’est pas donné ! Mais bon, c’est la rançon du marketing ! Une chose est sûre, pendant 120 minutes, Forest National s’est transformé en immense temple du funk.

Comme d’hab, il faudra presque mettre Nile dehors. La foule savoure son bonheur. Nile s’accroupit en bord d’estrade et serre les mains des premiers rangs, des gestes amicaux qui vont s’éterniser, démontrant l’affection qui le lie à ses aficionados.

Setlist : « Everybody Dance », « Dance Dance Dance », « I Want Your Love », « I’m Coming Out » (Diana Ross cover), « Upside Down » (Diana Ross cover), « He's The Greatest Dancer) » (Sister Sledge cover), « We Are Family » (Sister Sledge cover), « Like A Virgin » (Madonna cover), « Lost In Music » (Sister Sledge cover), « Notorious » (Duran Duran cover), « Thinking Of You » (Sister Sledge cover), « My Feet Keep Dancing », « Get Lucky » (Daft Punk cover), « Chic Cheer », « My Forbidden Lover », « Let's Dance » (David Bowie cover), « Le Freak », « Good Times, Rapper's Delight ».

(Organisation : Live Nation)

Informations supplémentaires

  • Band Name: Nile Rodgers
  • Date: 2018-12-08
  • Concert Place: Forest National
  • Concert City: Bruxelles
  • Rating: 7
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