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Plus vite que son ombre Spécial

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Les fossoyeurs de Brooklyn ont marqué 2008 d’une essentielle épitaphe éponyme. Et ils se produisaient sur les planches de l’Orangerie du Botanique, ce 21 novembre. Histoire de réveiller les morts, A Place To Bury Strangers y ont présenté « Exploding Head », un second ouvrage qui porte bien son nom. Chronique d’un concert-éclair.

Faux départ ! Ne raffolant pas spécialement des élucubrations de Dag För Dag, prévu en première partie, j’arrive au Botanique au moment où leur set devrait s’achever. Mauvaaaaaise décision ! La formation s’est désistée. Résultat des courses, A Place To Bury Strangers est déjà sur les planches, une bonne demi-heure d’avance sur l’horaire prévu. Pas le temps de se préparer psychologiquement et auditivement, le trio est d’ores et déjà occupé de faire péter les décibels, au-delà de la limite autorisée. Oliver Ackman, Jono Mofo et Jay Space se produisent dans une quasi-obscurité. Seules les images défilant sur le grand écran placé à l’arrière de la scène permettent d’entrevoir le visage des New-Yorkais.

Les morceaux de « Exploding Head », le deuxième opus actuellement disponible en import, défilent à toute vitesse. La prestation est bien plus froide et linéaire que celle que A Place To Bury Strangers avait accordé en avril à l’ABClub dans le cadre du festival Domino. A moins de les avoir manqué en début de set, les morceaux de la première galette semblent snobés par le trio. Un petit « To Fix The Gash in Your Head », très vite exécuté, fini par être placé en fin de parcours. Un parcours qui se clôture par une démonstration de force. Ca tape fort, ça gratte plus vite que l’éclair et ça tente d’envoyer les épileptiques au tapis... De mon côté, je baille. Yeah, trop puissant les gars... Et voilà qu’ils se barrent sans dire au revoir ni même se retourner. Des morts à enterrer de toute urgence peut-être ?

(Organisation : Botanique) 

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