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Fire !!!! Kasabian is back !!! Spécial

Écrit par - Luc Herpoel -

Deux ans et demi après avoir ‘renversé’ l’Aéronef, le quatuor de Leicester était de retour. Au même endroit. Afin d’y dispenser son britrock mélodique, contaminé par les rythmiques hip-hop et le drum 'n' bass.

Cette salle lilloise, la formation insulaire l’affectionne tout particulièrement. Et y entraîne ses plus fervents disciples. Pas pour rien que deux cars entiers de compatriotes avaient décidé de venir les supporter. D’ailleurs, au cours de la matinée de ce samedi, ces fans ce (com)pressaient déjà face aux grilles de l’entrée, afin de pouvoir, dès l’ouverture, se coller contre le podium. Ou si vous préférez, s’installer le plus près possible de leurs idoles. Le reste de l’audience est partagée entre aficionados belges (NDR : surtout néerlandophones) et régionaux. Et tout ce beau monde, à l’instar de pauvres sardines entassées dans leur boîte, attendent impatiemment l’entrée en scène du band.

Bizarre, pas de première partie ! Miles Kanes assure pourtant le supporting act un peu partout... sauf à Lille. Difficile dans ces conditions de faire patienter le public. Un public qui devra cependant attendre plus d’une heure avant que le combo n’entame les hostilités. En se demandant pourquoi les roadies montent sur les planches au gré de leur fantaisie. Tantôt pour accorder une guitare, voire une basse, alors que l’audience, déjà chauffée à blanc s’impatiente. Et manifeste ce sentiment en s’égosillant. Le début du set est prévu pour 20h30. Il ne s’ouvrira que vers 21h15. Mais en saluant son public dans la langue de Voltaire, dès son entrée en scène, le groupe déclenche l’hystérie la plus totale.

Première surprise, mais elle est de taille : le nouveau look du chanteur/leader Tom Meighan. Les cheveux coupés à la brosse, un blouson de cuir sur les épaules, une grosse paire de lunettes de soleil lui cache les yeux. Ce qui change radicalement son image de jeune rocker branché et lui confère un style plus ‘agressif’, plus provocateur. Deuxième surprise, le line up ne se limite plus à quatre musiciens, mais a été étendu à un septuor. A la formule rituelle du combo (Tom au chant, Sergio Pizzorno à la guitare, au chant et aux chœurs, Christopher Edwards à la basse et Ian Matthews aux drums), sont venus se greffer un guitariste soliste, un claviériste et un trompettiste. Des musiciens qui les accompagnent, bien évidemment, pour les besoins de la tournée.

Dès l’entame du premier titre, la foule ne tient plus en place, saute, se déplace par vagues (parfois dangereuses) et reprend ensuite en chœur les refrains de « Mothman », « Underdog » ou encore « Swafirga ». Le ton est donné. Le service d’ordre ne sait déjà plus où donner de la tête, évacuant même déjà quelques spectatrices collées aux grilles, étouffées par la pression et incapables de se libérer de leur posture inconfortable ; une situation qui va perdurer tout au long des nonante minutes (seulement) de ce fabuleux concert. Tous les ingrédients pour une excellente prestation sont présents : son parfait même si on aurait pu (dû) mieux entendre Tom, lumières efficaces, jeu de scène excitant, participation (c’est peu dire) des 2 000 fans complètement dingues. Bref, une bonne recette pour une bonne soirée !

Durant une heure et demie, Kasabian va nous dispenser l’intégralité ou presque de son dernier opus, « West Ryder Pauper Lunatic Asylum » ainsi que les meilleures compos déjà ‘cultes’ des deux albums précédents : « Lost Souls Forever », « Cutt Off », « Empire », « Shoot The Runner », etc. Non content d’interpréter tous ces ‘tubes’, Tom communique avec son public, l’invitant à frapper des mains, à chanter à sa place, et même excite quelque peu le service d’ordre très (trop) sévère, voire brutal. Rien pourtant de bien répréhensible, dans le comportement des fans. Bien sûr, ils multiplient les vagues, pogos et autres ‘crowdsurfings’ ; mais apparemment, ces manifestations d’enthousiasme avaient le don de faire sortir de leurs gonds les molosses de service. Et leurs interventions ‘musclées’ me paraissaient quelque peu  déplacées.

Hormis ces quelques remarques, rien que du bonheur. Et pour bois de rallonge, trois titres en rappel dont le hit actuel « Fire », afin de clôturer une soirée super festive où rock, danse, hip hop et house ont fait bon ménage pour la plus grande joie des quelques 2 000 spectateurs déchaînés.

Il est à peine 23 heures et la soirée se termine déjà. On a pourtant envie de danser encore et encore… toute la nuit… On en redemande !

(Organisation A Gauche de La Lune)

(Voir aussi notre section photos)

 

Informations supplémentaires

  • Band Name: Kasabian
  • Date: 2010-02-13
  • Concert Place: Aéronef
  • Concert City: Lille
  • Rating: 0
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