Mustii avant que la fête ne soit finie…

L'auteur, compositeur et acteur Thomas Mustin aka Mustii représentera la Belgique au Concours Eurovision de la chanson avec son nouveau titre « Before The Party's Over », un hymne à la vie, à la fois fragile et puissant. Le titre –comme la vie elle-même– est…

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Les décibels de Chatte Royal…

Le premier elpee de Chatte Royal, « Mick Torres Plays Too Fucking Loud », paraîtra ce 8 mars 2024. Fondé en 2020 par Diego Di Vito, Dennis Vercauteren et François Hannecart, et rejoint par Téo Crommen en 2021, il compte deux Eps à son actif, « Septembre », en…

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Dernier concert - festival

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Taï

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mardi, 08 décembre 2020 16:58

Void Moments

Le guitariste Brian Case et le batteur Noah Leger n’ont pas eu besoin de bien longtemps pour oublier leur aventure vécue au sein de Disappears, une formation qui a clôturé les affaires courantes en 2017. L’expérience a été vite relayée à travers FACS, déjà responsable de 3 albums en 3 ans ! Pas question de rigolade sur cet opus, le son très ‘dark’ des Américains naviguant quelque part entre post-punk et noise, tout en concédant des accès de shoegaze (« Casual Indifference »). La lourdeur hypnotique de « Void Walker » est dévastatrice. La batterie y est particulièrement remarquable. Et c’est Alanna Kalaba qui trace les lignes de basse. Une œuvre sombre mais un groupe au talent décidément lumineux !

dimanche, 29 novembre 2020 10:26

Full Hand

Après avoir milité chez Hoops, comme bassiste, Kevin Krauter (pas très glamour comme nom de scène…) s’est lancé dans l’inévitable aventure solo, dès 2018, en gravant « Toss Up » … premier essai transformé. Ce natif de Bloomington (Indiana) nous propose son second chapitre. Intitulé « Full Hand », il traverse à nouveau l’atmosphère vaporeuse de l’indie-pop, sans jamais trop s’éloigner de celle fréquentée par ce doux rêveur de Mac DeMarco (« Green Eyes »). Dès l’intro, notre cerveau flotte au cœur des nuages, une sensation causée par la voix androgyne et les claviers cotonneux. Entre soft-rock aux réminiscences 70’s et r&b, « Full hand » est très réussi. Beau et bucolique à souhait, il lui manque cependant quelques mélodies fortes auxquelles se raccrocher durablement...

vendredi, 20 novembre 2020 17:20

(Headed) for dysphoria (Ep)

Les vieux briscards punks de Montbéliard sont de retour et nous proposent un Ep 5 titres qui s’inscrit à nouveau dans l’esprit de leurs comparses Burning Heads ou des cultissimes Bad Religion. La combinaison est connue mais toujours aussi diablement efficace : riffs percutants, mélodies imparables et ‘high’ énergie (« Heads on Pikes ») ! Rien de révolutionnaire mais une formule qui marche. Très bien huilée, elle bénéficie du concours de l’Espagnol Dani Llamas (G.A.S. Drummer) sur « A New World in our Hearts ».

vendredi, 13 novembre 2020 18:00

Come Back

« Come Back » constitue le quatrième elpee d’Emma Frank, mais seulement le premier qui soit parvenu aux oreilles de votre serviteur. Le très talentueux Leif Vollebek décrit la musique de l’artiste américaine, comme du ‘cuivre sur de la soie’… Jolie métaphore ! Les compos sont sculptées dans un folk légèrement jazzyfiant et l’ambiance est définitivement éthérée (« Two Hours, Sometimes, Promises »). Elles rappellent même Agnes Obel ; d’ailleurs à l’instar de cette dernière, elles sont balisées par le piano. Les arrangements sont recherchés et collent parfaitement à la voix, d’une infinie douceur. Une belle œuvre ciselée dans le plus beau bois folk, même si elle souffre parfois d’une certaine austérité. On épinglera, en outre, la belle reprise du « Either Way » de Wilco.

lundi, 09 novembre 2020 16:28

Happy To Be There

Envie d’une bonne dose d’énergie positive ? Ruez-vous sur l’album de Barrie, « Happy to be There », charmante formation issue de Brooklyn responsable d’une dream-pop enchanteresse. Au sein du line up, figure un ancien membre du band londonien Is Tropical et une bassiste recrutée via… Tinder. Sa musique pourrait être décrite comme une sorte de version plus pop de Beach House ; la voix de Barrie Lindsay alimentant des mélodies sucrées. Le quintet new-yorkais prend soin de ses harmonies et de ses rythmiques endiablées. Le son est chaleureux et les compos sont, en général, de toute bonne facture. Ce premier essai regorge ainsi de de perles pop telles que « Darjeeling » ou « Clovers ». Et circonstanciellement quelques touches psyché colorent l’ensemble (« Casino Run »). Barrie ou une incarnation quasi parfaite de l’indie-pop !

samedi, 31 octobre 2020 17:19

Lean Year

Duo réunissant Emilie Rex et Rick Alverson, Lean Year nous vient tout droit de Richmond (Virginie). Rick est considéré comme une sorte de petit prince du slowcore. Il a milité chez Drunk et Spokane mais réalise également des films et des clips (NDR : pour Angel Olsen et Oneothrix Point Never, entre autres).

Eponyme, le premier elpee de Lean Year baigne dans les eaux troublées de l’indie-pop-folk. La voix d’Emilie est empreinte de délicatesse. Vaporeuse, boisée, indolente, la musique est discrètement filtrée par des guitares et des cuivres… Les fans de Low ‘likeront’ ; les autres beaucoup moins. Un disque parfait pour accompagner le télétravail…

vendredi, 23 octobre 2020 17:18

Enter the Kingdom

Le terrain de jeu de Frontier Ruckus est clair : les mythiques banlieues résidentielles américaines ! Ses épouses désespérées, ses maris obnubilés par le net et l’argent, ses dévotes églises… Cette fixette est portée par les harmonies vocales d’Anna Burch qui appuient celles du leader et songwriter attitré de la bande à Matthew Milia. « Enter the Kingdom », le 5ème album des Américains (du Michigan) est aussi leur plus abouti à ce jour grâce à des arrangements de cordes qui viennent se greffer à leurs éternels banjos. Enregistré à Nashville en compagnie de Ken Commer (batteur de Wilco), cet elpee nous réserve un mix inspiré entre le folk 60’s et la power pop des années 90. La dichotomie entre la légèreté des mélodies avec la profondeur des sujets est étonnante. Une nouvelle belle découverte du vivier infini de l’americana aux States…

vendredi, 23 octobre 2020 17:02

Rare Feeling

Le mystérieux Twain a percé grâce à un post Facebook de Big Thief. Il s’agit un label ‘high quality’, à priori… La première écoute permet de découvrir la voix plutôt exceptionnelle de Mt. Davidson, rappelant parfois Jeff Buckley… L’émotion diluée est palpable dès l’inaugural et très ‘chair de poule’ « Solar Pilgrim ». Les mots visent juste et en plein cœur : ‘Life won’t last long / For those who hate it / For those who love it / It lingers on like a dream’ (Trad : ‘La vie ne durera pas longtemps / Pour ceux qui la détestent / Pour ceux qui l'aiment / Elle dure comme un rêve’). Des guitares cristallines, des giclées électriques (« Rare Feeling V.2 ») et de discrètes notes de piano (« Black Chair ») alimentent des mélodies sacrément bien ciselées (« Dear Mexico (Thank You for Joyce) »). Sculpté dans une sorte d’indie-blues cathartique, ce « Rare Feeling » redonne foi en l’humanité…

samedi, 10 octobre 2020 16:11

Hidden Memories

Somehow c’est le ‘side-project’ du multi-instrumentiste parisien Erwan Pépiot (également actif au sein de The Desert of Wasted). Et ce « Hidden Memories », son second elpee, constitue une excellente surprise ! Doté de capacités de mélodiste bien au-dessus de la moyenne, il s’aventure sur les terres de The Divine Comedy, même si sa voix dramatique et romantique rappelle plutôt celle du bon vieux Morrissey (oui sans exagérer… c’est d’ailleurs flagrant sur « Someday » et « A Man and a Diving Soul »). Bien ciselée (ces clavecins qui se promènent tout au long de « All the Ways Are Leading to You » …), l’indie pop de Somehow s’autorise aussi bien des accès post-punk (NDR : une ligne de basse bien en avant !) que des bouffées de folk boisé (« Escape »). Un projet qui mérite sans hésiter une exposition médiatique bien plus élevée !

mercredi, 30 septembre 2020 11:03

Pink is the Colour of Unconditional Love

L’Australienne Gabriella Cohen s’imagine californienne tout au long de « Pink is the Colour of Unconditional Love », son second album. Les sonorités ‘surf’ ne trompent d’ailleurs pas, ni celles plus folk du Laurel Canyon sur « Miserable Baby ». Sous la torpeur nonchalante du soleil de Los Angeles, elle tisse des morceaux langoureux et s’autorise de la reverb en toute décontraction. Douée, elle n’hésite pas à effleurer les couleurs brésiliennes sur « Morning Light » ou attaquer le ‘classic rock’ sur l’imparable « Music Machine ». C’est d’ailleurs tellement bien fait et référencé qu’il n’est pas étonnant que Gabriella Cohen ait tourné en compagnie de Foxygen. Pas loin de la coolitude absolue… en mode sépia, bien entendu…

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