Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

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Glass Beams signe chez Ninja Tune

Glass Beams, groupe énigmatique établi à Melbourne, s'inspire de son héritage indien, infusant son psychédélisme serpentin d'instrumentations cosmiques et de polyrythmies du monde. Son premier album, « Mirage », enregistré en home studio, est une fusion…

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Manu Chao - Bau-huis
Thomas Hubin

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Dans l’univers du rap français, Nekfeu a marqué de son empreinte l’année 2015. Son premier elpee, « Feu », est paru début juin. Cinq mois plus tard, il se produit à l’Ancienne Belgique, devant une salle comble. Et en décembre, il réédite son long playing. Ce qui a inévitablement entraîné une forte demande pour qu’il se produise à nouveau en concert, au sein du Royaume. Et afin de satisfaire un max d’aficionados, le rappeur du S-Crew a finalement décidé de fixer cette deuxième date du ‘Feu Tour’, à Forest National. Une excellente initiative !

Flanqué d’Hologram’ Lo (DJ), le duo Phénomène Bizness assure le supporting act. Comme tout au long de cette tournée. Pas étonnant, quand on sait qu’il relève du même label que Nekfeu. Réunissant John Hash et Saïga, la paire est loin d’être méconnu du public de la tête d’affiche, puisqu’elle a également participé à la nouvelle mouture du premier LP solo du rappeur. Les deux acolytes enchaînent les titres face à un auditoire presque comble et très réceptif au set proposé. Ils reprennent quelques uns de leurs morceaux majeurs comme « Les Nuits Parisiennes », « Bizi Baby » ainsi que leur couplet de « Les Bruits de ma Ville », issu du long playing de Nekfeu. En une demi-heure, Phénomène Bizness a délivré un show particulièrement convainquant. Et laissé des braises chaudes pour la tête d’affiche…

Lorsque retentissent les premières notes de « Martin Eden », il ne reste pratiquement plus de place libre. L’entrée en scène de Nefkeu est tout à fait étonnante. Fracassante même. On laisse la surprise à celles et ceux qui n’ont pas encore assisté au concert. Il est accompagné de Doums, un membre de L’Entourage. Dès l’entame, il enflamme un auditoire particulièrement réceptif. Qui se lance dans quelques pogos, à la demande du Trinitaire sur « Tempête », avant qu’elle ne se calme, pour aborder « Egérie »…

La plupart du répertoire se concentre sur l’opus. Nekflamme (NDR : c’est un autre pseudo) est bien entouré. Outre Doums, il bénéficie du concours de S-Crew, pour nous fourguer quelques sons à l’ancienne. Surprise, le groupe MZ vient soutenir Nek pour interpréter « Les Princes ». Doums a également droit à un morceau en solo. Mais d’autres guests sont prévus. Ainsi, le tandem belge Jean-Jass et Caballero se réserve un extrait de « Double Hélice », un Ep dont la sortie est prévue pour la fin du mois avril. Et c’est Hamza qui complète la liste des collaborateurs belges…

Déjà pourtant bien servi en invités, le public belge n’est pas au bout de ses émotions, puisque S.Pri Noir débarque pour interpréter « Ma Dope ». Et le Parisien n’en reste pas en si bon chemin, puisqu’il accorde, quelques instants plus tard, un duo en compagnie d’Alpha Wann, pour le très efficace « Lunettes Noires ». Le dernier hôte n’est autre que Sneazzy. Il se distingue sur le couplet de « Deux-Trois », un track qui figure sur la nouvelle mouture de « Feu ». L’ambiance est alors survoltée. Nekfeu conclut son show par quelques titres phares dont « Reuf » avant de quitter définitivement l’estrade après avoir interprété « On verra ».

En deux heures de concert, Ken Samaras (NDR : c’est son véritable nom) a régalé son public. Dont il est resté très proche, tout au long du spectacle, s’offrant quelques bains de foule, y entraînant même son acolyte de scène, Doums. Ce qui aura eu le don de mettre l’auditoire de bonne humeur. Celui que l’on surnomme également le Fennek n’a jamais levé le pied ni laissé le moindre détail au hasard. Un show maîtrisé de bout en bout. Magnifique par son aspect visuel et le choix de ses invités. Pour son premier périple ‘solo’, Nekfeu ne n’est pas contenté des souffler sur les braises laissées par Phénomène Bizness, il a littéralement mis le feu à Forest National…

Nekfeu se produira cet été dans le cadre des festivals Ardentes et Solidarités.

(Organisation : Live Nation)

samedi, 19 décembre 2015 00:00

Le public bruxellois, le meilleur au monde ?

Trois années après avoir décroché un énorme succès pour son troisième opus, « Noir Désir », Youssoupha a publié, en mai dernier, le deuxième volet de sa trilogie, un disque judicieusement intitulé « Négritude ». Ce 4ème projet constituait donc une belle opportunité, pour le rappeur français, de poser son ‘Love Musik Tour’ à Bruxelles (NFR : une ville où il a vécu durant son enfance et son adolescence), afin d’y défendre ses nouveaux titres en ‘live’. Le ‘Prim’s Parolier’ avait ainsi choisi la mythique salle de l’Ancienne Belgique pour reconquérir son public après une longue absence dans les bacs…

New School assure le supporting act. Groupe ‘New School’, il est invité à réchauffer le demi parterre qui peuple alors l’AB, une bonne heure avant que ne débarque la tête d’affiche. Issu de la capitale européenne, le collectif est considéré comme la révélation Rap en 2015 ; et ce pour avoir notamment assuré la première partie de Soprano, devant une salle de Forest National quasi sold out. Malgré le bel enthousiasme manifesté sur les planches et des sons de qualité, le groupe est encore trop méconnu du mélomane lambda. New School a quand même laissé une bonne impression générale et mérite d’être suivi de très près en 2016 (pour les photos, c’est ici).

Devant une fosse qui s’est presque remplie entre-temps, Youssoupha grimpe sur le podium. Ses musiciens ainsi que Myst son DJ sont déjà présents en arrière-plan, devant 5 panneaux de jeux de lumière. Il entame son set par « Salaam »… pour saluer la foule. Ses paroles sont adaptées en fonction de la ville où il se produit. L’auditoire est déjà très réceptif et Youssoupha enchaîne son répertoire par un deuxième titre de « Négritude », accompagné de Sam’s, un artiste de son label Bomayé Musik. Il ne faut que quelques morceaux pour que l’atmosphère atteigne déjà son summum ; et en interprétant assez tôt « Mannschaft », le rappeur frappe fort d’entrée de jeu. Un coup profitable à l’ambiance qui ne retombera seulement qu’en fin de parcours.

Sam’s n’est pas le seul invité à prêter main forte à Youss’ sur l’estrade, puisque S-Pi, un autre membre de son écurie le rejoint circonstanciellement, et notamment sur « Menace de Mort ». Les deux artistes et Youssoupha collaborent depuis de nombreuses années ; ils ont d’ailleurs respectivement sorti un elpee solo, en octobre dernier, chez Bomayé Musik. Puisqu’il a grandi à Bruxelles, le ‘Lyriciste Bantou’ en a profité pour y convier quelques artistes locaux, dont Gandhi et Badi, et pour le plus grand bonheur du public bruxellois. D’autres comme Naza et Keblack, également signés sur son label, ont également tenu à apporter leur soutien à Youssoufa, dont Pegguy Tabu, qui partage le même père que Youssoupha ; à savoir Tabu Ley Rochereau, célèbre chanteur de rumba congolaise.

Entre morceaux engagés comme « Black Out » et d’autres plus festifs ou joyeux tels que « Smile » ou encore « A cause de moi », Youssoupha reste fort proche de son public et échange énormément avec lui, que ce soit entre les titres ou pendant leur interprétation. Si le rappeur a beaucoup donné pendant son set, il a également mis son auditoire à l’épreuve en l’invitant à passer des tests pour savoir si le public bruxellois était réellement le meilleur au monde. Une épreuve découpée de trois étapes (applaudissements, puissance et endurance) que bien évidemment il a relevé avec succès.

Le test validé par Youssoupha, il s’éclipse quelques instants avant de revenir pour attaquer « Mourir Mille Fois », un titre plus mélancolique qu’il a écrit lors de son séjour à Kinshasa pour les funérailles de son père, avant de quitter définitivement la scène.

Il y a peu de place pour les plages de ses premiers projets. La prestation de Youssoupha se focalise sur les morceaux de ses deux derniers, soit « Noir Désir » et « Négritude ». Ils sont clairement complémentaires ; et c’est ce qui procure également une homogénéité d’ambiance tout au long de la prestation. De par ses textes et ses morceaux, Youssoupha appartient à cette catégorie de rappeurs talentueux qui font la richesse de la scène hip-hop. Très loin du ‘bling bling’, des clashes et de la trap, il est parvenu à demeurer fidèle à sa musique et à ses prises de position. Plus personne ne doute aujourd’hui de ses grandes facultés de ‘lyriciste’ et certainement pas le public belge qui attend sa prochaine visite à Bruxelles pour le dernier volet de sa trilogie (pour les photos, c’est ) …

(Organisation : Skinfama + Ancienne Belgique)

mardi, 10 novembre 2015 16:08

At.Long.Last.A$AP

Découvert en 2011, lors de la sortie de l’excellente mixtape « Deep purple », essai qui l’a fait connaître au grand public, le natif d’Harlem n’a cependant pas confirmé, deux ans plus tard, tout le bien qu’on pensait de lui, en publiant son premier elpee studio, « Long.Live.A$AP ». Malgré une forte attente dans le milieu pour un artiste considéré comme la véritable relève du Hip-Hop East Coast, ce disque en demi-teinte n’a pas certainement pas fait l’unanimité.

Inspiré du film « O’Brother » des frères Cohen, « Holy Ghost » ouvre l’opus de manière très prometteuse. A$AP Rocky s’interroge. Il cherche à savoir comment garder une âme pure tout en la vendant au Diable afin d’obtenir le succès. Une entrée en matière très réjouissante puisqu’il poursuit sur la lancée par « Canal St. » ; une piste qui se réfère à une rue du Lower Manathan, notoire pour l’art mais aussi la contrebande. Un son très réussi qui se veut beaucoup plus ‘street’ et samplé du « Dirt » de Bones dont on retrouve d’ailleurs le même refrain. C’est malheureusement après deux tracks que les choses se compliquent pour le rappeur. Dès « Fine Whine », A$AP commence à mélanger les styles et malgré la présence de Future, M.I.A. ainsi que Joe Fox, la plage n’est pas à la hauteur de la liste des featurings. Et la suite va confirmer ce panachage entre rap et egotrip psychédélique, entrecoupée de morceaux soul ou encore plus pop.

Cette mixtion est une constance tout au long du projet. Si certaines tracks n’arrivent jamais à nous convaincre entièrement, nous sommes agréablement surpris par la majorité des nombreux featurings qui ont participé aux sessions de « At.Long.Last.A$AP ». Ainsi « Jukebox Joints » nous permet de retrouver un Kanye West dans un registre plus soul que le sien actuellement. Un featuring qui vient rehausser le niveau de l’œuvre en milieu de parcours, avant de poursuivre par le très bon « Max B ». Un titre hommage au rappeur… Max B, source d’inspiration pour A$AP et considéré comme l’un des plus grand espoirs de la scène Hip-Hop new-yorkaise avant d’écoper de 75 ans de prison pour un meurtre auquel il n’aurait même jamais participé. 

La seconde partie de la plaque est bien meilleure et bénéficie du concours d’une pléiade d’invités. Le très surprenant « Everyday » implique A$AP Rocky, Miguel, Mark Ronson et… Rod Steward. C’est une autre réussite de l’album. « Back Home » clôt de fort belle manière le deuxième elpee d’A$AP Rocky. Un titre réunissant le très bon Mos Def mais aussi Acyde et le regretté A$AP Yams, décédé en début d’année, alors qu’il n’avait que 26 ans. La pochette du long playing rend d’ailleurs hommage au pilier du groupe A$AP Mob. La tâche de vin et la croix sur les joues rappelant les tatouages de Yams.

Tout au long d’« At.Long.Last.A$AP » le New-yorkais alterne le bon et le moins bon. Les lyrics continuent de se concentrer sur le sexe, la drogue et l’alcool. Il est cependant parvenu à bien s’entourer pour l’enregistrer. Ce sont d’ailleurs ces divers featurings qui sauvent son projet. Les titres auxquels ces guests participent sont clairement au-dessus de la moyenne. A contrario, les tentatives en solo d’A$AP Rocky sont trop disparates. Il y mêle beaucoup trop de genres et finit par devenir brouillon. Bien sûr, l’LP est loin d’être médiocre, mais l’artiste ne parvient toujours pas à confirmer son énorme potentiel qu’on lui prête depuis la sortie de son excellent « Live.Love.A$AP ».

 

mardi, 06 octobre 2015 01:00

Y a-t-il un Dj dans la salle ?

Il y a 20 ans, le duo Mobb Deep, réunissant Prodigy et Havoc, publiait son deuxième elpee studio, « The Infamous ». Ce projet procurera une certaine notoriété pour Mobb Deep et constituera une pierre importante apportée à l’édifice du Hip-Hop East Coast –principalement– mais également du Rap en général. Si le succès n’a pas toujours été au rendez-vous par la suite, « The Infamous » va influencer beaucoup de rappeurs, à travers le monde. A l’occasion de ce 20ème  anniversaire, Mobb Deep avait choisi l’Orangerie du Botanique pour célébrer l’événement…

Annoncé sold out avant l’heure, le duo avait donc décidé de rejouer ses plus grands classiques sur une scène belge, devant 700 personnes. Un podium plus que minimaliste car seul le DJ figurait en arrière-plan des deux MC’s du Queens, sur une estrade dépourvue de tout décor… Même si le public était avant tout présent pour écouter du bon son Old School, un cadre ou même un logo du band aurait pu habiller un tantinet un espace très vide…

Quoiqu’il en soit, c’est un détail qui est vite passé inaperçu dès l’arrivée d’Havoc et Prodigy pour attaquer « Survival Of The Fittest », un morceau dont l’ambiance très sombre colle parfaitement à l’entrée des deux protagonistes du jour. L’auditoire est immédiatement réceptif à l’idée de réécouter les plus grands classiques du combo, notamment issus de ses premiers long playings studios, dont bien sûr « The Infamous ». Chaque compo est une occasion pour l’auditoire de s’extasier ; et ce dès les premières notes jouées de titres qui, au fil du temps, sont devenus iconiques dans le milieu Hip-Hop. Que ce soit sur « Hell On Earth », « G.O.D. Part III », « The Learning », « It’s Mine », « Quiet Storm » ou encore « Thug Muzik » –pour n’en citer que quelques uns– Mobb Deep fait honneur à sa discographie et entretient le bonheur de la foule dans l’Orangerie.

Malgré un public conquis d’avance, le duo n’est pas très proche de celui-ci. S’il y a bien quelques ‘checks’ accordés aux premiers rangs, il n’y a guère d’interaction entre les spectateurs et la paire. Bien que les morceaux soient plus que correctement interprétés par Havoc et Prodigy, Mobb Deep s’est contenté d’enchaîner les titres avant de finir en apothéose par le très célèbre « Shook Ones ». Un morceau emblématique pour la formation qui a bien entendu ravi l’Orangerie.

Après une seule heure de set, le crew se retire sur la pointe des pieds. Si la prestation était assez courte, et malgré la distance entre Mobb Deep et son auditoire combiné avec un DJ quasi transparent, une grande majorité était assez satisfaite d’avoir pu réécouter en live ce mythique groupe new-yorkais qui se fait hélas trop rare en Belgique…

(Organisation : Botanique)

mercredi, 02 septembre 2015 14:19

Rick Ross surprend tout le monde !

Alors qu’il se faisait plutôt discret cette année, du moins au niveau musical, Rick Ross vient littéralement de faire trembler le milieu du Hip-Hop avec l’annonce de la sortie imminente d’un nouvel album !
 
Le Boss de Miami a publié dans la nuit de dimanche à lundi sur ses réseaux sociaux un nouvel extrait intitulé Foreclosures, titre produit par l’excellent collectif J.U.S.T.I.C.E. League. Dans la foulée, Rozay a également annoncé que son prochain album Black Dollar sortira ce jeudi 3 septembre. Un projet qui ferra donc suite aux excellents Mastermind et Hood Billionnaire sortis tous les deux en 2014.
 
Si nous ne savons encore rien sur le tracklisting et les possibles featurings du 8ième album de Rick Ross, ce dernier a depuis lors publié un nouvel extrait sur son SoundCloud : le titre Money Dance en featuring avec le chanteur The Dream et produit par Jake One.
Avec cette annonce, Rick Ross compte bien se remettre sur le devant de la scène Hip-Hop pour cette fin d’année…
vendredi, 14 août 2015 13:09

Summer Crack Vol. 3

Nous avions quittés Dosseh en mars dernier à l’occasion de la sortie de sa mixtape « Perestroïka ». Même si le résultat était loin d’être de mauvaise facture, cet essai nous avait tout de même laissé sur notre faim. En attendant la sortie d’un prochain opus (« Yuri »), prévu pour la fin d’année, le rappeur d’Orléans vient nous refourguer une troisième dose de son concept « Summer Crack » !

Pour ce nouveau volume, Dosseh a poursuivi le travail entamé en compagnie de quelques uns des producteurs qui avaient collaboré aux sessions de « Perestroïka », comme RedRumMusic et Thérapy, qui représentent à eux deux la moitié des sons du dernier projet de Dosseh. En y ajoutant notamment Wealstarr et Blastar, « Summer Crack Vol. 3 » semble suivre la même ligne directrice –et elle est brillante– de « Perestroïka ».

« Brolyk », premier titre du disque, nous donne entièrement raison. Sur une mise en forme lourde de Wealstarr, ce morceau sombre aux paroles vulgaires montre un Dosseh fidèle à lui-même. On aurait d’ailleurs pu retrouver « Brolyk » au sein de « Perestroïka » tant ce morceau baigne au sein d’un même climat. Un son très efficace en ouverture…

« Eté au Tieks » nous plonge au sein d’une ambiance totalement différente. Le ton est beaucoup plus léger et nous entraîne au cœur du quartier cher à l’artiste, par une journée d’été ensoleillée. Une plage qui nous rappelle le thème des « Summer Crack ».

Très variée, les dix pistes du mixtape sont partagées entre ‘bangers’ et ‘hits de l’été’, comme « Oublier » qui incarne le mieux l’esprit de « Summer Crack ». Lors d’un titre plutôt Reggae, il invite le chanteur afro-pop camerounais Magasco, seule collaboration du projet. Ppros, rappeur également originaire d’Orléans, est également l’invité de Dosseh mais il se débrouille brillamment en solo sur « Tout c’que je sais faire », bénéficiant de la production de Redrum Music.

Après « Perestroïka », « Summer Crack 3 » vient renforcer la présence de Dosseh sur le devant de la scène. Très actif depuis le début de l’année, il profite d’une accalmie au niveau des sorties de rap français pour nous arroser de bon cet été. Malgré l’un ou l’autre track un peu moins accrocheur comme « Fuck ton DJ », une compo imprimée sur un beat plutôt électro de Blastar, « Summer Crack 3 » s’avère d’excellente facture, et permet de patienter avant la sortie d’un nouveau projet prévu –paraît-il– pour la fin 2015… 

Après la sortie inopinée de son dernier projet « Démineur » en mai dernier, le rappeur Médine nous surprend à nouveau en partant en tournée à bord d’un camion !
 
Avec cette idée novatrice, le rappeur du Havre proposera un set inédit à chaque étape du « Démineur Tour ». Un concert qui se déroulera à l’intérieur d’une semi-remorque habillée des couleurs de son dernier projet. L’objectif de Médine est de favoriser la proximité entre l’artiste et son public dans un cadre plus intime qu’une salle de concert puisque les places ne seront limitées qu’à 50 personnes.
 
Inspiré par le « Freedom Ride » des Etats-Unis en 1961, Médine a déjà programmé une douzaine de dates en France rien que pour le mois de septembre. Une tournée qui débutera bien sûr par un concert dans sa ville natale du Havre.
 
Médine a également annoncé tout récemment que son camion fera escale à… Liège le 21 septembre. Le nombre de places étant limité, il est vivement conseillé de réserver votre ticket à l’avance via le label de l’artiste sur www.din-records.com
 
Nous ne manquerons pas de vous tenir informé si d’autres dates venaient à être programmées en Belgique par la suite…
 
LE CONCERT DE LIEGE EST COMPLET !!!
 
Le camion concert de Liège est déjà complet mais Médine jouera également aux dates suivantes en Belgique :
 
- 19/09 - Kapelstraat (Festival Manifiesta)
- 20/09 - Molenbeek/Bruxelles (Parc Marie José - B.K.N.T.)
 
Ces deux concerts ne se joueront pas dans le camion du « Démineur Tour ».
Sean Price, l’un des acteurs majeurs du Hip-Hop Underground, s’est éteint pendant son sommeil dans la nuit de vendredi à samedi à l’âge de 43 ans. Marié et père de 3 enfants, les causes du décès de l'artiste n’ont pas été dévoilées.

Originaire de Brooklyn, Sean Price fit ses débuts dans les années ’90 en formant avec Rock le duo Heltah Skeltah. Il fut également présent dans le collectif Boot Camp Clik sous le label Duck Down Records entre 1997 et 2007. Parallèlement, il poursuivra son travail de rappeur en solo et connaitra un franc succès avec son premier opus « Monkey Barz ». Le New-Yorkais nous fournira au total 3 albums studio dont le dernier, « Mic Tyson » était sorti il y a un peu moins de 3 ans.

L’une des références de la scène underground new-yorkaise prévoyait de sortir le 21 août prochain un nouveau projet intitulé « Songs in the Key of Price ».