Ce n’est pas la fin pour Caesaria…

Thomas, Louis et Théo ont tissé leurs liens dès l'enfance, autant sur la pelouse du club de foot qu’autour du son. C’est la scène qui devient leur terrain de jeu favori, et ça se voit : leurs ‘live’ électrisent les corps et marquent les cerveaux au fer rouge.…

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Découvertes

Sliver

Kamikaze - Ep

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Après huit années d´existence, cinq autoproductions et une centaine de concerts, Sliver sort « Kamikaze », EP composé de six titres. La formation française qualifie sa musique de ‘new-rock’. Pour être plus clair, on préfère parler de métal aux relents de punk. Les guitares agressives, les drums violents et les hurlements présents sur la plupart des titres ne peuvent contredire cette constatation. Une chose est sûre, les quatre membres de Sliver manient le genre avec adresse et style. Style qui n´est pas sans rappeler celui ‘Linkin park’, en moins pop, et ce surtout grâce à la voix de Ben, chanteur et guitariste du groupe, proche de celle de Chester Bennington. Un groupe et un EP dignes d´intérêt.



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Corde Sensible

Ep

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Derrière le patronyme de Corde Sensible, se cache un jeune auteur-compositeur-interprète français, appelé LaCorde. Cet Ep serait-il consacré à la guitare ? Oui, mais pas exclusivement. Il recèle surtout de jolies mélodies pop, évoquant les compositions d´artistes tels que Richard Aschcroft, Oasis ou encore les Beatles. Les harmonies vocales, les trompettes et les violons qui viennent les ponctuer sont particulièrement appréciables. Le chant, bien que juste et agréable, est moins accrocheur que la musique, manquant peut-être quelque peu d´émotion. Il n´empêche que l´impression générale laissée par les quatre titres de cet EP est plutôt bonne. L´avenir nous dira si LaCorde parviendra à confirmer cette première appréciation...



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The Tritones

Requiem for a Mermaid

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Trio belge, The Tritones est constitué de Sébastien Févry (guitariste), Michael Schots (bassiste) et Bart Van Goethem (batteur). Intitulée « Requiem for a Mermaid », leur deuxième démo est partagée en cinq titres instrumentaux. Des plages qui mettent parfaitement la guitare en exergue. Et nous plongent au sein d’une ambiance relaxante, envoûtante, parfois nostalgique. Inspirée par la mer, la musique des Tritones pourrait facilement servir de bande originale de film. Une idée aussi pertinente qu’intéressante. D’ailleurs, le titre « Chagrin de la mer » a été choisi pour sonoriser « Ex-drummer », un métrage dont la sortie est prévue en janvier 2007. Le combo reprend également « Crockett´s Theme », BO de Miami vice (« Deux flics à Miami »), originellement jouée par Jam Hammer. Les sonorités de la guitare rappellent inévitablement les mythiques Shadows. Le jeune groupe a déjà séduit Ozark Henry, qui a sollicité leur démo après les avoir entendus sur Myspace. Ce fort joli travail, tout en qualité et en finesse, devrait permettre à la formation d’atteindre une certaine reconnaissance… voire une reconnaissance certaine.

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Les Kouzines

1er quart de siècle

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Quatre filles et cinq garçons constituent le line up des Kouzines. Mais ne vous y trompez pas, même si la gent féminine est en infériorité numérique, ce sont elles qui mènent la danse! Il suffit d´ailleurs d´écouter les paroles de "1er quart de siècle", pour s´en apercevoir ; des lyrics parlant d’amour et puis des hommes… qui en prennent... pour leur grade. Côté musique, l´album s’ouvre par un titre a capella. Ce n’est pas une raison pour penser que les Kouzines sont les dignes héritières des Pow Wow. Car la suite de l´elpee nous démontre que ces artistes sont capables d’élargir leur palette sonore ! Les quatre voix féminines viennent se greffer aux rythmes latino, jazz, mais aussi ragga et hip-hop pour consentir un opus aux couleurs chaudes et pétillantes. Un premier elpee, au final, très réussi, né après cinq années d´expériences scéniques et de répétitions. L’accent féministe, en plus !



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OC Blues

Demo

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OC Blues est un quatuor français qui monte. Une formation niçoise fondée par José, Dominique et Tony Cosoleto, respectivement chanteur/guitariste, bassiste et drummer. Trois frangins qui vont rapidement être rejoints par Renaud Cugny, au piano et à l’orgue Hammond. Le line up est régulièrement renforcé par une section de cuivres : Fabrice Vaure au saxophone ainsi que Georges de Martino et Joan Vincent Lanzillotti aux trompettes. En novembre 2005, ils sont devenus lauréats du tremplin organisé par le festival Blues sur Seine, dans la catégorie électrique. La sortie de leur premier album officiel est prévue pour ce printemps 2006. Il sera composé de titres originaux. En outre, les lyrics sont issus de la plume du romancier Philip Leroy. Partagée en trois chapitres, cette démo a été concoctée en 2005. Le premier a été immortalisé par le quartet de base dans les studios Nobuzz de Nice. Six plages qui nous démontrent les aptitudes du combo à jouer le blues. Un blues urbain, ma foi fort classique. Puissante et souple, la voix de José Coseloto accroche instantanément. Et puis elle s’adapte facilement à tous les styles : blues, R&B et soul.

OCB ouvre les hostilités par le "Livin' my neighbourhood" de Buster Benton. La guitare est bien aiguisée. L'orgue Hammond de Renaud tapisse la toile sonore. Une compo qui tient bien la route. Blues/gospel lent "Same old blues" est une cover savoureuse d’un standard de Don Nix. L'ami Cugny est passé au piano avant de reprendre l'orgue. Le chant de José est hanté par Ray Charles. "Baby won't you please come home" opère dans le même registre. Autre classique, le "You don't have to go" de Jimmy Reed a subi un traitement speedé. José empoigne la slide pour aborder un autre canon du blues : le "Long distance call" de Muddy Waters. Plus surprenant, il achève cette séquence par "Police dog blues", une adaptation de Ted Bogan et Howard Armstrong (NDR : à moins que ce ne soit de Blind Arthur Blake) sculptée dans le prewar blues acoustique. Le deuxième volet nous emmène à Villefranche sur Mer. En live. Le quartet y concède deux reprises de T-Bone Walker. Tout d’abord "Shufflin' the blues", une version caractérisée par une excellente intervention au piano boogie de Renaud et les sorties successives du trio de frères. Ensuite l'inévitable "Stormy Monday", une cover bien ficelée, hydratée par l’orgue Hammond majestueux et illuminée par le jeu de cordes à l’approche jazzyfiante. Le dernier acte avait élu domicile au Château de Mouans-Sartoux. Neuf plages à mettre à l’actif du septuor. Une bonne quarantaine de minutes d'un show bien huilé. Les inévitables cuivres alimentent le "Caldonia" de Louis Jordan, un R&B réminiscent des années 40. J’apprécie tout particulièrement "As the years go passing by", un slow blues empreint d’une grande sensibilité. Un fragment que tant de bluesmen ont interprété. Dont Albert King. A qui OC Blues rend hommage à travers "I'll play the blues for you" et "Overall junction". Freddie King n’a pas été oublié. Le band reprend, pour la circonstance, "The stumble" et "Ain't nobody's business". Mais comment ne pas craquer en écoutant la voix tellement expressive de José reprendre "I"ve been loving you" et "Try a little tenderness", la quintessence du slow R&B d'Otis Redding. Des adaptations excellentes au cours desquelles l'émotion est à fleur de peau. Je suis impatient de vous présenter le premier véritable opus OC Blues. Et c'est pour très bientôt!

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Askani

Teints blafards

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Pas spécialement original, le punk-rock de ces Français est cependant bien interprété. Faudrait maintenant voir en public. A mon avis, le résultat devrait être plus explosif…



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Stéphane Wagenheim

Rêve d´altitude

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Stéphane Wagenheim nous propose six plages essentiellement acoustiques, dont une seule chantée en français, plus trois reprises (Coldplay et K's Choice - il y a pire comme choix) et la seconde version, acoustique, d'une composition originale. On retrouve souvent Stéphane seul à la guitare classique et au chant. Le recours simultané à la basse, la batterie et la guitare électrique est plus rare. C'est pourtant le cas sur 'Hey Joe', blues rock sympathique, et 'It was on the Rocks', rock garage beaucoup plus décoiffant. Les reprises, sans être ridicules, n'apportent rien aux originaux. Par contre, les compositions personnelles révèlent souvent d’intéressants atouts. Refusant la facilité, elles prennent des chemins de traverse dans des ambiances mélancoliques. La voix est plaisante et les quatre musiciens n'ont vraiment pas l'air manchots. Reste que, souvent, le chant ne semble pas assez impliqué. La production est plate, voire très approximative dès que les quatre musiciens interviennent. A sa décharge, on a quand même l’impression que la mise en forme sent l’artisanat volontaire mais fauché. Elle mérite donc un peu d'indulgence. Dommage, car il est clair que certaines plages ('Angels blue Eyes', par exemple), auraient pris une autre dimension si on leur avait offert une belle profondeur. Bref, plutôt la maquette d’artistes en quête de partenaires. S’ils trouvent, le résultat ne manquera sûrement pas d'intérêt.

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Eté 67

Démo Igloo

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Eté 67 est un sextet liégeois qui pratique un pop-rock chanté dans la langue de Molière. Bien produite, leur démo épingle 4 titres qui lorgnent du côté de Louise Attaque. Si la musique tient tout à fait la route (et est même jalonnée de bonne idées), les paroles finissent cependant par agacer les auditeurs peu réceptifs aux textes ‘moralisateurs/engagés’ (que ne renieraient pas un certain « Saez ») un peu vains… La moyenne d’âge des musiciens particulièrement basse (20 ans) explique peut-être cette propension. Maintenant, d’ici quelques années, lorsque ceux-ci auront pris un peu de bouteille, Eté 67 pourra alors être compté au nombre des espoirs de la ‘Pop francophone belge’.

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Atlantys

Eden / Apocalypsia

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Issu d’Arras, dans le nord de la France, ce très jeune quatuor avait commis un premier album en 2002. Intitulé « Secrets de Loh », il avait reçu une bonne critique au sein de la presse d’outre-quiévrain. Notamment pour son étonnante maturité mélodique et pour la dualité vocale échangée entre Mélanie et Romain Blervaque. Dans un style musical que nos confrères n’ont pas hésité à comparer à Muse. Constituée de trois titres cette démo a été enregistrée dans les studios de Loudblast (NDR : groupe culte de métal dans l’Hexagone), LB Lab. Résultat des courses, l’aspect métallique est ici largement accentué. Un peu dans l’esprit d’Ash, même si la formation ne s’est pas encore totalement débarrassée de ses références empruntées à Muse (riffs de guitares staccato, envolées lyriques, piano ténébreux). Un regret, les voix de Mélanie et de Romain sont noyées sous le flux sonore. Fâcheux pour des textes poétiques chantés dans la langue de Molière. Un petit problème de mixing qu’Atlantys devrait régler facilement lors d’une ultime mise en forme. Surtout lorsqu’ils sortiront leur futur elpee, pour lequel la formation est à la recherche d’une maison de disques…

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Nova

Démo

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Cette démo 5 titres nous permet de découvrir un quatuor parisien fraîchement constitué, mais par des musiciens expérimentés. Leur musique évolue dans un registre pop-rock atmosphérique un peu hybride. Les musiciens revendiquent des influences de fait assez 'lisibles': Radiohead (structure générale de plusieurs plages), Massive Attack (occasionnellement et surtout en rythmique), Muse (la fougue de certains passages), Pink Floyd (comme tant d’autres…). A ces derniers, il faut de toute évidence ajouter Porcupine Tree et plus discrètement Coldplay. Nova signe sa différence par des ambiances moins ombrageuses que ses aînés. Le chanteur y est pour quelque chose. Il a une belle voix. Claire, elle est assez modulable pour évoquer tour à tour Midge Ure (Ultravox), Roland Orzabal (Tears for Fears), Chris Isaak ou Pascal Obispo. Elle pèche cependant parfois par manque de profondeur. Une fois ces préliminaires évacués, il faut saluer la qualité mélodique des cinq plages, lisses et élégantes, et leur caractère à la fois très accessible et émotionnel. 'Time' est un morceau riche et contrasté, emmené par un riff musclé, une rythmique nuancée mais efficace ainsi qu’un chant souvent intense et haut perché ; une plage dont la conclusion glisse vers le symphonisme. C'est une très belle introduction. Simple et belle ballade lente, 'Lost' souffre peut-être d'un chant un peu trop maniéré. 'Bedtime Story' marque un retour à quelque chose de plus sophistiqué. Il est enrichi de jolies harmonies vocales féminines et son riff lancinant rappelle Stephane Eicher. Après 'Psycho', plage répétitive et séduisante, 'Supernova' s’impose incontestablement comme la plage la plus ambitieuse. Celle où la filiation avec la bande à Steve Wilson est également la plus évidente. Une réussite, il faut le souligner. L'ensemble est finement interprété et emballé dans une production minutieuse. Rien à redire. Nova vient de réussir des débuts plutôt prometteurs. A suivre de très près !

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