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Driftwood Spécial

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« Driftwood » constitue déjà le quatrième opus de The Imaginary Suitcase, le projet solo de Laurent Leemans, également impliqué chez Ceili Moss, depuis 1996. Pas un néophyte sur la scène belge, puisque avant de se lancer dans ces deux aventures, il a milité au sein de La Vierge du Chancelier Rolin. De 1992 à 1999. En fait Laurent, est plutôt prolifique et ses compos les plus tourmentées, il les réserve à sa valise imaginaire.

Découpé en 11 plages, « Driftwood » baigne au sein d’une expression sonore mélancolique, qu’on pourrait qualifier de dark folk. L’elpee s’ouvre par le titre maître, une plage caractérisée par de superbes arpèges abordés dans l’esprit de Sophia. Et glisse vers « Three sisters » dans un même climat, avant de nous entraîner dans un délire apocalyptique à la 16th Horsepower, la voix de Laurent optant même pour un mode incantatoire à la David Eugene Edwards. C’est encore en picking que « Full moon lullaby » s’exprime, talonné par un glockenspiel, un morceau sur lequel Cecile Gonay (Seesayle) assure les chœurs. Une des compos s’intitule « Like rain », de quoi vous donner une petite idée du climat automnal qui règne tout au long de la chanson.

L’elpee recèle deux reprises. Deux titres que l’artiste apprécie particulièrement. Tout d’abord, une version minimaliste du « Bring on the dancing horses » d’Echo & The Bunnymen ». Qu’il ne parvient malheureusement pas à se réapproprier. Ensuite du « Ashes to ashes » de Bowie. Sur laquelle on se rend compte qu’il ne suffit pas d’avoir une bonne voix pour réussir un tel challenge, mais aussi et surtout une capacité à changer naturellement de registre, comme David Robert Jones est capable de le faire. Cette voix chaude et bien timbrée, il la met cependant en exergue tout au long de « Before I knocked », un poème de Dylan Thomas, qu’il chante a cappella.

Introduit par un harmonium (Nico ?), « Holy water » campe une valse autant latente qu’insolite. Et l’elpee de s’achever par « A plausible lie », un titre de folk punk qui aurait pu figurer sur un album de Ceili Moss.

Petite remarque quand même, le tracklisting du disque ne correspond pas du tout à celui mentionné sur la pochette. C’est ce qu’on appelle brouiller les pistes (?!?!?)

 

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