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Saved by the blues Spécial

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Cette formation ne compte que quelques années d’existence ; et pourtant, dans l’univers du blues, elle est devenue une des meilleures en Belgique. Son fondateur, Nico De Cock, militait autrefois au sein de Blues Conspiracy et Dusty Dollar. Il se consacre au chant. La section rythmique est constituée de Ronald Burssens à la basse et de l’ex-Cora Lee and No Trouble, Dominique Christens, à la batterie. Stef Paglia est venu ensuite compléter le line up. Un fameux sixcordiste ! Et pourtant, il est à peine âgé de 20 printemps ! Puis Edwin Risbourg, préposé à l'orgue Hammond. Très prometteur, le premier elpee, "Voodoo guitar", était paru en 2012. L’année suivante, le combo publie un CD/DVD, "Live @ the Bosuil". "Saved by the blues" constitue donc son troisième essai. L’évolution est manifeste ; mais surtout ce nouvel opus confirme l’immense potentiel de ce band noir-jaune-rouge…

Au bottleneck, Stef introduit "Find me a woman", un blues aux accents originels du Delta du Mississippi. Nico De Cock confirme qu’il est excellent chanteur. Il est capable de moduler sa voix et même de la calquer sur celle –plus grave– de Howlin' Wolf. Inspiré, Dominique Christens imprime un drumming tonique afin de permettre à la slide de tutoyer les sommets. La section rythmique libère un groove implacable tout au long de l’excellent "I'm on the road again". Le tempo est vivace ; et Paglia semble inspiré pour nous réserver une sortie de cordes remarquable. La voix de Nico colle parfaitement à la ligne mélodique d’"I try", une plage indolente, belle, dépouillée, qu’Edwin entretient aux ivoires, avant que Stef ne s’autorise un solo qui monte progressivement en puissance. Et une nouvelle fois, il démontre ses aptitudes, dont une capacité étonnante à communiquer sa sensibilité naturelle. Superbe! Une seule reprise : le "Devil's bride" de Matt Andersen. Après une brève intro atmosphérique, Stef donne le signal du boogie ; et c'est parti pour près de sept minutes de bonheur. Une sortie édifiante du gratteur marque la plage. Il ose des sonorités novatrices ; et ne se gêne pas pour nous les faire partager. Grâce à un exercice vocal étonnant, Nico remet la machine sur les rails. Moment choisi par Mr Ribourg pour intervenir à l’orgue. "I'm still your man" est le blues lent attendu. Et il est loin d’être décevant. Alternativement funky, "Saved by the blues" est enrichi par la présence de cuivres. "Moonshine" concède de nouveaux accents issus du Delta. Les accords de la slide sont métalliques. Stef met le feu à l'aide de son bottleneck. Il en extirpe des sonorités furieuses, dévastatrices, meurtrières. Les Bluesbones sont également capables de construire une ligne mélodique solide. A l’instar de "Crazy", un titre que chante Nico d’une voix ferme mais expressive, alors qu’Edwin se consacre au piano électrique. Ronald Burssens opère quelques échanges entre sa basse et la guitare. Une compo subtilement sculptée dans un rock/blues. "Call me" est un autre funk/blues susceptible de laisser la porte ouverte aux billets de sortie. Nico attend désespérément un appel téléphonique. Lassé d’attendre, Mr Paglia s'envole vers un solo torturé et déjanté. Stef avoue être un disciple de Jimi Hendrix. Et il lui rend un bel hommage lorsqu’il attaque la ballade "Runaway". Un chouette exercice de virtuosité. La dernière plage "Wrong" est lente, minimaliste et mélodieuse. Une ultime opportunité laissée à Stef pour communiquer généreusement tout son feeling. Un album épatant pour cette jeune formation belge. Et ne la manquez pas en ‘live’ ; ses prestations sont brillantes. Ce qui ne gâte rien ! 

 

Informations supplémentaires

  • Band Name: The Bluesbones
  • Genre: Blues/Roots
  • Label Prod: Autoproduction
  • Date: 2015-02-06
  • Rating: 4
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