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Brussels Summer Festival 2014 : dimanche 10 août Spécial

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Nous en sommes déjà au troisième jour du festival et on se prépare à une nouvelle soirée passionnante sur la Place des Palais. Pour l'instant, les grands vainqueurs sont Suede et Patti Smith : tous deux ont éclaboussé le festival de leur énergie et surtout leur intégrité…

Ce soir, je débarque trop tard pour assister au set de la formation danoise Go Go Berlin mais juste à temps pour découvrir sur scène la nouvelle sensation venue d'Albion.

Il a gagné le concours X-Factor outre-Manche. Je m'attendais donc au pire ; mais en fait, j'ai été agréablement surpris par James Arthur. Le jeune chanteur 'dégage' un max! Tatoué sur les bras, il affiche un look de rocker. Sa casquette vissée à l'envers lui donne un look plus 'moderne', plus hip-hop. Et puis, il affiche un petit côté beau gosse à la Gary Barlow. Mais ce qui frappe, c'est sa voix : chaude, profonde, aussi à l'aise dans les hurlements que dans les notes très aigues. Son pop/rock à l’anglaise est de toute bonne facture. On pense tour à tour à Joe Cocker, Robbie Williams ou encore Ed Sheeran. Il passe aisément du rock endiablé (“Lie Down”, “Emergency”) à la ballade sentimentale (“Suicide”, “Recovery”). La Place des Palais n'est pas encore remplie, mais le chanteur peut compter sur sa horde de jeunes fans, qui crient et chantent toutes les chansons qu’elle connaît par coeur. Comme on s'y attendait, ce sont ses deux plus grands hits, “You're Nobody 'til Somebody Loves You” (caractérisé par une allusion à “Cry Me A River” en milieu de parcours) et “Impossible” (une reprise d'un titre de Shontelle), qui clôturent joliment le show. Cette musique n'est pas ma tasse de thé (anglais), mais il faut reconnaître qu'on a assisté à une prestation en tous points convaincante.

Dans la foulée, on installe sur le podium une table de DJ et des ballons NRJ. De l’électro dégoulinante et agressive envahit alors la Place. Quelle faute de goût, surtout dans un festival organisé par le service public!! Heureusement, cette farce ne dure qu'un quart d'heure et l'infâme Disk-Jacquette se retire pour laisser la place à la formation suivante : Arsenal. Issu du Nord du pays ce duo jouit d’une belle notoriété. Il y a 10 ans, John Roan (chant et guitare) et Hendrik Willemyns (claviers) avaient créé la surprise en proposant une musique electro-rock aux influences exotiques. Après avoir fréquenté pratiquement tous les festivals de l'été 2014 (Werchter, Suikerrock, Lokerse Feesten, Cactus,...), ils débarquent à Bruxelles pour présenter leur dernier opus: “Furu”, devant une foule maintenant bien compacte.

C'est précisément par un titre extrait de “Furu” que débute le concert : “Termul”. Lydmor, la chanteuse 'guest' qui figure sur l'enregistrement studio, est bel et bien présente, pour mon plus grand bonheur. Mystérieuse et envoûtante, elle est vêtue d’une minirobe noire et d’un grand châle noir et blanc. La Danoise (elle vient des Iles Féroé) évoque Björk évidemment, mais aussi Nina Persson (Cardigans) et Natasha Khan (Bat For Lashes). Un grand moment! Lydmor reviendra plus tard sur le podium pour chanter “Evaporate”. Une artiste à découvrir!

Au cours de son show, Arsenal enchaîne une série de chansons électro-rock assez variées, rehaussées d'influences brésiliennes (“Saudade“) ou asiatiques. L'ambiance est estivale, colorée, multiculturelle ; et on remarque aux côtés de John Roan une chanteuse de couleur particulièrement efficace : Léonie Gysel. Plus tard, au moment où on commence à se lasser du format, Arsenal relance la machine en proposant une salve finale de hits, dont le plus marquant est sans conteste “Melvin”. Le rythme irrésistible et le refrain “Turn It Up...” font mouche et la foule toute entière chante et danse. Petit bémol : Arsenal prolonge le morceau un peu trop longtemps et y introduit une inutile allusion à “Shout” de Tears For Fears. Le concert se termine par “Lotuk”, issu de l'album éponyme. En conclusion : une bonne prestation, surtout marquée par la découverte de Lydmor ; en ce qui me concerne en tout cas...

Le temps de boire une bonne bière et on passe au plat de résistance de la soirée : Texas. Emmené par la jolie Sharleen Spiteri, la formation écossaise est née en 1989 et s'est taillé, au fil du temps, une bien belle réputation scénique. Le choix du patronyme ‘Texas’ constitue un hommage au film “Paris, Texas”, de Wim Wenders. Et il y a un peu de la musique originale du film, composée par Ry Cooder, dans les premières notes dispensées à la slide guitar par Ally McErlaine, qui résonnent en ce début de concert. Tout le monde reconnaît bien évidemment l'intro de “I Don't Want A Lover”, leur fabuleux hit qui remonte à 1989. Une belle manière de rentrer dans le vif du sujet. Sharleen Spiteri apparaît sur le podium, souriante et rayonnante comme d'habitude. Elle porte une marinière aux rayures blanches et noires ainsi qu'un pantalon gris : un look tout en simplicité et en discrétion. Le public lui réserve un accueil triomphal, qui provoque même une réaction d'étonnement chez elle, qui a dû pourtant en voir, des publics enthousiastes!

Sharleen Spiteri est très en forme et après “Halo” et “Detroit City”, tiré de son dernier opus “The Conversation”, elle enchaîne “Once In A Lifetime”, qui provoque à nouveau une très belle réaction du public. Le pop-rock de Texas est agrémenté de touches de blues et de soul, un cocktail reconnaissable entre mille. Entre les morceaux, elle adresse toujours quelques mots dans un anglais glaswégien parfois difficile à comprendre. Elle a cette capacité de générer la sympathie et de mettre tout le monde dans sa poche. Quand elle ne joue pas de la guitare, elle arpente continuellement l’estrade. Sa présence est vraiment remarquable.

En introduisant “So Called Friend”, elle remarque avec plaisir la présence de nombreux jeunes dans les premiers rangs. “Black Eyed Boy” et “Summer Son” amorcent l’assaut final. La pression monte progressivement jusqu'au paroxystique “Say What You Want”. La formation se retire dans un vacarme assourdissant, le public réclamant un rappel...

Texas revient sur les planches pour interpréter le nouveau titre “The Conversation”, qui ma foi, passe plutôt bien la rampe. Très peu d'artistes peuvent se targuer de pouvoir toujours composer des hits, 25 ans après avoir débuté leur carrière! Texas embraie par “Inner Smile”, une compo caractérisée par ses accents soul. Lorsque la formation quitte à nouveau l’estrade, on imagine que leur prestation est définitivement close. Mais pas du tout, car le public parvient à obtenir un second rappel. Pour une superbe version du “River Deep, Mountain High” d'Ike & Tina Turner, clôturant définitivement ce remarquable concert !

A plus de 46 ans, Sharleen Spiteri tient toujours une forme d'enfer! Fatigués après trois soirées de festival, nous zappons la soirée Electro-City qui se déroule au Mont des Arts et nous rentrons nous ressourcer en prévision des jours suivants...

Setlist (tbc): I Don't Want a Lover, Halo, Detroit City, Once in a Lifetime, If This Isn't Real, When We Are Together, Big World, Dry Your Eyes, In Demand, So Called Friend, Summer Son, Black Eyed Boy, Say What You Want

Rappel: The Conversation, Inner Smile

2e rappel: River Deep Mountain High (reprise de Ike & Tina Turner)

(Voir aussi notre section photos ici)

 

 

Informations supplémentaires

  • Date: 2014-08-10
  • Festival Name: Brussels Summer Festival
  • Festival Place: Place des Palais
  • Festival City: Bruxelles
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