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Open’er Festival 2015 : jeudi 2 juillet Spécial

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Quand on séjourne en Pologne, on risque souvent de goûter les produits locaux. Et en particulier les boissons alcoolisées, dont la Zubrowska ou le Soplica (NDR : la CSA recommande de citer une troisième marque, donc la Zoladkowa, ce n’est pas mal non plus). Mais quand on en abuse, les lendemains sont difficiles. Ce qui explique pourquoi le compte-rendu de la deuxième journée de l’Open’er sera plus succinct…

Cependant, rien de tel qu’un set d’Eagles of Death Metal pour retrouver ses esprits. A peine les lumières sont-elles éteintes que le logo vintage ‘EODM’ s’affiche sur les écrans vidéo. Et déjà, la foule s’enthousiaste. « Bad dream mama » ouvre les hostilités. Le spectacle est autant dans les yeux que les oreilles. Dave Catching, le guitariste, affiche un look à la ZZ Top, alors que Jesse Jughes, le chanteur, me fait penser aux frères Cohen (NDR : voire à Gary Oldman). A cause de son faciès, mais également de son déhanchement adopté sur les planches. « Don’t speak », « Cherry Cola », « I only want you » rythment un set qui s’achève par « Got a woman (slight return) ». Des compos dont le style oscille entre rockabilly, surf/rock californien et même trash. En rappel, Jesse, qui dialogue souvent avec son public, scande fièrement ‘We have only time for one more song, but we will play two more songs for you’. Et les techniciens de commencer à regarder constamment leur montre, car ces deux derniers titres (« I want you so hard » et « Speaking in tongues ») vont s’éterniser. En fin de parcours, chaque musicien s’autorise ainsi son solo pour se présenter, avant de recueillir les applaudissements nourris du public. Le tout poncturé par une longue outro tout en riffs et ovations, comme si personne ne souhaitait que le show prenne fin. Les fans belges auront l’opportunité de revoir Eagles of Death Metal, ce 15 novembre, au Cirque Royal de Bruxelles.

The Libertines avait accordé un concert de piètre facture, à Forest National, en octobre dernier. Le team est-il décidé à renverser la vapeur aujourd’hui ? Oui et non ! Carl Barât est plutôt posé et s’applique au centre de l’estrade. A contrario, son compagnon d’infortune, Pete Doherty, prend plus facilement la pose plutôt que de se consacrer aux chœurs. Les liners viennent même lui servir des cocktails qu’on suppose fortement alcoolisés, entre différents morceaux. Mais ne boudons pas trop notre plaisir. Car on a aussi la chance de revoir ces deux artistes ensemble, qui se partagent les vocaux, notamment pour « Music When The Lights Go Out ». Même s’il faut attendre la fin de set pour retrouver un peu d’éclat à leur prestation. Pete s’avance quelque peu vers le bord de l’estrade lors de « You're My Waterloo », moment choisi par les fans pour lui balancer quelques projectiles. « Don't Look Back Into the Sun », « Up the Bracket », « What a Waster » et « I Get Along » vont alors clôturer un long rappel.

En assistant à la prestation de Refused, j’espère secrètement qu’elle sera bien plus percutante de celle des Londoniens. Ce groupe punk suédois avait signé sur le célèbre label Epitath, au cours des années 90. Les compos passe bien la rampe. Le jeu de scène est excellent et évoque même leurs compatriotes The Hives, au sommet de leur art. Malheureusement la voix de Dennis Lyxzén, le leader, gâche toutes ces bonnes dispositions. Ses cris et ses hurlements m’exaspèrent rapidement. Proche du screamo, cultivé à une certaine époque par des formations de métal peu inspirées, ces vocalises m’incitent à changer d’air…

Le compte à rebours est lancé sur la grande scène. Le public est alors constitué de clubbers. Normal, vu l’heure tardive. Et l’ambiance commence à chauffer. Aussi dès que Major Lazer déboule sur le podium, le show peut s’enflammer. Un spectacle bien plus visuel que sonore. DJ Diplo est installé sur un podium cubique. Surélevé, bien sûr. Sur lequel viennent, tour à tour, se produire deux chanteurs. Quatre danseuses plutôt sexy multiplient les déhanchements au bord de l’estrade. Des fumigènes et serpentins planent au-dessus de l’auditoire. Bref, on a alors l’impression de vivre au sein d’un dancehall version géante. Et le public réagit en bondissant, motivé par les ‘Are you ready ?’ et ‘Everybody moves your hands up’ scandés à tout-va. Perso, c’est surtout l’aspect visuel qui me botte. Il est à la fois original et bien rôdé. Mais la musique me laisse sur ma faim, même s’il faut reconnaître que par rapport à sa prestation accordée au Bota, Major Lazer est en net progrès. En espérant que celle qu’il accordera au Palais 12, le 12 octobre prochain soit encore de meilleure facture…  

(Organisation : Open’er)        

 

Informations supplémentaires

  • Date: 2015-07-02
  • Festival Name: Open’er Festival
  • Festival Place: Kosakowo Airport
  • Festival City: Gdynia
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