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Amphi 2016 : dimanche 24 juillet Spécial

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Retour sur le site bucolique du festival, sis en bordure du Rhin. Il y a même une plage, meublée de transats. Un cadre magnifique qui change des champs de patates ou autres immenses prairies qui servent de terrain aux nôtres. L’ambiance est paisible. Et les spectateurs, bien que vêtus majoritairement de couleur noire, adoptent des styles parfois bien différents.

Tout comme les styles musicaux, d’ailleurs. A l’instar d’Ost+Front, un groupe de métal qui singe carrément Rammstein. Même la rythmique est proche. On se demande cependant parfois si on n’est pas en présence d’un cover band. Faut dire que bodybuildé et couvert de sang (NDR : enfin, maquillé pour en provoquer l’impression), le chanteur mime également la dégaine de Till Lindemann. Quant aux masques des musicos, ils évoquent plutôt Slipknot. Au combo yankee, il semble également emprunter des touches hardcore et nu metal. Une chose est sûre, le groupe berlinois libère une fameuse dose d’énergie en ‘live’. Tout en se nourrissant de second degré. Ainsi, en cherchant sur la toile, on apprend qu’il utilise des symboles du IIIème Reich (NDR : notamment la Porte de Brandebourg comme décor, mais à l’époque de la propagande colportée par Goebbels), tout simplement, pour provoquer…

Retour sur le bateau (Orbit stage), car l’embarquement est immédiat vers The Devil and The Universe. Un ensemble autrichien qui pratique également le second degré. Son patronyme est judicieusement choisi. Et pour cause, les musicos portent des soutanes campant un hybride entre moines repentis et apprentis Jedi. Le show ressemble à une grande messe au cours de laquelle se mêlent projections vidéo et cérémonies rituelles mystiques voire diaboliques… L’expression sonore oscille entre électro, parfois légèrement enrichie de chœurs, et morceaux plus électriques, à l’instar de « The haunted summer ». Mais c’est surtout le percussionniste qui focalise l’attention. A côté de ses deux boîtes à rythmes, il se déchaîne sur ses percus, dans l’esprit d’Einstürzende Neubauten voire de Beinhaus.

Faderhead embraie sur la même barque. Son électro, fruit d’un mélange d’EBM et de synthé pop, parvient à faire chavirer les nombreux moussaillons présents sur le pont. De quoi ravir les aficionados de Basement Jaxx, Prodigy et Front 242. Et pour vous donner une petite idée de l’ambiance qui règne pendant ce set, on vous invite à cliquer ici

Covenant va nous réserver le meilleur moment de la journée. Groupe mythique suédois, il est toujours drivé par Eskil Simonsson, un personnage autant charismatique que sympathique. Aussi bien sur scène qu’en compagnie des ses fans, au bar. Il a complètement changé de look. Il a la boule à zéro et son teint est pâle (NDR : on espère quand même qu’il n’est pas atteint d’une maladie grave). Mais pas ses compos, malgré le nombre d’années d’existence de la formation. Du show, on épinglera « Lightbringer » et « Dead stars », deux morceaux qui vont illuminer davantage cette déjà bien belle fin d’après-midi ensoleillée.

Project Pitchfork c’est du lourd. On remarque la présence de 3 batteurs en fond de scène. Les deux claviéristes (NDR : dont le fondateur original Dirk Scheuber) et le frontman Peter Spilles (NDR : dont le maquillage est digne de celui du Joker) assurent le spectacle. Les tubes s’enchaînent : « Timekiller », « Alpha Omega », « IO » ou encore « Conjure ». De quoi déclencher l’un ou l’autre pogo. Mais le point d’orgue du concert est atteint lors du duo échangé avec Sven Friedrich (Solar Fake) sur « The Dividing Line». Et la prestation de s’achever par « Requiem » et le langoureux « Souls ».

Editors assure la tête d’affiche. Alternant grandes et petites salles (NDR : du Palais 12 au Grand Mix, par exemple), tout au long de la tournée hivernale, le groupe anglais semble utiliser la même méthode lors des festivals. Après avoir foulé la grande scène de Werchter, il se produit aujourd’hui devant quelques milliers de personnes, à peine. Pour notre plus grand bonheur, ne le cachons pas. Inutile d’arriver une heure à l’avance pour être bien placés à devant l’estrade. « No harm » ouvre le set en douceur. Le show monte en puissance dès « Life is a fear » (NDR : une plage également issue du dernier album). Un spectacle pro jusqu’au bout des ongles, à défaut de se révéler le plus original du festival. Le son est parfait. Et la foule se met à gigoter tout au long de « An end has a start », « Munich » ou encore « Papillon ».

Par contre, il y a énormément de peuple pour participer à l’after party sous la Theater Stage. Comme si festivaliers ne voulaient pas que cette grande fête se termine. L’édition 2016 de l’Amphi a drainé plus de 12 000 personnes et les organisateurs ont d’ores et déjà communiqué les dates pour la prochaine. Ce sera les 22 et 23 juillet 2017. Il est même possible de gagner  5x2 tickets VIP en communiquant votre poll

(Organisation : Amphi Festival)

 

 

 

Informations supplémentaires

  • Date: 2016-07-24
  • Festival Name: Amphi
  • Festival Place: Tanzbrunnen
  • Festival City: Cologne
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