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Scène sur Sambre 2017 : vendredi 25 août Spécial

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C’est la septième édition du festival Scène sur Sambre et la foule est au rendez-vous. L’affiche de cette première journée est alléchante. Et proposera Opalis, une formation issue du terroir, Delta, un band dont la popularité grimpe en flèche. Puis Black Box et Store Losers, deux combos très rock’n’roll issus du Nord du Pays, mais méconnus en Wallifornie. Mais encore Puggy, dont c’est le retour après 7 ans d’absence sur les barges, et dont on espère un set sans pluie et surtout sans orage. Et c’est le combo courtraisien Goose qui clôturera la programmation de ce vendredi 25 août.

Mais mauvaise nouvelle : ce sera la dernière édition. Dorénavant, sauf revirement, il n’illuminera plus de ses éclats, la Plaine de la Paix. Cédric Monnoye jette le gant. Non seulement, il est fatigué par les difficultés d’organisation d’un tel événement, de logistique également, mais il est confronté à la flambée des prix liée aux cachets des artistes –qu’il juge parfois exorbitants– et à ceux nécessités par les mesures de sécurité…

Christophe Delire, aka ‘Le Cap’tain Hublot’, présente le groupe qui va se produire en ouverture : Opalis. C’est le régional de l’étape. Né en 2009, il puise ses influences chez Coldplay, Ghinzu, Muse, Radiohead et Blur. Le quatuor réunit le guitariste Jonathan Boninsegna, le bassiste Arnaud Gérain, le multi-instrumentiste Jean-Christophe Wauthier (chant, claviers, gratte) et le drummer Grégory Delrivère. Lorsqu’il grimpe sur l’estrade, le public commence à débarquer. Dans ces conditions, pas facile d’attirer son attention.

Dès « Fade Away », le band nous plonge dans son univers electro/pop. Caractérisé par ses beats particulièrement nerveux, « Sickness », « Find A Home » et « Afraid Of The Day », qui s’enchaînent, permettent au set de monter en puissance. Quand elle n’est pas glaciale et contaminée par la cold wave, la voix de Jean-Christophe est tantôt hantée par Jon Stargasm ou alors Matthew Bellamy. La cover du « Song 2 » de Blur est excellente, et surtout respectueuse de la version originale.

Cap’tain Hublot décrit Delta comme la révélation de l’année 2017. Votre serviteur n’avait pu assister à sa prestation, dans le cadre du festival Les Gens d’Ere. Son oreille sera d’autant plus attentive pour son set. Le quatuor est venu défendre son dernier elpee, « A Ciel Ouvert », un disque qui sortira ce 27 octobre.

« En Visant La Lune » ouvre le bal. C’est confirmé, les lyrics sont interprétés dans la langue de Voltaire. Et ce morceau nous propulse immédiatement dans la stratosphère. Une compo soulignée par des cordes délicates et séduisantes…

« Un fils et son père » relate une histoire de famille. Des grattes semi-acoustiques trament « Je Tire ». Le concert est de plus en plus plaisant et s’enflamme lorsque le combo attaque « Pas la Fin Du Monde », à l’issue duquel les acclamations sont nourries. Les popotins commencent à remuer. Le « Verre De Trop » n’est pas à moitié vide, mais à moitié plein et se savoure « A Ciel Ouvert », probablement la compo la plus excitante du futur opus. Un chouette show !

Dans l’auditoire, on rencontre un musicien issu de l’Afrique du Sud. Il est venu applaudir The Sore Losers, dont les musicos sont devenus ses amis. Il signale d’ailleurs partagé à un périple, dans son pays, en leur compagnie, auquel avait également participé, le Black Box Revelation…

The Sore Losers puise ses sources chez les Raconteurs, Rolling Stones, Black Keys et The Stooges. Ses prestations ‘live’ sont d’ailleurs devenues notoires ; ce qui lui a permis de figurer dans la programmation de festivals aussi prestigieux que Rock Werchter, le Pukkelpop et le Pinkpop.

Son dernier long playing, « Skydogs », a la rage. Mais dévoile également des idées en pagaille. L’elpee est cependant davantage brut de décoffrage et instinctif que les précédents. Il ne dure que 32 minutes, mais envoie du lourd et se révèle particulièrement efficace. Faut dire que les sessions ont été réalisées dans les conditions du ‘live’, afin de conserver toute la magie et l’énergie des premières prises.

Très rock’n’roll, la prestation va se révéler particulièrement explosive. Stoner atmosphérique, « Blood Moon Shining », extrait de « Skydogs », prend aux tripes et procure, en même temps, un régal pour les oreilles. Le son est d’ailleurs nickel. Les brûlots se succèdent: « Got It Bad », « Cherry Cherry », « Can’t you see me running » et « Nightcrawler ». De quoi inciter le mélomane à acheter le nouvel LP.

Votre serviteur doit quitter la plaine pour réaliser l’interview de Puggy. A l’issue de cette belle rencontre, dont les propos seront reproduits au sein de Musiczine, prochainement, il revient au sein de l’auditoire, afin d’écouter les trois dernières compos de The Black Box Revelation. Un duo batterie/guitare toujours aussi influencé par le blues yankee, le psyché rock et le garage. Celui des 70’s, plus précisément. Même que les interventions de gratte, dispensées par Jan, lorgnent de plus en plus vers Jimi Hendrix. Sans pour autant renier ses références originelles, qui oscillent de Led Zeppelin aux White Stripes, en passant par The Black Keys et Black Rebel Motorcycle Club. Après un impressionnant « My Perception », le combo achève son set par le carré et flamboyant « Set Your Head On Fire ». Manifestement, au fil du temps, TBBR a acquis une belle maturité…

Puggy est un peu le chouchou du public belge. Le trio avait clôturé le premier festival des Barges, sous un véritable déluge, non pas de décibels, mais de flotte. Ce qui n’avait pas empêché le combo de se révéler très pro, dans la tempête, tout en attirant naturellement la sympathie des spectateurs et des organisateurs. Benoît, l’ingé son, confie en aparté, que ce concert adoptera un format classique. Pas de nouveau morceau, ni de chœur gospel. Pas de surprise à attendre donc pour tout aficionado qui suit le band à la trace, depuis une quinzaine d’années. Le trio a composé la B.O. du film « Big foot Junior » ; mais pas davantage de trace de ces titres, dans la set list…  

Depuis la parution de « Colours », le line up a intégré un claviériste. En l’occurrence Mathieu Vandenabeele, aujourd’hui considéré comme le quatrième larron du band. Des lumières bleues et blanches clignotent avant que la formation ne débarque. Matt avait oublié sa Gibson de couleur brune à l’hôtel. Un crime de lèse-majesté ! Ouf, il l’a bien récupérée. Il est vêtu d’un costard rouge. Ziggy, d’un vert et Romain d’un bleu. C’est devenu un rituel, le show s’ouvre par « Fight Like You’Re Fighting ». Les hits se succèdent. Depuis « How I Needed You » à « Teasers », en passant par « Something You Might Like » et « When You Know ». Ce qui n’empêche pas Matt et Ziggy –toujours aussi impérial derrière ses fûts– de s’autoriser des séquences improvisées. Ca recommence ! Le ciel s’assombrit et la pluie se met à tomber, en seconde partie de set. Heureusement, pas d’éclairs pour déchirer le ciel, ni de vent violent pour décoiffer les festivaliers. Bien ficelée, la pop de Puggy attire de plus en plus d’admirateurs. Faut dire que les arrangements de leurs compos sont soignés. Et bénéficient de splendides polyphonies vocales. Et puis, la communion entre le public et l’auditoire est toujours aussi forte. Cependant, Puggy devrait quand même penser à intégrer de nouveaux morceaux dans son set. Le prochain concert se déroulera au Théâtre National, dans le cadre du Festival Des Libertés. Ce sera le 27 octobre 2017. Et bonne nouvelle, il bénéficiera de la participation de la chorale The Gospel Wings. Puis, c’est l’inconnu. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de nouvelles dates…

Votre serviteur fait l’impasse pour Goose. Le lendemain, il participe au festival ‘Août en éclat’, mais dans un autre rôle que celui dévolu pour Musiczine…  

Goose + Puggy + Black Box Revelation + Store Losers + Delta + Opalis

(Organisation Scène sur Sambre) 

Informations supplémentaires

  • Date: 2017-08-25
  • Festival Name: Scène sur Sambre
  • Festival Place: Abbaye d’Aulnes
  • Festival City: Lobbes
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