Pour sa 30ème édition, le Dour Festival a mis les petits plats dans les grands. C’est un tout nouveau site, sis au pied des éoliennes, que nous proposent les organisateurs. Qui dit changement de lieu, dit aussi découvertes et surprises. C’est donc impatients et intrigués que nous empruntons la route vers Dour, ce mercredi.
Après avoir récupéré les bracelets, la file précédant les fouilles s’impose. Il fait chaud et ce moment n’est pas très agréable. Après plus de 30 minutes d’attente, elles se déroulent enfin, et on peut foncer vers le camping. Bonne surprise, il est situé à moins de 10 minutes du site du festival. Une sacrée amélioration par rapport aux autres années ! On s’installe tranquillement dans un petit coin et après un apéro indispensable, il est temps de mettre le cap sur la plaine...
Il s’agit d’un énorme terrain de forme plus ou moins ronde. Toutes les scènes se font à peu près face. Première conclusion : il est beaucoup plus grand, mais perd peut être un peu ce cachet intimiste qu’on pouvait ressentir sur la Plaine de La Machine à feu. On a en tout cas davantage l’impression de participer un grand festival. Par contre, l’endroit est assez majestueux, et les éoliennes ne font qu’accentuer ce sentiment.
Bref, le programme musical du mercredi n’est jamais très impressionnant. Il n’y a que quatre scènes ouvertes. Nous décidons donc de nous poser devant l’écran géant qui retransmet Angleterre – Croatie, en demi-finale de la coupe du Monde. Après la rencontre, on se dirige vers la Petite Maison dans la Prairie où Jon Hopkins se produit. C’est la grosse tête d’affiche du jour et le chapiteau est bien rempli. La musique électronique progressive et envoûtante du Londonien parvient à faire planer une heure durant les premiers festivaliers. Il est clair qu’il ne faut pas s’attendre à ce qu’il nous balance du gros son, mais les mélodies conclues par de grosses basses permettent parfaitement de lancer ce Dour 2018. Evidemment, les tubes s’enchaînent et on découvre aussi en ‘live’ les morceaux de son excellent dernier elpee, « Singularity ». Une très bonne mise en bouche avant quatre jours de folie !
Avant d’aller dormir, on profite de quelques instants de la techno démoniaque dispensée par Mr Oizo, à la Balzaal. L’ambiance est toute autre que pour Jon Hopkins : ça bouge dans tous les sens et le jeu de lumière est particulièrement impressionnant.
Le mercredi de Dour est toujours assez succinct en spectacles, mais la suite promet d’être bien plus conséquente au cœur de ce sublime nouveau site !
(Organisation : Dour Festival)
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