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Cactus Festival 2018 : vendredi 13 juillet Spécial

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C’est l’été ! Soit la période des festivals. Mais en ce mois de juillet, le temps est particulièrement sec. En Belgique, de nombreux espaces verts sont desséchés. Et le Minnewaterpark n’échappe pas à la règle. Pour sa 37ème édition, le Cactus Festival a agrandi son site. Il inclut, notamment, une nouvelle plaine de jeux pour les enfants, dont un piscine, et surtout une zone prévue pour la finale de la Coupe du Monde… avec grand écran… mais d’abord, place à la musique… 

Lorsque votre serviteur débarque sur le site du Minnewaterpark, Jasper Steverlinck achève son show. Ou plus exactement, il accorde son rappel, en solo, puisqu’on remarque la présence de différents instruments sur les planches. L’ex-Arid (NDR : question de climat !) s’y accompagne à la gratte électrique. Avant de remercier la foule qui l’acclame. Difficile d’en raconter davantage vu le peu de temps au cours duquel on a pu assister à sa prestation…

Onze longues années que Buffalo Tom n’avait plus mis les pieds au Cactus. C’était en 2007, et à l’issue du set, le leader, Bill Janovitz avait accordé une interview à Musiczine (à relire ici). Le trio a publié un nouvel opus, « Quiet and peace », en mars dernier. Et il est donc reparti en tournée, pour le défendre.

Dès que le combo bostonien monte sur les planches, on se rend compte qu’il est en grande forme. Et puis, il ne faut pas oublier qu’il est resté très populaire en Belgique. Pour la circonstance, les musicos ont emmené leur famille, dans leurs bagages. L’occasion, d’ailleurs de croiser Bill, le dimanche, qui a non seulement une bonne mémoire, mais demeure aussi sympathique… Le set s’ouvre par « Summer’s gone ». Euh, pas vraiment… il est même plus présent que jamais. Le son est bon. Puissant mais pas assourdissant. La voix de Bill Janovitz est savoureusement écorchée. Et les harmonies vocales qu’il échange avec Chris Colbourn, son bassiste, sont toujours aussi complémentaires. Ce dernier joue, bien sûr de son instrument, comme une guitare. Mais le tandem peut s’appuyer sur le drumming de Tom Maginnis. Un métronome hors pair qui a probablement tout appris de John Bonham, mais a plus que certainement influencé Dave Grohl. Des spots illuminent ses cymbales par le dessous. Original ! Bill ondoie ou se tord sur place, comme un animal sauvage. Et il se déchaîne tout au long de « All be gone ». Son humour fait mouche et communique une bonne dose de bonne humeur à la foule, notamment lorsqu’il s’adresse à quelques riverains, qui assistent au set, depuis leur jardin. La foule reprend en chœur les paroles du refrain de « Taillights Fade », avant qu’en finale, caractérisé par son intensité électrique, « Velvet Roof » nous rappelle que Bill est fan de Neil Young… Un chouette concert !

Après Buffalo Tom, place à d’autres vétérans : Lamb. Fondé en 1996, le band a vécu quelques pauses, au cours de sa carrière. Ce soir, Andy Barlow et Lou Rhodes sont flanqués de deux complices. La formation déclare bosser sur de nouvelles compos, mais systématiquement, elle revient à ses sources électro. Et le concert de ce soir, en est une parfaite illustration. Il y a bien des accents drum'n'bass ou jazzyfiants dans l’expression sonore, mais pas de grande surprise, excepté la présence du fils de Barlow qui vient danser sur les planches. Il faudra cependant attendre la fin du show pour que l’ambiance se mette à véritablement décoller. Et tout particulièrement lors de l’inévitable « Gorecki » et surtout d’un incroyable « Little things », accordé en rappel…

A l’instar de Foo Fighters ou de Red Hot Chili Peppers, Triggerfinger a décidé d’engager un guitariste supplémentaire, en ‘live’. Mais est-ce vraiment une bonne idée ? Geoffrey Burton est loin d’être un manchot, mais paradoxalement, dispensée sous la forme d’un quatuor, la musique a gagné en puissance, ce qu’elle a perdu en intensité et en feeling. La notoriété nouvellement acquise serait-elle devenue un frein, voire un obstacle à la progression du band ? Ou alors en passant à un statut majeur, Triggerfinger négligerait-il ses fondamentaux ? Même son dernier album est passé inaperçu…

Une déception, comme la défaite des Diables Rouges contre la France. Mais on reparlera de football demain…

(Organisation : Cactus festival)

Voir photos sur le site nl ici

Informations supplémentaires

  • Date: 2018-07-13
  • Festival Name: Cactus Festival
  • Festival Place: Minnewaterpark
  • Festival City: Bruges
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