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Bagnols Reggae Festival 2019 : vendredi 26 juillet Spécial

Écrit par Ben Camberlein
&

‘D’un côté à l’autre de la rivière, tout le monde y trouve son bonheur…’

En cette journée, la chaleur devient supportable ce qui n’enlève rien à la ferveur du public. Plus familial et plus nombreux, c’est ainsi que se profile l’évolution de la fréquentation du lieu. Une fois de plus, la programmation est subtile et bien pensée.

La journée démarre fort sur la plaine du Bagnols Reggae Festival par I-Wayne qui ouvre le plateau dès 18h45. Il n’hésite pas à balancer ses hits dès le début du show et propose un spectacle carré, bien ficelé et chaud, pour ne pas dire bouillant.

Sans tarder, Bushman foule les planches pour ravir un public attentif et passionné. Les prestations sont trop courtes au goût du public qui en réclame encore.

Entre les deux espaces scéniques, l’Ensemble National du Reggae entame un répertoire constitué de reprises explosives. Tout y passe, du « Chase the Devil » de Max Roméo au « Nightnurse » de Gregory Isaacs en passant par le « Do u remember » d’Eek-A-Mouse. Et ce, pour le plaisir des oreilles du groupe de passionnés qui encercle l’ensemble dans une synergie impressionnante.

Pendant ce temps-là, côté DubClub, Blackboard Jungle honore son engagement en proposant un mix solide en guise d’ouverture pour laisser la place à un premier invité arrivé tout droit de Jamaïque : Rory Stone Love. Le public est vite conquis par un set Roots et Dub recelant plusieurs petits trésors et dubplates sorties spécialement du studio. L’ambiance est lancée, l’assemblée –encore plus chaude que la veille– est emballée.

Pas le temps de traîner puisque Queen Ifrica prend d’assaut la mainstage en affichant autant de prestance que charisme. Après une introduction assurée par son impressionnante choriste, la chanteuse balance son « Calling Africa » qui bluffe la foule. Une petite boule de feu est là, pleine d’humanité, de sincérité et d’engagement militant. Elle alterne moments plus intimes, envolées saccadées typiques du Dancehall ou encore dédicaces aux anciens qu’elle a pu croiser avant d’entamer sa représentation exclusive. La Fyah Muma ne manque d’ailleurs pas l’occasion d’inviter Big Youth et Mike Brooks à partager un morceau à l’occasion de ce concert unique en France.

Tandis que le duo local Ashkabad retourne littéralement le dancefloor à l’aide de basses vrombissantes dans un mix electro-dub explosif, à l’énergie débordante et faisant voler la poussière, c’est Johnny Clarke flanqué du We The People live-band qui communique un sentiment d’extase auprès des festivaliers. Lloyd Parks et Johnny Clarke semblent en osmose, la playlist se déroule et les tubes pleuvent. Le toucher des musicos est d’un naturel épatant, leur Reggae-Roots d’une efficacité redoutable...

Pas le temps de reprendre son souffle, car Massaï Warriors est actuellement en pleine montée de feu à la saveur Dub-Stepper pour une foule de danseurs déchaînés. Le MC est furieux, parfois hors de lui alors que le mix est sec et percutant.

Le collectif fait monter la pression au DubClub jusqu’à 1h10 du matin avant de laisser la place au tant attendu Channel One, un sound system anglais qui va calmer la fièvre lors d’une intro aquatique du traditionnel « Jah No Dead » entonné par Burning Spear (comme dans le film ‘Rockers Jamaïca’) pour enchaîner par une sélection mystique : « Legalize It » de Peter Tosh, « Beware de Yabby You » et encore « Satta Massagana » des Abyssinians. Beaucoup d’amour et de partage pour une session inoubliable qui se terminera aux petites heures.

De l’autre côté, Morgan Heritage et Alborosie clôturent la programmation du jour en apportant une teinte plus douce. Rien d’étonnant pour la famille Morgane Heritage qui incite tout le monde à danser grâce à des reprises bien senties comme le « Jah Jah City » de Capleton ou encore à l’aide de tubes interplanétaires tel le « Unto Zion » de Ras Shiloh. Une construction instrumentale très arrangée, aux influences tour à tour jazz ou pop. L’interprétation des morceaux est très rigoureuse et ne laisse aucune place à l’improvisation sauf peut-être sur certains morceaux de leur futur elpee.

Un peu plus tard, Alborosie –égal à lui-même– clôture en beauté sa longue prestation généreuse et fédératrice.

Voir aussi notre section photos ici

(Organisation : Bagnols Reggae Festival)

Informations supplémentaires

  • Date: 2019-07-25
  • Festival Name: Bagnols Reggae Festival
  • Festival Place: Parc Arthur Rimbaud
  • Festival City: Bagnols-sur-Cèze
  • Rating: 7
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