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Ronquières Festival 2021 : samedi 14 août Spécial

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Suite à la pandémie, la dernière édition du Ronquières a été annulée. Enfin, 2021 permet un festival normal et propose une affiche, finalement alléchante, en programmant notamment Charles, Icons, Dyonisos, Pomme, Roméo Elvis, Video Club, Woodkid et surtout Maleskin, le dernier vainqueur inattendu du concours Eurovision. L’organisation est parfaite. Et une accessibilité exclusive sur présentation d'un Covid Safe Ticket est prévue. Soit la preuve d'une vaccination complète depuis plus de 15 jours avant la date de l'évènement ou la preuve d'un test Covid négatif de moins de 48 heures. Plus de masque, ni de distanciation sociale, les spectateurs peuvent se toucher et faire des câlins, rire, sauter et surtout bouger sans crainte... 

Deux podiums ont été prévus : le ‘Bâbord’ et le ‘Tribord’. Samedi 22 000 festivaliers sont attendus ; c’est donc sold out. Et 17 000 pour le dimanche. Une reprise en force !

Scène Bâbord : Calumny (10h30-11h30)

Fondé en 2018, Calumny est un duo de Djs/producteur belges, wallons très exactement, qui s’inscrit dans la vague de jeunes bidouilleurs électro-pop qui souhaite apporter un regard neuf, original et une certaine fraîcheur sur la musique électronique. Le rendu en ‘live’ est impeccable. Une ouverture plutôt sympa, quand on sait qu’il n’est jamais facile d’entamer un festival, alors que le site commence seulement à se remplir. En outre, non seulement la paire est fusionnelle, mais elle parvient à chauffer l’ambiance. Pour votre info, sachez que Bastien et Quentin ont également leurs projets personnes (BAB’s pour le premier et Smako pour Quentin) et sont vivement soutenus dans le monde de la nuit… alors qu’il se produisent, aujourd’hui, en fin de matinée…

Scène Bâbord :  David Numwami (12h00-12h40)

Non seulement, David Numwami est la tête pensante du band Le Motel, mais il apporte régulièrement sa collaboration à Charlotte Gainsbourg et au groupe François and the Atlas Mountain, comme multi-instrumentiste. Il a aussi bossé pour Moodoïd et Nicolas Godin (Air). Il est ainsi devenu une figure incontournable de l’underground bruxellois et parisien. Sans oublier qu’il slamme avec Flavien Berger.

Il reflète ses voyages à travers le monde, dans sa musique. Une musique atmosphérique, intemporelle et fascinante. Il chante d’une voix douce, des textes dans la langue de Molière… Jusqu’au moment où votre serviteur se rend compte qu’il a paumé les clefs de son véhicule. Le temps de retourner auprès de sa voiture, de les retrouver, de revenir sur place, et le set est terminé. Tant pis !

Scène Tribord : Charles (12h50-13h40)

Charles, aka Charlotte Forest, est une étoile montante. Elle a remporté la saison 8 de The Voice Belgique. Depuis, son coach est devenu son manager. En l’occurrence Matthew Irons, le chanteur de Puggy. Elle vient de sortir un Ep 6 titres intitulé « Falling While Rising »

Sur les planches, elle est accompagnée par un drummer, un guitariste et un claviériste. Charlotte se charge des ivoires, et puis, bien sûr des vocaux. Et sa musique oscille entre l’alt pop et l’indie rock, même si parfois, elle emprunte un ton plus gothique.  

Bien rock, « Riddle » traduit toute la rage qu’elle souhaite libérer à travers des riffs de gratte graisseux. Elle nous réserve une superbe reprise du « No Time To Die » de Billie Eilish. Elle met toute sa passion et sa conviction dans la voix, qui peut se révéler tour à tour douce ou puissante…

Instrumental piano/voix, « He Knows » est empreint d’une grande sérénité.  

Et elle attaque son hit « Wasted Time », pour clôturer son set. Un récit, quelque part, autobiographique. Elle met en scène la vie nocturne de la génération Z qui préfère s’ennuyer et feindre l’amusement plutôt que de se lâcher et profiter du moment présent. L’intégralité de l’Ep a été interprété dans le désordre. Elle accordera néanmoins, un rappel de deux titres.

Enfin, Charlotte nous signale que l’on doit être beau pour figurer sur la vidéo tournée pour un des clips, pendant son concert…

Setlist : « Motives », « The Fall », « Gear God », « Far Gones », « He Knows », « Lover Please Stay », « Riddle », « No Time To Die » (cover Billie Eilish), « Without You », « Wasted Time ».

Rappel : « Riddle », « Far Gone ».

Scène Bâbord : Sharko (13h50-14h40)

Ayant assisté à tellement de concerts de Sharko ou de David Bartholomé en solo, votre serviteur préfère en profiter pour se restaurer et se désaltérer. Faut dire que pour une fois, la température est estivale…

Scène Tribord : Dionysos (14h50-15h40)

Votre serviteur n’a plus assisté à un show de la bande à Mathias Malzieu depuis bien longtemps (NDR : la dernière fois c’était à l’Ancienne Belgique, il y a quelques années). Dionysos est un groupe de rock français, originaire de Valence, dans la Drôme. Formé en 1993, le groupe doit notamment son succès à ses prestations scéniques particulièrement théâtrales et à l'univers surréaliste dans lequel il évolue. Les compos sont interprétées autant en anglais qu’en français.

Hormis la claviériste/violoniste, vêtue d’une robe blanche à dentelles, tous les autres musicos sont tirés à quatre épingles, soit en costard/gilet/cravate. Mathias n’a guère changé. Une véritable bête de scène. Casquette brune enfoncée sur le crâne, il se sert cependant d’un téléphone rouge en guise de micro.

Le show s’ouvre par « I love you », morceau au cours duquel le bassiste frotte ses cordes à l’aide d’un archet, comme sur un violoncelle. Mathias a déjà la bougeotte, et il bondit régulièrement sur l’estrade. La troupe va nous proposer de larges extraits de son dernier elpee, « Time Machine Experience », paru fin juillet dernier. Un disque, au cours duquel elle réinterprète certains anciens titres dans l’esprit du blues du Mississippi ou du jazz de la Nouvelle-Orléans. Comme si elle avait décidé de remonter le temps. Pour s’arrêter aux années 40. En coupant même carrément l’électricité. Mais en ‘live’, question machine, elle est bien huilée. On assiste ainsi à un concert très rock à la limite du métal. Et puis il y a Mathias, un spectacle à lui seul. Il empoigne de temps à autre une gratte sèche ou électrique. Toujours aussi fêlé, il bondit sur les planches comme un kangourou, lorsqu’il ne surfe pas sur la foule. Bref, question ambiance de rock’n’roll, Dionysos connait son taf…

Setlist : « I Love You », « Mc Enroe's Poetry », « Coccinelle », « Giant Jack », « Miss Acacia », « Song For Jedi », « La métamorphose de Mister Chat », « Une sirène à Paris », « Flower Burger », « Paris Brûle-t-Il ? », « Neige ».

Scène Bâbord : Ico (5h50-16h40)

Ico est devenu progressivement une valeur sûre de la scène hip hop. Ce soir, il est soutenu par un second MC, qui se mue parfois en guitariste, d’un préposé aux machines et d’un drummer. Si le crew met une sacrée ambiance, le hip hop pratiqué est une peu trop classique au goût de votre serviteur. Ico sépare la fosse en deux parties, y descend et la traverse pour serrer des mains. Drainant un public jeune, le set provoque de fréquents pogos et round circles. Pour les textes, qui volent souvent, en-dessous de la ceinture, faudra quand même repasser…

Scène Tribord : Pomme (16h50-17h40)

Pomme, c’est le nom de scène que la jeune chanteuse a choisi, parce que sur les bancs du collège, c’est le pseudo qu’on lui avait réservé. On évacuera donc les jeux de mots douteux ou les métaphores hasardeuses, car son véritable nom, c’est Claire Pommet. Suivant la bible, quand Eve, la première femme, croqua ledit fruit, ce fut le début des ennuis ! La légende de Pomme reste à écrire, mais il est déjà évident que ses chansons acidulées les dissolvent, les ennuis. Elle a été consacrée ‘Artiste Féminine de l’Année’ aux dernières Victoires de la Musique. Ce soir, elle va nous livrer un set intimiste et quasi-exclusivement acoustique. Seules une drummeuse et une claviériste grimpent de temps à autre sur le podium, pour apporter leur maigre concours. Pomme s’accompagne tantôt à la sèche ou aux ivoires. La Lyonnaise déclame sa poésie faites de mots simples, mais qui ne sonnent jamais creux. Elle transforme sa fragilité en force tranquille et se démarque en imposant une version moderne de la chanson folk. Pomme chante l'amour, parce que les chansons sont faites avant tout pour cela. Sa poésie est délicate, les mots sont doux. Elle est fragile et timide ; mais, à travers ses chansons, elle nous démontre qu’elle sait ce qu’elle veut, un peu à la manière d’Agnès Obel. Au cours de son concert, elle entraîne l’auditoire, dans son univers feutré, lentement, progressivement. La foule écoute et savoure, religieusement. Claire n’oublie pas d’interpréter « Je Sais Pas Danser », « Les Cours d'Eau » et « Ceux Qui Rêvent » et puis attaque « Désenchantée » à deux reprises, un titre qui parviendra à faire bouger quelque peu le public, et surtout le faire chanter…  

Scène Bâbord : Black Box Revelation (17h50-18h40)

Ce soir, le chanteur/guitariste Jan Paternoster et le drummer/percussionniste Dries Van Dijk sont soutenus par un multi-instrumentiste ? Un certain Jasper Morel qui se charge des synthés, des cymbalettes et parfois de la gratte. Black Box Revelation, c’est un peu le White Stripes néerlandophones. Encore que leurs influences oscillent du blues américain à la British Invasion en passant par le psychédélisme (NDR : surtout celui pratiqué en son temps par Jimi Hendrix !). Dries s’est fendu de son inévitable, mais excellent, solo de batterie, pendant « War horse », alors que ceux arrachés par Jan à la six cordes continuent de décaper les portugaises. Et on n’en oubliera pas le groove passionnant de « Gravity Blues » …

Setlist : « Gloria », « Play Video », « Gravity Blues », « Built To Last », « War Horse », « Tattooed Smiles », « Do I Know You «, « High On A Wire »

Scène Tribord : Måneskin (18h50-19h50)

L’ambiance est en train de monter à ‘Tribord’. Il est temps d’aller se placer dans la fosse, car la capacité du site est full. Et puis, c’est l’occasion d’assister au sound check de la nouvelle tornade transalpine, Måneskin.

Les vainqueurs de la dernière édition du Concours Eurovision devaient se produire dans le cadre des Lokerse Feesten, mais ils ont dû décliner l’invitation, le drummer souffrant d’une tendinite au poignet. Au sein de l’auditoire, on remarque la présence d’un nombre impressionnant de néerlandophones. La présence de BBR n’y est pas étrangère, mais bien sûr, aussi, de Måneskin. C’est également la tête d’affiche.

Le quatuor implique le chanteur Damiano David, la bassiste (NDR : très jolie et sexy, par ailleurs !) Victoria De Angelis, le guitariste Thomas Raggi et le drummer Ethan Torchio. Iggy Pop a prêté sa voix pour sa reprise du « I Wanna Be You Slave », morceau de glam rock percutant qui figure sur le second elpee du band, « Teatro d’ira : Vol. I », paru en mars 2021. Et l’Iguane ne tarit pas d’éloges sur le combo ! Mot emprunté au danois, Måneskin signifie « Clair de lune » …

Ils ont tous opté pour le cuir de couleur noire. Short surmonté d’une ceinture à trois boucles pour Damiano, mais blouse transparente à dentelles pour le haut du corps, il est chaussé de godasses à semelles compensées et les oreilles sont percées de pendentifs à l’effigie d’un crucifix. Pantalon à pattes d’eph’ pour Thomas et moulant pour Vitoria, bottes ainsi que top très court au-dessus desquels dépassent ses seins dont les tétons ont été dissimulés par une croix en scotch de couleur noire.

Très rock’n’roll, le show est à la fois dynamique et sulfureux. La foule est rapidement conquise. Faut dire que les musicos sont particulièrement remuants et vont régulièrement au contact. Et puis, il y a le charisme de Damiano qui va surfer à plusieurs reprises, sur la foule. Une foule au sein de laquelle de nombreux circle pits se déclenchent. La setlist réserve trois morceaux dans leur langue natale (« Zitti e Bruoni, », « In Nome Del Padre » et « Lividi Sui Gomidi »), et puis de nombreuses covers dont, bien évidemment, celle d’Iggy Pop, « I wanna be your slave », au cours de laquelle Damiano lèche le sol. Une reprise que le band va reconduire lors du rappel. Sans oublier une version plutôt étonnante des « 4 saisons de Vivaldi ». Une setlist finalement bien équilibrée ; mais hormis les trois morceaux susvisés, le reste est interprété dans la langue de Shakespeare. 

Après avoir séduit l’Europe, Måneskin est prêt à conquérir le monde…

Setlist : « In Nome Del Padre », « Zitti E Buoni », « Bury A Friend » (cover Billie Eilish), « Chosen », « Take Me Out » (cover Franz Ferdinand) », « Beggin » (cover Fourth Season), « I Wanna Be Your Slave », « Somebody Told Me » (cover The Killer), « For Your Love », « Kiwi » (cover Harry Styles), « Coraline », « Close To The Top », « Lividi Sui Gomiti ».

Rappel : « I Wanna Be Your Slave »

Votre serviteur est fatigué, il fait l’impasse sur L’Or Du Commun et Roméo Elvis. Il revient demain et a intérêt à être en forme… et puis la journée est une réussite…

Voir aussi notre section photos ici

(Organisation : Ronquières Festival)

The Magician + Romeo Elvis + L’Or Du Commun + Måneskin + Black Box Revelation + Pomme + Ico + Dionysos + Sharko + Charles + David Numwami + Calumny 

Informations supplémentaires

  • Date: 2021-08-13
  • Festival Name: Ronquières Festival
  • Festival Place: Plan Incliné
  • Festival City: Ronquières
  • Rating: 7
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