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Pop essentielle! Spécial

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Sur les photos de presse, elles portent des robes très kitsch. Leur patronyme évoque les groupes pop des années soixante comme les Ronettes. Leur musique est d'ailleurs imprégnée du climat musical de cette époque. Elles en sont même contaminées. A fond les manettes. Et le résultat est… génial ! Sans rire, l'écoute de leur premier album, « We Are The Pipettes », apporte un sérieux coup de frais. Agréable mélange de mélodies pop fugaces et de tonicité rock bien calibrée, leurs chansons, toutes en simplicité et en saveur, accrochent très facilement. En outre, elles ont l'intelligence de ne pas en rajouter. Ainsi, leur disque est assez court, mais très marquant. Visiblement, ces filles (Gwenno, Becki et Rose) visent l'efficacité. Pari gagné haut la main !

« Musicalement, on a vraiment cherché à aller à l'essentiel », nous confie Rose, « A exprimer l'essence même de la musique que nous aimons et que nous jouons. Bien sûr, nous avons été séduites par les sonorités des sixties, mais nous n'en faisons pas une fixation. Nous ne sommes pas un groupe revivaliste. Nous avons une identité propre et nous comptons bien le démontrer en proposant, dans le futur, des disques constamment différents ». En attendant, c'est vraiment à travers une musique pop très 'philspectorienne' que les Pipettes se révèlent. Et la formule fonctionne très bien : en Angleterre, on parle beaucoup d'elles et ailleurs, on semble leur faire confiance. Le groupe a ainsi été invité à participer à quelques gros festivals, dont le Pukkelpop ce week end !

« Evidemment, on est ravies du déroulement des événements. Mais bon, on a bossé sérieusement aussi, pour arriver à un tel résultat. Ce que l'on peut entendre sur l'album, c'est la somme de deux années de travail, même si le disque (NDR : enregistré à Londres) a été mis en boîte en deux… semaines ! Et nous avons déjà accordé plein de concerts. Nous disposons donc des bases solides ». Et, visiblement, un bon degré de maturité, aussi. « A ce niveau là, nous ne pouvons que louer le travail de Andy Dragazis et Gareth Parton, qui ont produit et mixé l'album. Ils ont très clairement compris où nous voulions aller et se sont parfaitement fondus dans le moule du groupe. Leur apport a été important ».

S'il met en avant trois nanas, The Pipettes n'en est pas moins, de l'aveu même de Rose, un groupe plus complet qu'il n'y paraît : « Sept personnes sont véritablement impliquées dans le line up, en tant que musiciens, compositeurs, etc. Bien sûr, avec Gwenno et Becki, nous représentons l'impact visuel du band mais, en réalité, les autres sont aussi importants que nous. J'insiste sur ce point parce que le groupe tire sa consistance de l'apport de chacun. Nous sommes tous de vrais passionnés de musique et chacun alimente le parcours du groupe avec son héritage musical, ses intérêts pour tel ou tel registre et son énergie. Nous misons sur cette cohésion pour durer et faire évoluer The Pipettes ».

Le nom du groupe serait-il un clin d'œil adressé Ronettes ? A ce que ce groupe représente ? Et dans un contexte plus contemporain aux Raveonettes ? La réponse fuse : « Les Raveonettes, on ne les connaissait pas avant que notre entourage nous en parle. En outre, on avait déjà choisi le nom du groupe. Mais il est vrai que la connotation 'pop sixties' nous plaisait ; et puis, aussi, il ne faut pas oublier que les pipettes sont des tubes utilisés en laboratoire. Or, nous avons de notre groupe, une vision vraiment orientée vers l'expérimentation ».

Bon, on retiendra surtout le premier élément, tout de même plus rigolo et sympathique que le second… Et on salive en tout cas d'impatience à l'idée de découvrir ces Pipettes en live, ce week-end au Pukkelpop. Pourvu qu'il y ait du soleil et un petit vent frais ; ce serait le contexte idéal pour qu'elles puissent se mettre en évidence !

 

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