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Brendan Croker est un joyeux quadragénaire (il est né en 1953) qui poursuit une carrière en dehors de toute mode et de toute pression (plutôt genre country-blues dépouillé). Son dernier album (« Red neck tate of the art ») est aussi son meilleur à ce jour et aussi le plus électrique de sa carrière.

Ton premier groupe s’appelait les Five O'Clock Shadows?

En effet… oh non! Le premier, c'était Dynamite Twins. Nous étions trois. Il avait déjà été fondé, à Leeds, dans les 70s. Puis, au début des 80s, j’ai monté les 5 O'Clock Shadows.

Enfant des 60's

Que signifie ‘Ombres de 5 heures’?

Quand tu travailles et que 5 heures sonnent, ça y est, il est temps! La journée commence seulement. Alors tu pars en virée et tu bois beaucoup. Comme tu n'as pas eu le temps de te raser, il y a comme une ombre sur ton visage. C'est juste une expression. Et le 1er album du groupe était intitulé "A close shave" (rasé de près!)

Les premiers long playings que tu sors baignent dans des racines country-blues. Pourquoi?

J'étais un enfant des 60s. Ce que j'écoutais, c'étaient les Kinks, les Rolling Stones, les Beatles, des gens du style. A partir de là, spécialement les Rolling Stones, tu prends d'autres directions, c'était la grande période anglaise des pop-songs toutes simples et c'était très bon.

Sur le dernier album des 5 O’Clock Shadows, tu avais reçu le concours de Mark Knopfler, mais aussi d’Eric Clapton. Pourquoi Clapton chantait mais ne jouait pas de la guitare?

J'ai discuté avec le producteur de l'album John Porter. Nous avions besoin d'un 2ème chanteur pour "This kind of life". Il a déclaré que Clapton serait très bien. Et comme je l'ai rencontré la semaine suivante, je lui en ai parlé et il a chanté. Il n'avait pas besoin de sa guitare, il a une bonne voix, Clapton! Les gens ne se rendent pas toujours compte qu'il est un chanteur merveilleux. Hendrix aussi, était un de mes chanteurs favoris.

Ton groupe suivant, pourquoi l'as-tu appelé, Serious Offenders?

Une blague! J'avais joué en solo au festival de Gand et quelqu'un de complètement bourré m'a demandé d'aller jouer derrière les barreaux. J'ai répondu : ‘Pourquoi pas si tu l'organises?’ J'ai oublié cet épisode ; et puis, 2 ou 3 semaines plus tard, le gars me téléphone et me dit: ‘J'ai organisé une tournée des prisons’. Ma réaction? ‘Merde alors!’ J'ai recruté des musiciens, tous des Belges, des amis. Le nom de Serious Offenders (Serieux délinquants) était un choix évident.

La Belgique a de bons musiciens et de bonnes bières...

Et du bon chocolat, de la bonne mayonnaise et de la viande de cheval. Miam!

Ton petit dernier, c’est un album solo ou celui d'un groupe?

Au départ, c’était un projet solo. C'est devenu un album de groupe.

Les 5 O'Clock Shadows pratiquaient plutôt de la world music; les Serious Offenders, une musique plus européenne ; aujourd'hui tu parais assez américanisé.

Oui mais mon album "Great Indoors" l’était tout à fait. Il a été enregistré à Nashville en compagnie de musiciens locaux la production est américaine.

Où est-ce que tu joues le plus?

Dans ma tête. J’ai des tas d’idées qui y trottent. Nous n'avons pas joué depuis pas mal de temps. On a enregistré ce disque, on est allé à Nashville pour une série TV… Je joue encore parfois dans un petit club comme à mes débuts à Leeds : les gens se connaissent, aiment être ensemble et s'amusent. Quand j'ai commencé, j'avais une résidence dans un club, un bar, j'étais pas payé mais j'avais droit à mes bières. Oui, c'était bien à l'époque, on était bourré mais on jouait encore très bien. Aucune pression (il avait pourtant ses bières - MPSU), merveilleux!

On répondait folk

Quel est le public type de Brendan Croker?

Je ne peux pas le dire, de 9 à 90 ans? Je ne sais pas, aucune idée. Il existe un club à Manchester, le ‘Band on the Wall’, plutôt jazz & blues, on ne sait jamais qui va débarquer, si les gars vont venir de loin ou pas, quelles seront les tranches d'âge. Je n’ai pas de public type.

Appartiens-tu à la culture rock?

Oui bien sûr, mais aussi folk. Le rock est une extension du folk. Chez les Notting Hillbillies, on demandait souvent à Mark Knopfler, à Steve et à moi: ‘Quelle sorte de musiciens êtes-vous?’. On répondait ‘folk’ et on rigolait.

(Article paru dans le n°35 du magazine Mofo de juillet/août 1995)

 

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