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Le trio britannique The Wandering Hearts sortira son nouvel album "Mother", le 22 mars 2024. Produit par Steve Milbourne, c’est un patchwork de récits folkloriques, d'accroches pop et d'énergie rock, le tout assemblé par des harmonies lumineuses. On pourrait…

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Gaëtan Dewilde

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jeudi, 21 septembre 2017 03:00

Erreur système au Festival des Libertés

En 2017, le Festival des Libertés prendra à contre-pied le discours « antisystème », très en vogue et très confus depuis l’élection de Trump. Du 19 au 28 octobre, au Théâtre National, il interrogera l’idée de système sous toutes les coutures, à travers une sélection artistique audacieuse faite de documentaires, de concerts, de théâtre, de débats et d’expositions.

Côté musique, on peut d’ores et déjà noter le concert d’ouverture avec Motivés : La lutte continue ! (19.10), un message toujours aussi nécessaire, vingt ans après le premier disque. Le lendemain, Emir Kusturica & The No Smoking Orchestra viendront tirer leur feu d’artifice musical. Aka Moon fêtera ses 25 ans (24.10), tandis que Camille viendra présenter son dernier album Ouï (25.10). Deux concerts au programme le 26 octobre : le collectif sino-marseillais Chinese Man avec son hip-hop-électro indépendant (21h00) et Sherwood & Pinch (22h45), à l’occasion de leur récent album Man Vs. Sofa. Le 28 octobre, le festival se clôturera en apothéose avec le groupe jamaïcain Inna De Yard, suivi de Linton Kwesi Johnson et son légendaire Dennis Bovell Dub band.
jeudi, 21 septembre 2017 01:38

Douglas Firs revient du Canada avec un album

Douglas Firs a annoncé son troisième album studio. Il sortira le 13 octobre prochain et est le résultat d'un voyage de six semaines au Canada et à New-York. Le groupe belge défendra "Hinges of luck" sur scène à l'Ancienne Belgique le 28 octobre. avant de prendre la direction d'Amsterdam.
jeudi, 21 septembre 2017 01:01

Morrissey retourne à l'école

Après trois ans d'absence, Morrissey fait son grand retour avec un nouvel album. "Low in High-School" sortira le 17 novembre prochain. Le premier single est "Spent the day in bed".

 Tracklist:

1. My Love, I'd do anything for you
2. I wish you lonely
3. Jack's only happy when she's up on the stage
4. Home is a question mark
5. Spent the day in bed
6. I bury the living
7. In your lap
8. The girl from Tel-Aviv who would'nt kneel
9. All the young people must fall in love
10. When you open up your legs
11. Who will protect us from the police?
12. Israel

jeudi, 21 septembre 2017 00:26

Alex Lahey apporte de l'amour au Botanique

Alex Lahey posera ses valises et ses chansons au Botanique le 26 octobre. L'Australienne viendra y présenter son album "I love you like a brother". Elle y décrit une vie qu'elle voit comme ordinaire, à l'image de la sienne: tomber amoureux, avoir une famille, sortir avec les amis... Sa force, c'est de réussir à transformer cette normalité, ces choses universelles en chansons indie-rock. Les singles et clips des deux premiers titres sont disponibles: "Every Day's the weekend" et "I haven't been taking care of myself" . L'album, lui, paraîtra le 6 octobre.
mercredi, 20 septembre 2017 23:53

Théo Clark apporte sa "Dots"

Théo Clark , c'est un Ecossais d'origine, bruxellois puis liégeois d'adoption, qui a prêté son talent à divers groupes de rock de la scène belge (Ghinzu, Girls in Hawaii, Great Mountain Fire, Vismets...). Il avait présenté un premier EP en solo l'année dernière. Cette fois, il débarque avec un album complet intitulé "Terror Terror everywhere nor any stop to think". La sortie est prévue le 15 novembre prochain. Ce disque est annoncé comme intime et corrosif. Il aborde des thèmes tels que l'aliénation aux réseaux sociaux, le rôle des médias dans la peur du terrorisme, la déresponsabilisation collective face à la crise des réfugiés...

Le premier single "Dots" est d'ores et déjà disponible.

dimanche, 27 août 2017 03:00

Solidarités 2017 : dimanche 27 août

Cette cinquième édition des Solidarités confirme l’ampleur prise par ces Fêtes au sein du paysage des festivals. Record d’affluence, affiche de plus en plus attrayante, site agrandi… Une fois de plus, la Citadelle de Namur affichait toute sa splendeur afin de satisfaire tous les goûts et toutes les saveurs. Théâtre, conférences, animations pour enfants et bien sûr musique. Retour sur quelques concerts d’un festival qui pourraient marquer un tournant dans son existence…

Le dimanche commence par une injonction qui invite à flemmarder : Va à la plage ! Le quatuor mené par Julien Coene donne le ton d’une journée plutôt bien entamée. Des paroles pas forcément du plus grand raffinement, mais dans ce Maquis, sous le soleil, face à un parterre encore un peu clairsemé, la musicalité du groupe fonctionne bien. Il laisse flotter un air festif en montrant « Le chemin » qu’il faut emprunter pour une bonne journée de festival. Il est léger, judicieusement programmé en ce début d’après-midi, comme le concert d’un apéro qui se prolonge. Un bon petit moment simple de dimanche.

La suite pourrait presque déjà être qualifiée de dernière ligne droite pour ces Solidarités 2017. Quatre concerts dans des styles différents vont libérer toute la puissance de ce festival. En commençant par l’excellent Saule. Baptiste Lalieu avait déjà été une des très bonnes surprises, lors de l’édition 2015, en compagnie de son groupe Gonzo. Il va confirmer son talent de showman et de musicien. Libérant une pure énergie procurée par le contact auprès du public, Saule livre une prestation convaincante. Et c’est dans la simplicité que le chanteur belge puise sa force. Il suffit de voir son look : un jean, un t-shirt. Un costume de scène on ne peut plus quelconque. Mais pas besoin de fioritures. Saule envoie du lourd et séduit vraiment la foule. Le public reprend en chœur des chansons qu’il ne connaît pas forcément. Mais « Comme » les refrains se prêtent bien à ce genre d’exercices… Ce ‘Dusty man’ n’est pas en permanence très attendu mais se révèle toujours bien présent. La classe musicale n’est ni dans le costume, ni une tentative de démonstration vocale brute de décoffrage. Elle est parfois du côté d’un gars qui vient sur les planches pour s’éclater avec UN public, même pas forcément le sien. De toute façon, il a tellement de moments à partager et un telle envie de les transmettre, qu’ils finiront par passer…

Il y a deux ans, Cali boutait le feu à l’Esplanade ! Renvoyé sur la scène du Maquis, cette année, il revenait pour faire encore plus de « Choses défendues ». Envolé le petit décor intimiste de sa ‘chambre’ dans lequel il a effectué sa dernière tournée qui vient à peine de se terminer. Retour en compagnie de son groupe pour ce dingue de scène qui a, une nouvelle fois, transformé son concert en un des moments les plus forts de ce festival. Artiste ultra dévoué à son public, le ‘live’ est son oxygène ; et les applaudissements ainsi que les cris du public lui communiquent davantage d’énergie que ne peut contenir un seul homme. Sa folie fait trembler d’excitation la fosse… Impressionnant reste le mot qui vient en premier pour évoquer cet extraordinaire show que Bruno Caliciuri lui a de nouveau réservé. Dès les premiers pas, dès son apparition sur l’estrade, tout change. La Citadelle semble avoir été érigée pour ce conquérant pacifiste des foules. Il n’existe pas d’autre histoire qui compte que celle mise en place en compagnie de cette populace unie, ralliée à la cause de ce grand seigneur qu’il est. Et si pour les purs fans d’un artiste, les festivals ne permettent pas d’atteindre la qualité des concerts en salle, cette règle semble ne pas s’appliquer à Cali qui est d’une régularité étincelante. Il est venu pour tous, amateurs de son art ou pas. Mais s’il est capable de faire hurler au délire les aficionados, il montre aussi pourquoi il est indiscutable quand il s’agit de solidarité. Au beau milieu de ce concert, il rappelle aussi pourquoi cette valeur est si importante en demandant, et en obtenant, un silence complet afin de rendre hommage aux victimes de l’attentat perpétré à Barcelone. Mais quoiqu’il en soit, quand il affirme, chaque fois, répondant à la question « C’est quand le bonheur? », que le bonheur ‘C’est ce soir !’, il dit vrai. Une heure de pur et intense euphorie qui touche, émeut, rend dingue, gonfle la réserve d’énergie… Un regret ? Le temps trop court de son set qui ne permet pas de découvrir les facettes les plus tendres du Perpignanais, parce que cet « Amour parfait », qui ravissait lorsqu’il se produisait seul sur les planches, n’aurait pas dû prendre fin si vite. Parce qu’avec lui, c’est « La vie quoi ! ». Si ce n’est déjà fait, cet artiste est à découvrir en ‘live’ de toute urgence.

Tryo clôt la salve de spectacles sur l’estrade du Maquis, pour cette édition 2017. Cette formation colle aussi à notre quotidien, parce qu’elle s’inquiète des problèmes rencontrés par notre société. Ses qualités musicales durables et son engagement justifient donc amplement sa présence aux Solidarités. Et là aussi, l’expérience des festivals transparaît clairement. Pas de vrai code de conduite si ce n’est celui de prendre du plaisir, quitte à se charrier pendant les chansons, et d’en donner. Ils vont largement réussir à faire « Souffler » leur « Vent debout » sur le public namurois. Les générations s’y croisent, se laissent porter par ce souffle, que ce soit en étant « Désolé pour hier soir » depuis 14 ans ou en chantant l’hommage à « Watson ». Les musicos prouvent que la diversité est tellement belle. Il suffit de voir au sein même du groupe français comment les styles et les qualités varient et apportent de la richesse à l’ensemble. Alors oui, dit ainsi, on frôle le discours de Miss Monde ; ce qui n’empêche pas cet aspect rassembleur et unificateur d’être leur marque de fabrique. Par exemple, Danielito, le seul à ne pas chanter, ferait danser les plus réfractaires tant il est excellent aux percussions, quels que soient les instruments. Comme quoi il ne faut pas forcément faire du rock pour envoyer du lourd. Tryo arrivera par son talent à maintenir l’ambiance folle installée par Cali. Finalement, heureusement qu’une heure séparait les deux concerts pour recharger les batteries, reposer les mains, récupérer les voix. Et en parlant du chanteur qui a atteint « L'âge d’or », depuis son opus précédent, Mali va prendre plaisir à raconter un petit bout d’histoire supplémentaire au beau milieu du célèbre tube « Désolé pour hier soir » : ‘Et là, cette fille, elle m'a dit, je crois que je ne t’aime plus’. C’est comme s’il avait prononcé une formule magique. Réagissant au quart de tour, le public se remet à chanter comme s’il était remonté dans le temps. Tryo invite alors l’auteur original de la chanson pour en interpréter un petit extrait ensemble. Un moment inoubliable qui restera gravé dans l’histoire des Solidarités. Bref, de nouveau un concert énorme dans lequel chaque spectateur semble avoir injecté autant de fougue et d’énergie que les artistes eux-mêmes.

A peine le temps de quitter le Maquis que des ‘Alors regarde’ résonnent sur tout le site, l’affluence en mouvement reprenant déjà en choeur les refrains. C’est effectivement Patrick Bruel qui achève cette cinquième édition des Solidarités. Plus besoin de présenter cette superstar française qui rallie devant la scène de l’Esplanade toutes les générations. 22 ans que le chanteur d’origine algérienne n’a plus foulé les terres namuroises. Et il fait savoir que pour lui, c’est un manque. Il reprend surtout des grands classiques qui l’ont propulsé aux sommets de la chanson française. Si l’émotion est toujours aussi présente, l’énergie semble s’être un peu envolée, comme la jeunesse de l’artiste. Il est vrai qu’à l’approche de ses 60 balais, l’époque des révoltés « Rock, Haine, Roles » ou des nostalgiques « Musique vieille » est loin derrière lui. Il met bien du coeur pour insuffler de l’énergie à son set. Et la communiquer au public. Mais juste après la reprise, le souffle est un peu plus difficile. Il est vrai que cette mini tournée n’était pas prévue et n’a pas laissé à Patrick son temps de préparation physique habituel. Musicalement, l’expérience lui permet de gérer et d’offrir un spectacle de qualité. Un « Casser la voix » bien placé opère toujours son petit effet. « Une place des grands hommes » berce par sa nostalgie heureuse. Mais aussi des « Maux d’enfants » qui touchent. C’était le lot proposé par le grand Patrick. La connexion et la communion entre l’artiste et le public restent toujours très fortes. C’est qu'il ne fait pas que bien chanter, il sait aussi parler. Et après autant de temps sans côtoyer les Namurois, Patrick Bruel avait bien du mal à abandonner la scène belge, pays qu’il affectionne depuis tant d’années.

Un dimanche grandiose qui place la barre très haute pour les futures éditions. On regrettera cependant, la programmation de Puggy comme tête d’affiche, au détriment de Cali ou Tryo. Ce dimanche a été placé sous le signe de l’engagement d’artistes, d’échanges dingues avec le public, de confirmations ‘live’… Les Solidarités ont établi un record d’affluence de manière assez méritée tant l’organisation et l’affiche étaient excellentes. Bien sûr, à l’avenir, il reste encore quelques soucis logistiques à régler ; mais les Solidarités ont vraiment inscrit, en cinq ans, leur nom aux festivals wallons. Bref, une cinquième édition des Solidarités qu’on pourrait qualifier de ‘référence’…

(Organisation : Solidarités)

samedi, 26 août 2017 03:00

Solidarités 2017 : samedi 26 août

Cette cinquième édition des Solidarités confirme l’ampleur prise par ces Fêtes au sein du paysage des festivals. Record d’affluence, affiche de plus en plus attrayante, site agrandi… Une fois de plus, la Citadelle de Namur affichait toute sa splendeur afin de satisfaire tous les goûts et toutes les saveurs. Théâtre, conférences, animations pour enfants et bien sûr musique. Retour sur quelques concerts d’un festival qui pourraient marquer un tournant dans son existence…

On entre directement dans la soirée de samedi puisque c’est par Broken Back que commence ce petit tour d’horizon. Ses débuts, Jérôme Fagnet, les accomplit depuis son lit d’hôpital sur lequel il est cloué, suite à un déplacement vertébral. Afin de mieux supporter sa convalescence et la douleur qui le tenaille, il se plonge dans la musique, et adopte le patronyme Broken Back, pour concrétiser son projet et son histoire qu’il est venu partager aux Solidaires. Si le Breton semble avoir bien compris comment être totalement dans l’air du temps, son univers se révèle très stéréotypé, peuplé de clichés, peu imaginatif et sans grand impact. Il ne parvient jamais vraiment à faire décoller l’ambiance. Il faut dire qu’il ne peut compter ni sur un répertoire original et emballant, ni sur une voix remarquable et encore moins s’appuyer une vraie prestation scénique. Affirmer que ces quelques dizaines de minutes passées auprès de Broken Back étaient désagréables serait cependant fortement exagéré, mais il ne marquera pas de si tôt la scène de son empreinte. Peu de chance que l’Esplanade se souvienne de lui.

Julian Perretta va apporter un peu plus d’énergie et de voix sur les planches du maquis. Les spectateurs sont d’ailleurs un peu plus nombreux devant ce podium. La meilleure arme du Londonien s’appuie sans doute sur un répertoire assez riche de diversité et permet de cacher parfois la carence en qualités scéniques. Ses effets vocaux manquent de naturel et poussent doucement vers l’agacement. Parce qu’il chante davantage pour lui-même que pour le public aussi. On l’écoute un peu sans l’entendre. Le set de Julian est d’honnête facture, sans plus.

La première tête d’affiche de la soirée va donner un coup de fouet à cette première journée des Solidarités. Puggy dévoile un univers, paramètre tellement crucial en live, au sein duquel il entraîne les spectateurs. Une certaine classe émane du trio, et tout particulièrement de Matthew, dont le costume de couleur rouge et noir pourrait servir lors d’une demande en mariage. Finalement, c’est sans doute ce Graal que tout artiste de scène cherche à atteindre. Cette alchimie, cette union sacrée entre les musicos et l’auditoire. Et manifestement, l’envie de donner est bien présente. Le plaisir pris par les compères transparaît clairement et renforce celui de la fosse. Puggy prouve qu’il mérite les espoirs placés en lui. Mais au bout d’une heure, la montre commence à démanger le poignet et à attirer le regard. Le concert semble perdre de la vitesse, tire quelque peu en longueur. Motif ? L’aspect un rien trop ‘bon élève’, trop scolaire du groupe. Le show manque de folie, de surprises. C’est réglé comme du papier à musique. Un peu trop ! Et trahit l’inexpérience de Puggy. Le groupe adopté par le public belge va devoir encore bourlinguer quelques années avant d’atteindre son plein potentiel et se lâcher un peu plus. Mais en attendant ce petit plus, il est encore un peu léger pour figurer en tête d’affiche. D’ailleurs, si on compare ce concert à celui de Louise Attaque, accordé à la même place et à la même heure, l’an dernier, il n’y a pas photo : celui de la bande à Gaëtan Roussel éclatait de son talent les Solidarités.

Première année que la soirée du samedi se prolonge sur les premières heures dominicales. Pour la circonstance, Lost Frequencies est chargé d’une double mission : terminer le samedi en beauté et galvaniser les festivaliers de retour le lendemain. Et si le live DJ n’est pas forcément toujours le plus sexy, dans la discipline, Lost Frequencies tire plutôt son épingle du jeu. Un répertoire assez accessible au tout public. Pas de chichis dans le look. Ce qui ne l’empêche pas ‘d’avoir une gueule’, une prestance derrière les platines… Felix De Laet, de son vrai nom, est clairement investi dans l’animation de sa soirée et partage auprès de son auditoire. Reste que ce genre de prestation ne ravit pas forcément le public familial namurois. Ce qui explique l’heure très tardive de la programmation.

La journée de samedi aura surtout proposé des artistes émergents, dans l’air du temps. Malgré les fortunes diverses, dans l’ensemble, la journée est montée en puissance, même si la puissance live a peut-être été le point un peu plus faible de ce samedi, vécu au sommet de la Citadelle.

(Organisation : Solidarités)

 

dimanche, 27 août 2017 12:07

Tigre

Après avoir poussé « Le chant de la colère », en première partie de divers groupes, dont Mass Hysteria, Darcy propose son premier album. Intitulé « Tigre », il aligne douze titres qui ne resteront certainement pas gravés dans l’histoire de la chanson. Tout commence par une « Armageddon ». Un morceau qui pourrait sortir des débuts de BB Brunes, mais en plus criard. Les hurlements sont très énervés, mais au final, ne racontent pas grand-chose. Aligner les vulgarités ne sert pas forcément un texte susceptible d’envoyer du lourd. Bien au contraire, Darcy prouve par ces déroutes langagières, sa faiblesse à coucher sur le papier ses idées révoltées. Il vomit presque parfois ses lyrics, en oubliant que chanter, c’est aussi communiquer de l’émotion à celui qui les écoute. Pour mettre des tripes dans une chanson, il ne suffit pas de se casser à la voix en braillant. On trouve parfois l’un ou l’autre rythme sympathique comme sur « Mitraillette ». Mais l’ensemble reste bien fade. La fin de parcours adoucit quelque peu la sévère note accordée à cet LP. Grâce à son aspect mélancolique et plus doux, « La Janais » fait du bien, permet de respirer dans ce disque où l’excès est roi. Mais pour l’écriture, on dirait presque un ersatz de Damien Saez. Reste encore potentiellement « Paris » qui mérite une écoute, bien que le sujet ne soit pas franchement capital…

 

Indochine reviendra, après quatre ans d'absence, avec un nouvel album le 8 septembre prochain. "13" aura la lourde tâche de succéder à "Black City Parade" qui avait conquis le public. Mais en attendant, il y a déjà de quoi se régaler avec le clip du premier single "La vie est belle" . L'Italienne Asia Argento, réalisatrice, aligne des images belles, fortes, violentes qui peuvent parsemer une vie. Cela peut quelque peu rappeler ce que Xavier Dolan avait fait pour "College Boy" . Comme Nicolas Sirkis le chante, "La vie est belle et cruelle à la fois". La chanson, elle, est composée par Mickey 3D.

Quatre ans que Gary Numan n'avait plus donné signe de vie depuis "Splinter". Un record dans la longue liste des désormais 22 albums studio. Un parcours qui avait commencé avec "Tubeway Army" en 1978. Presque 40 ans après ce premier fait d'armes, le Londonien posera dans les bacs son nouvel opus "Savage: Songs from a broken World". C'est dans un monde post-apocalyptique qu'il emmènera son public. Lorsque Numan était en écriture, Donald Trump était élu Président des Etats-Unis. Cette élection a alors influencé son choix et l'a dirigé vers cette idée d'apocalypse climatique. 

La sortie est prévue pour le 15 septembre alors que la tournée européenne passera par la Belgique et le Dépôt de Louvain le 19 octobre.

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