Dorian Sorriaux croit au changement…

Guitariste-chanteur dans l’univers du psyché/folk, Dorian Sorriaux a sévi comme guitariste au sein du groupe suédois Blues Pills. Il s’émancipe en explorant de nouveaux univers musicaux, et notamment à travers un folk plus acoustique et des textes plus…

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Gaëtan Dewilde

Gaëtan Dewilde

L'histoire de Monsieur Lune est liée à celle de Renaud. Sa maman a notamment été son attachée de presse entre 1978 et 1983, l'accompagnant de "Ma gonzesse" jusqu'à "Morgan de toi". On peut aussi citer son beau-père, "photographe de l'Olympia" qui a fait la pochette du live "Un Olympia pour moi tout seul". C'est donc avec beaucoup d'amour pour Renaud Séchan que Monsieur Lune s'attaque à son répertoire. Et il veut mettre en avant la fibre sociale de l'artiste, pas de "Mistral gagnant" donc mais des chansons comme "Deuxième génération", "Laisse béton" ou encore "La chanson du Loubard". "Renaud pour moi tout seul" sortira le 23 juin et succède, quatre ans après, à "Il pleut des luges".
mercredi, 07 juin 2017 01:05

"Ma peau aime" Alma

Alma sera du côté de Bruxelles le 15 juin prochain pour la promo de son premier album "Ma peau aime". La représentante française à l'Eurovision s'est entourée d'une équipe conséquente: Nazim (Amir, Kendji, Yannick Noah, Claudio Capéo), David Gaetgno (Céline Dion, Louane), Pierre Jaconelli (Benjamin Biolay, Johnny Hallyday), Renaud Rebillaud (Maître Gims, Black M), Les Skydancers/We are I.V. (Frero Delavega, Vianney), Franck Authié (Irma, Greg June) ou encore Jeremy Poligné (Julie Zenatti...). Son clip "Requiem" comptabilise plus de 4,5 millions de vues.
mercredi, 07 juin 2017 00:44

Un premier album solo pour Peter Perrett

Peter Perrett , ancien leader de "The Only Ones", propose un premier album solo. "How the west was won" sortira le 30 juin prochain. Le titre éponyme offre un clip et une chanson aux allures nostalgiques. L'elpee fait la part belle à la famille avec notamment des chansons d'amour que l'artiste dédie à sa femme avec qui il est marié depuis 47 ans. Sans oublier que ses fils l'accompagnent aux instruments. Par ses textes, il remet aussi en cause le monde actuel.

  Tracklist:

1. How the west was won
2. An Epic story
3. Hard to say no
4. Troika
5. Living in my head
6. Man of extremes
7. Sweet endeavour
8. C Voyeurger
9. Something in my brain
10. Take me home

jeudi, 01 juin 2017 00:01

The Red F fait preuve de doigté

The Red F , c'est le projet solo de Tim Burns, échappé provisoire de Phantom Buffalo. Mais "Balm of Gilead" ne manque pas pour autant de personnalité. Il est doté d'une certaine étrange présence fantomatique, d'un côté psychédélique. "Fingers" montre tout le doigté de l'artiste, comme une comptine minimaliste, entêtant, hypnotique.
Kevin Morby prend des accents profondément américains avec son nouvel album qui sortira le 16 juin prochain. "City Music" trouve son inspiration dans le Manhattan du milieu des années 70. Il est emmené par deux titres déjà parus: "Come to me now" et "Aboard my train" . Ce dernier fait écho au vécu du chanteur et "au moment où tu penses que tu ne reverras plus jamais quelqu'un et qu'il réapparaît".

Slowdive revient après une très longue absence. Leur dernier opus, "Pygmalion", datait de 1995! Après une séparation, Neil Halstead, Christian Savill, Nick Chaplin, rachel Goswell et Simon Scott ont décidé de jouer aux phénix et de faire renaître leur groupe de ses cendres. Et une tournée vient comme la cerise sur le gâteau de ce retour avec notamment un passage par le Botanique de Bruxelles le 7 octobre prochain.

Deux titres ont déjà été dévoilés: "Star Roving" et "Sugar for the pill" .

mercredi, 31 mai 2017 01:07

De Calm se jette aux alligators

De Calm a présenté son troisième album "Disparue Juliette". Et pour l'accompagner, le titre "Alligator" se pare d'un clip. Produit avec Mako, l'un des fidèles collaborateurs de Daho et avec la section rythmique de ce dernier, cet album vise à étendre l'harmonie amorcée avec les deux précédents: "Le film définitif" et "Amour Athlétic Club". Le premier absorbait le travail de réalisateur de Guillaume Carayol tandis que le second agitait son passé de footballeur sentimental. Des textes teintés d'une certaine noirceur portés par des mélodies pop qui font du bien.
mercredi, 31 mai 2017 00:57

Julien Doré dévoile son nouveau clip

Julien Doré a laissé le sort de son nouveau clip entre les mains d'un panda. Sa plage "Coco Câline" a donc désormais son clip qui est assez... original.

Damien Saez est en tournée avec son "Manifeste" . Ce qui ne l'empêche pas de créer en s'inspirant de la chaude actualité politique française. Son "Premier mai" rappelle un certain "Fils de France" , né au lendemain de la qualification pour le second tour de Jean-Marie Le Pen aux présidentielles de 2002. A l'époque il pensait que "l'heure était à la résistance" et le message n'a pas fondamentalement changé puisqu'il appelle "à ne rien lâcher" et à "garder le poing levé". Le second tour de la présidentiellese résumerait à un duel entre une "fachosphère qui vient toujours gangrener" et les "maquerelles du pognon".

L'engagement de l'artiste français ne faiblit donc pas et affirme que "Nous serons la lutte!".

mardi, 18 avril 2017 03:00

Le manifeste qui sonne la révolte…

Damien Saez n’a jamais été le plus tendre des chanteurs francophones. Mais ses textes onttoujours reflété un certain engagement et ressemblé à un appel à la révolte. Aujourd’hui, plus que jamais, ce côté rebelle se confirme. En ce moment, il « Manifeste » partout en France. Il a posé, le temps d’une soirée, ses revendications, en chansons, sur les planches de Forest National.

D’une douceur rude, rugueuse et aussi belle que ‘démangeante’, Saez fait un peu son cinéma, laissant le public seul face à une jeune fille au regard profond, projetée sur l’écran géant. Elle aussi est belle et sombre ; le noir et blanc accentuant chaque expression qu’elle affiche dans une justesse touchante. Mais surtout, elle dégaine les mots, aussi précisément qu’un cow-boy dégaine son colt ; comme lui, elle égratigne, elle blesse, elle frappe de plein fouet quiconque la regarde, l’écoute. C’est une poésie magnifiquement ténébreuse. Damien l’accompagne au piano, comme si une bande son prenait vie en direct.

« L’humaniste », extrait du « Manifeste », ouvre le bal. Un bal militant qui, pendant plus de trois heures, prend aux tripes, donne des envies de révolution. Un bal aussi où tout le monde n’entrera pas dans la danse, n’écoutant à priori que trop superficiellement les paroles de ces compositions toutes plus fortes les unes que les autres. Mais non Saez ne se prend pas pour un justicier, il n’est pas venu au bal, masqué. Il chante et crie parfois, son indignation. Et il invite chacun à l’accompagner.

‘Depuis le début de la tournée, on aimait bien, parfois on pouvait chanter 4h. Et puis Bruxelles… Ville européenne… Couvre-feu à 11h.’ Il provoque, il punche. Et ce n’est clairement pas de l’ordre de la remarque courtoise ; c’est plutôt une vraie pique, une lance.

Après un début de set placé sous des morceaux aux airs calmes, mais aux airs seulement, dans lequel l’artiste a donné aux « Enfants paradis » la « Fin des mondes », il offre quelque chose de plus rock grâce à « Betty ». Et avec elle, Damien s’emballe. Finies les berceuses, il balance, il envoie toute la colère qui résonne dans ses chansons, libérant toute sa puissance verbale. « Mon terroriste » va permettre aux spectateurs, venus festoyer, de se divertir, de bouger, de danser, bien aidés par un accordéoniste qui colore magistralement les compos, en choisissant le ton exact. Mais ce terroriste va aussi combler les autres, ceux venus pour écouter ce que le chanteur raconte, ceux qui savent qu’ils ne ressortiront pas, le cerveau et le coeur indemnes de cette soirée. Et cette division va être renforcée par un intermède provocant sur « Des p’tits sous ».

Saez règle ensuite ses comptes par une « Lettre apolitique ». L’ambiance est particulière. Ce n’est pas un Forest National complètement enflammé qui est face au chanteur. Un public en manque de repères, en manque de chansons phare de l’artiste. Jusque là, il a fallu se contenter « Des p’tits sous », de « J’hallucine » et de « Into the Wild ». Mais la suite rattrape quelque peu cette absence de répertoire plus ancien. Saez va ressortir de sa boîte l’elpee « J’accuse ». C’est un peu comme si l’assistance recevait enfin sa dose. C’est un soulagement, une peur qui s’envole. Il est vrai que rien n’est jamais sûr chez cet OVNI de l’industrie musicale…

Et puis arrive le double moment de consécration de cette soirée. La douce poésie de « Jeunesse lève-toi », non moins revendicatrice, emmène cette fin de spectacle dans une autre dimension. Mais comme chaque fois, l’incroyable « J’veux qu’on baise sur ma tombe » touche, émeut. Hallucinante poésie noire, extraordinaire moment d’osmose… Comme si cette chanson appartenait à chaque fan présent, comme si Damien Saez était un ami d’enfance. Les yeux se ferment, chacun se construit son image, bercé par cette mélodie reconnaissable entre dix mille. Une rivière noire a coulé pendant des heures, mais sa noirceur remonte, sa misérable pollution retourne d’où elle vient. La rivière se purifie, elle émet de nouveau son joli bruit, elle est de nouveau belle. Mais elle chuchote, elle supplie que cet épisode ne se reproduise plus, de l’aider à empêcher que la noirceur ne l’envahisse de nouveau. Il faudra veiller, rester vigilant, rester ouvert et, ensemble, combattre, ruser, se défendre de toutes les forces que la nature a procuré à chaque être de raison.

La très jolie clôture sur « Tu y crois » en deviendrait presque anecdotique. Une soirée pleine de merveilles.

Cette chronique a été sans conteste la plus difficile que j’ai eu à écrire. Je n’ai jamais autant effacé, recommencé, repris, hésité… Comment relater un moment unique sans se tromper, sans se laisser tromper par les mots? Comment vous expliquer toute la symbolique d’un jeune garçon qui monte sur scène pour lever le poing aux côtés de Damien ? Mon affection musicale est marquée depuis de nombreuses années par les oeuvres de Saez. Ce n’est pas le plus beau concert auquel j’ai assisté. Mais mes émotions, mes sentiments, mes réflexions lui disent merci. Mon coeur et mon cerveau fonctionneront mieux encore. Je suis ressorti de cette salle avec une profonde envie de révolte.

Enfin, ce ne sont pas ces raisons qui ont rendu difficile l’écriture. Non, pas du tout. J’ai eu honte. Honte de coucher de si pauvres mots pour en raconter de si beaux. Ceux de la plume même de Damien Saez. Il n’a pas la voix la plus attrayante de la chanson française ; mais bon sang, quelle qualité d’écriture, quelle justesse, quelle noirceur, et pourtant pleine d’espoir. Ses textes paraissent parfois débarquer d’un autre monde que celui dans lequel est ancré la musique d’aujourd’hui. Et ces paroles qui prennent vie ont encore tellement plus d’impact quand elles sont livrées en live. Il était impossible de lui rendre véritablement justice ici. Vu toute l’admiration que je lui porte, je m’en excuse…

(Organisation : Live Nation)

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