Ce n’est pas la fin pour Caesaria…

Thomas, Louis et Théo ont tissé leurs liens dès l'enfance, autant sur la pelouse du club de foot qu’autour du son. C’est la scène qui devient leur terrain de jeu favori, et ça se voit : leurs ‘live’ électrisent les corps et marquent les cerveaux au fer rouge.…

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Les décibels de Chatte Royal…

Le premier elpee de Chatte Royal, « Mick Torres Plays Too Fucking Loud », paraîtra ce 8 mars 2024. Fondé en 2020 par Diego Di Vito, Dennis Vercauteren et François Hannecart, et rejoint par Téo Crommen en 2021, il compte deux Eps à son actif, « Septembre », en…

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Dernier concert - festival

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Manu Chao - Bau-huis
Stéphane Reignier

Stéphane Reignier

samedi, 27 février 2021 10:13

M!NH$∆i, un artiste sans visage

M!NH$∆i est un one man band parisien, sans visage, utilisant des loops pour dispenser un rock industriel rugueux avec des pointes de sonorités électroniques. Un univers dont l‘épicentre est le live. Une figure toujours dissimulée ou hors cadre, à contre-courant d’une époque de la surexposition de soi.

Dans la lignée des ‘guitar heroes’ à la Jack White, Josh Homme ou St-Vincent, ce songwriter place les sons analogiques au premier plan. Le paradoxe d’une voix calme sur des riffs abrasifs, une poésie rock en français, où se mélangent métaphores et allégories, C’est la recette musicale de M!NH$∆i. Un artiste énigmatique dont les mystères n’ont pas fini de nous surprendre.

Le musicien vidéaste a posé les fondations de son univers exclusivement à travers le live. Quatre sessions tournées dans divers lieux Franciliens dont les premières vidéos ont été dévoilées en 2020. (« I.D.Ø.GR∆M’ » et « ∆U TØP »).

L’audio de ces quatre sessions a été regroupé pour constituer l’Ep « !NTRØ$€$$!ØN$ » qui sortira le 5 Mars prochain accompagné d’une nouvelle vidéo intitulée « Le Géomètre ».

Seul le titre « Sur mon épaule », dont le clip sera le dernier à être dévoilé, a été enregistrée en acoustique, sur un bateau.

Issu d’une session ‘live’, “ΔU TØP” est à découvrir

 

samedi, 27 février 2021 10:12

Johnny Mafia sentimental ?

Fondé en 2010 par quatre lycéens à Sens, pas tellement un berceau historique du rock, Johnny Mafia s'est construit au fil du temps une implacable réputation de groupe de scène. Et en deux albums et près de 250 concerts, il est parvenu à s'imposer comme figure de proue d'une nouvelle scène française qui n'en finit plus de surprendre.

Après un second opus enregistré par Jim Diamond (The White Stripes, The Fleshtones, The Sonics), largement plébiscité par la presse spécialisée, c'est vers la pointure locale Kris Banel, derrière les manettes de nombreux excellents disques punk rock français, que le groupe se tourne pour préparer la suite, enregistrée au studio Warmaudio, au printemps 2020.

Composé sur une période bien plus resserrée que leurs disques précédents, le bien nommé « Sentimental » y gagne en cohérence comme en intensité.

Le groupe s'éloigne un peu du garage/rock qui caractérisait ses précédents disques, et laisse plus de place à des influences majeures de longue date, Pixies et Breeders en tête. Sous de puissants murs de guitares qu'on penserait tout droit sortis d'une époque où MTV était encore synonyme de coolitude, le groupe empile des titres furieux aux refrains indélébiles, empreints d'une étonnante sensibilité pop qui donne tout son sens au titre de ce nouvel opus. Et s'essaie à quelques judicieux arrangements sans perdre de vue l'essentiel.

« Sentimental « est l'un de ces elpees dont on ressent, à l'écoute, que le groupe savait exactement où il voulait aller, et qu'il a su s'en donner les moyens.

Un disque d'indie rock spontané, décomplexé et particulièrement jouissif, un véritable classique instantané comme il n'en sort pas tous les jours en France.

« Sentimental » paraîtra le 21 mai 2021, en digital, vinyle et CD. 

En attendant, plongez-vous dans l’univers de « Sleeping » ici

Alice Spa vient de publier son 2ème single, « Moi Pas Jalouse », morceau qui figure sur son second Ep. Intitulé « Élan » il marque son évolution mais surtout une volonté de littéralement s'élancer vers de nouveaux horizons.

Les textes sont intimistes et les compos résolument pop à l'instar de « Tes Mots d'Amour », mais le tout est teinté de touches électro, sous la houlette de la productrice Le Manou.

Le clip de « Moi Pas Jalouse », est à découvrir

mardi, 09 février 2021 15:57

Cavale

Véritable touche-à-tout, Cali multiplie ses engagements, tant dans l’univers du théâtre, de la poésie, de la littérature que, bien sûr, de la musique. 

Pour concocter ce neuvième opus, le troubadour de la chanson française s’expose encore un peu plus en opérant un virage à 180 degrés. Surprenant quand même !

Transgressant ses propres codes musicaux, il apparaît aujourd’hui à travers un prisme électro-pop à mille lieues des pas de Léo Ferré, dans lesquels il marchait, en reprenant ses textes, dès 2018.

Bruno Caliciuri à l’état-civil, propose donc un disque à quatre mains découpé en onze chapitres qui s’inscrivent dans l’optique d’un véritable renouveau.

Bénéficiant du concours d’Augustin Charnet, réalisateur, compositeur et pianiste âgé de vingt-trois ans, il livre ici plus qu’un album, puisque « Cavale » constitue le troisième volet d’un triptyque au sein duquel figurent un livre (NDR : paru l’an dernier ‘Cavale ça veut dire s’échapper’ constitue par ailleurs la   dernière réplique de la pièce de théâtre Cowboy Mouse de Patti Smith, dans laquelle il a joué en 2014), mais aussi un court-métrage.

Les instruments organiques s’invitent tout au long de cet opus, soutenus par la voix singulière d’un Cali dont la verve est on ne peut plus prolifique et intimiste.

L’artiste traite de sujets qui lui sont chers : la quête de l’amour (« Une séparation »), l’obsession de la vie (« Je voudrais vivre heureux ») ou encore l’absence du père (« Mon fils, ma vie »).

Des thématiques qui viennent souligner une expression sonore où les guitares foisonnent, les nappes de synthés se lâchent et le drumming cogne, dans l’esprit de la pop anglo-saxonne.

Lumineuses, les plages de cet LP sont humanistes, mais surtout profondément humaines. Particulièrement introspectif, nostalgique même, Cali confesse avec une sincérité désarmante tout en affichant un bel élan d’empathie, ce qu’il connaît au fond le mieux : lui-même ; tout en regardant dans le rétroviseur les 15 dernières années de sa vie…

mardi, 09 février 2021 15:54

Mesdames

Depuis la nuit des temps, elles nous élèvent, nous encadrent, nous enivrent de leur amour, nous soutiennent au quotidien et sont devenues les véritables confidentes de l’homme. Paradoxalement, pourtant, elles font encore trop souvent l’objet de brimades et d’injustices infâmes.

Elles, ce sont les femmes. Toutes les femmes ! Chacune dans son individualité. De Rosa Parks à Simone Veil, en passant par nos femmes ou nos mères. Celles qui impactent immanquablement nos vies à travers des gestes, une grande dose d’affection, une oreille attentive ou parce qu’elles ont consacré leur vie à défendre une cause juste et noble.

Grand Corps Malade, devenu slammer (presque) par accident, leur rend un hommage vibrant à travers un album concept !

Lui qui a toujours été attentif à la condition féminine, s’entoure ici d’une brochette aussi riche que variée, jonglant aussi bien avec les âges que les styles.

Réunissant donc pas moins de neuf talents d’horizons différents, tant du côté du monde de la chanson (Sanson, Louane), de la musique (Julie et Camille Berthollet) ou du cinéma (l’actrice Laura Smet), sans oublier les jeunes artistes émergents (Manon), Fabien Marsaud réussit ici un exercice de haut vol fait d’échanges multiples et d’histoires éclectiques.

Propulsé par la ballade lacrymale « Mais je t’aime », issue de l’imagination fertile de Camille Lellouche, GCM ne se contente pas de parler des femmes, il les entend à travers une multitude d’histoires qui ont le plus souvent été écrites à quatre mains pour mieux recentrer les différences au centre du débat dans chacune des chansons.

Le Français qui se démarque depuis près de quinze ans maintenant de ses contemporains, en proposant des textes engagés, ne fait pas exception à la règle, à l’instar de « Pendant 24H », interprété en duo avec Suzane, qui s’imagine si hommes et femmes se retrouvaient dans le corps du sexe opposé le temps d’une journée. Ou lorsqu’il dénonce l’inégalité des chances (« Les enfants du désordre »)

Deux ans après la sortie de « Plan B », un an après celle de son film (‘La vie scolaire)’, salué unanimement par la critique, le septième opus studio, intitulé tout naturellement « Mesdames », est un véritable chef d’œuvre décortiqué en dix chapitres.

Plus qu’un disque, un plaidoyer pour la défense des droits féminins. Un disque enjoué par et pour des femmes ébranlant (enfin) une hégémonie masculine encore trop présente dans notre culture.

Bref, comme il le dit si bien, l’avenir appartient à celles que l’on aime trop…

mardi, 26 janvier 2021 17:01

Françoiz Breut sans confession…

Françoiz Breut, chanteuse, autrice, illustratrice, plasticienne et dessinatrice sortira son septième elpee, « Flux Flou de la Foule », le 9 avril prochain.  

Connue autant pour son travail que ses nombreuses participations (Dominique A, Yann Tiersen, Calexico, entre autres), ce nouvel opus est né de sa soif d'expériences musicales inédites. Toujours en compagnie de Roméo Poirier et de Marc Mélia, elle signe un album électrique et organique, aux textes se baladant de Bruxelles à Cherbourg.

Réalisé par Simon Vanrie (Bertrand Belin, Girls In Hawaï, Nicolas Michaux ...), le clip de « Mes péchés s’accumulent » est d'une grande sensualité. Le dépouillement, les jeux d'ombres et de lumière, la chorégraphie le rend absolument hypnotique. Et il est à découvrir

 

Tour récemment, Gabriel Rios a officiellement annoncé la sortie de son nouvel album. Baptisé "Flore", il s’agit d’un éloge à la musique d'Amérique latine et des Caraïbes. Ces chansons rappelleront plus exactement la jeunesse de son père et de son grand-père qui auraient certainement adoré entendre ses reprises.

« Flore » n'a pas pour simple vocation de rendre hommage aux vieux classiques latinos. C'est un album latino créé dans la solitude et l'exil, non seulement parce qu'il a été conçu pendant la pandémie de l'année dernière, mais également parce que Gabriel Rios jette un regard, sans doute pour la première fois, sur ce qu'il reste de son passé et de ses racines.

Issu de ce futur elpee, le single "La torre" nous réserve une collaboration avec Devendra Banhart, une chanson que Rios a lui-même écrite.

C'est l'une des compos les plus rythmées de l'album, mais l'atmosphère festive est trompeuse. « La torre » évoque en effet des images qui se réfèrent à l'ancienne carte de tarot du même nom. Rios et Banhart semblent bien insouciants en chantant la disparition imminente de cet édifice désuet, la crise et la libération. On pourrait s'en sortir après tout.

https://www.facebook.com/gabrielriosofficial/videos/220016073072268/

mardi, 26 janvier 2021 16:58

Birdpen, à voir et à revoir…

Birdpen est un duo britannique réunissant le chanteur/guitariste Dave Pen, également impliqué au sein d’Archive, et le claviériste/guitariste Mike Bird. Son nouvel elpee, « All Function One », paraîtra ce 15 mars 2021. Ce sera son 6ème. Une œuvre qui abordera des sujets tels que l’isolement ou encore la peur du monde extérieur.

En attendant, il nous en propose un second extrait. Intitulé "Invisible", il est également paru en clip vidéo, et il est à découvrir

mardi, 26 janvier 2021 16:57

Un groupe qui ne manque pas d’air !

Alors que toute une tournée s'annulait, Boulevard des Airs a pris les choses en main et voulu colorer les mois qui venaient.

Du confinement sont nés plusieurs duos, et cette envie d'en faire un album. De l'été qui suivait sont nés beaucoup de mots, de mélodies, et d'envies de créer.

C'est au final un album hybride de plus de 24 titres qui verra le jour. Une partie, toute en partages, revisite le répertoire du groupe. Une autre nous plonge dans son histoire et son univers à travers une œuvre réunissant 12 titres inédits, inattendus.

Des invités ont participé aux sessions de "Loin des yeux " ; et notamment Jeremy Frerot, Vianney, Lola Dubini, Claudio Capéo, Gauvin Sers, Tibz, Yannick Noah, Doya, Patrick Bruel et Tryo. L’elpee paraîtra ce 19 février 2021.

En attendant, découvrez « Et nous vraiment » ici

mardi, 26 janvier 2021 16:55

C’est bon pour RoSaWay…

RoSaWay, c'est la rencontre entre 2 artistes issus de 2 univers musicaux qu'à priori tout oppose : le classique et le blues. 

Aussi surprenant qu'élégant ce duo nous propose une pop ‘feel good’ colorée, groovy et résolument moderne, portée par la voix suave et puissante de Rachel. 

Son second Ep, "Dreamer", est paru le 9 octobre dernier. Son nouveau single s’intitulera "Good For You".

C’est sous forme d’une ‘live session’ que RoSaWay présente ce nouveau single.  En offrant ce format le plus proche du concert, le duo souhaite permettre au public de découvrir la formation sur scène, dans son élément !

Ce titre, inspiré par le New Orleans, laisse ici une très large part aux deux instruments centraux : la flûte traversière aux gimmicks entêtants et la batterie à la partition endiablée ! N’oubliant pas l’essence de son projet : le mélange de sonorités acoustiques et électroniques, RoSaWay ne se refuse pas l’usage de machines (loopsation, drum pad, synthé…).

Porté par la voix au timbre chaud et un tantinet gospel de Rachel, « Good For You » nous plonge dans un univers métissé, joyeux, au langage émaillé d’expressions argotiques du Mississipi où l’ironie est le maître-mot.

Le duo s’autorise même un clin d’œil au bluegrass, autre style musical qu’il affectionne particulièrement, dans la partie centrale de cette live session.

En attendant la sortie du clip de "Good For You", prévue pour le 4 février 2021, celui de « Dreamer » est toujours disponible et de « On your way up », ici

 

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