OK Panda s’intéresse à la psychiatrie…

Après avoir publié un premier Ep intitulé "Perspectives", fin 2022, qui lui avait permis de fouler des salles comme le Cirque Royal, le Bota ou encore le Belvédère, le quintet bruxellois Ok Panda a sorti son second, "Chasing home", ce 20 février 2024. Dès la…

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Dernier concert - festival

Vive La Fête - 11/04/2024
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Jorge Ben Jor

23

Agé de cinquante-quatre piges, cet artiste brésilien compte, à son actif, trente albums de musique d'ambiance sud-américaine, en autant d'années de carrière. Jorge a même inspiré bon nombre d'artistes de variétés, parmi lesquels figurent Rod Stewart et Nicoletta. Son style? Un cocktail de bossa nova, de funk, de samba, de rock, d'afro pop et de rhythm’n’blues qui sert de prétexte à la danse et au music hall…

 

Ed Alleyne-Johnson

Ultraviolet

Violoniste talentueux et inventif, Ed s'est révélé au sein de New Model Army. Il y est resté quatre ans, période au cours de laquelle il s'est attaché à se forger un style et à perfectionner les spécificités de son violon électrique. Un instrument qu'il a confectionné lui-même et qui lui permet, à l'aide de la technologie moderne, d'atteindre une palette de nuances particulièrement ample. A un tel point que très souvent les sonorités flirtent avec celles des cordes d'une guitare électrique. Et pourtant, nonobstant le recours à l'électricité et la sophistication des arrangements, depuis qu'il a embrassé une carrière individuelle, Ed semble vouloir épouser une forme musicale plus classique. Pensez au single diffusé régulièrement, au début de cette année, sur les ondes radiophoniques. Une composition instrumentale, toute en pastel, aux vertus minimalistes proche d'un Durutti Column; un morceau remarquable qui ne parvient malheureusement pas à irradier les neuf autres fragments de cet "Ultraviolet"... en demi-teinte. Contentez vous du single !

 

Freedy Johnston

This Perfect World

En général, l'éclosion d'un artiste rock apparaît lors de la sortie de son troisième album. Curieusement, ce chanteur compositeur issu du Kansas semble avoir atteint son apogée dès 1989, c'est-à-dire lors de la sortie de son tout premier elpee, "Time For a Change". Pas que les deux suivants soient de mauvaise facture, mais ils semblent avoir perdu ce qui faisait la force de ses débuts : la créativité et l'énergie. Freedy se contente aujourd'hui de seriner des ballades délicatement tressées dans la mélodie pop, des ballades qui redessinent de fatales histoires d'amour sur la mémoire de la mélancolie, des ballades qu'il chante d'une voix rauque et nasale. Mais à l'image du single "Bad Reputation", elles ne parviennent jamais à nous transporter dans ce soi-disant "Perfect World"...

 

Jethro Tull

The very best of

Jethro Tull a rencontré une énorme popularité au cours des seventies. Drivé par Ian Anderson, personnage excentrique et saisissant qui insistait sur l'aspect satirique des choses en jouant de la flûte d'une manière peu conventionnelle, cet ensemble insulaire est aujourd'hui à la tête de près de vingt albums, sans compter les compilations, devenus pour la plupart des best-sellers. Difficile dans ces conditions de concocter un " Very best of " sans faire des mécontents. Car si la période concernée, choisie entre 68 et 82, nous semble la plus judicieuse, avec notamment "Bourée", "Aqualung", "Locomotive breath", "Living in the past", "Minstrel in the gallery", "Songs from the wood" et autre "Bungle in the jungle", nous ne pouvons que regretter l'absence de classiques comme "The witch's promise", "Sweet dream" et "Nothing is easy"… Qui a dit rien n'est facile ?

The Jesus Lizard

Down

Bien que responsable de quatre elpees à ce jour, Jesus Lizard n'est sorti de la zone crépusculaire du rock indie qu'en 1993 ; et par la grâce d'un single partagé avec Nirvana. ("Puss/ On the Guilt"). Depuis, la popularité du combo n'a fait que croître. Et ses tournées se multiplier. Groupe de scène par excellence, Jesus Lizard semble cependant moins efficace en studio. Produit par Steve Albini, ce disque en est probablement une juste démonstration. Toute l'intensité délinquante, orgiaque, farouche, malveillante semble contenue dans une poubelle métallique. Et comme David Jowes ne parvient pas à en faire sauter le couvercle, cette intensité demeure "Down". A l'intérieur si vous préférez…

 

The Iguanas

Nuevo Boogaloo

Vu son patronyme, vous imaginez aisément que ce groupe yankee avoue des références chicanos. Pourtant les Iguanas sont originaires de la Nouvelle-Orléans, en Louisiane, et pas de le Californie ni du Texas. Ce qui explique sans doute pourquoi ses spécificités latines sont chargées à la fois de tex mex (Los Lobos), de rhythm’n’blues (Neville Brothers), de swamp (Willy Deville), de boogie (Creedence Clearwater Revival) et de musique ethnique antillaise. Produit par le vétéran Justin Niebank (Blues Travellers, Freddy Jones, Ian Moore), "Nuevo Boogaloo" palpite au rythme des sonorités colorées, sensuelles, exotiques, reptiliennes, épicées d'accès de cuivres et fugitivement traversées d'un accordéon bohème...

 

Idaho

Year After Year

Tout comme chez American Music Club et Red House Painters, la musique d’Idaho parcourt des climats sombres, tragiques, tourmentés. John Barry et Jeff Martin en sont pourtant les seuls et uniques concepteurs. Un duo qui se partage équitablement les instruments; le rôle de chanteur étant cependant dévolu à Jeff (pas celui de Brel, bien sûr!). Malgré sept années d'existence, ces Californiens (Los Angeles) n'en sont qu'à leur premier album. Un opus composé de douze fragments vibrants, douloureux, chargés de passion. Les cordes puissantes, distordues de guitare s'écrasent inexorablement sur la mélodie, la basse funéraire (Joy Division, Sisters Of Mercy) cloue littéralement le tempo, alors que la voix de Martin, à l'image de celle d'un Kozelek ou d'un Eitzel, dérive, vacille, puis soudain se relève en hurlant d'intensité. Pourtant, s'il y a de la douleur dans la musique d'Idaho, il y a également de l'espoir. De l'espoir qui renaît, un peu comme après un violent orage ; lorsqu’après avoir subi les foudres du ciel, la nature forme un arc en ciel de mélancolie...

 

Itch

Pull the wool

Itch (à vos souhaits!) est profondément chagriné par les abus perpétrés au sein de la recherche génétique. Vivisection, industrialisation, manipulation, commercialisation, sont des thèmes qu'il développe dans ses chansons. Et les justifie dans une glose plus que fastidieuse, à l'intérieur de la pochette. Ce qui explique sans doute pourquoi la musique, tantôt punkysante, tantôt filmique de cet ensemble, n'a d'autre fonction que servir de support à son engagement éthique.

 

Inspiral Carpets

Devil Hopping

Après sept ans, une quinzaine de singles et trois albums, Inspiral Carpets a décidé de replonger dans son passé. Pas celui qui l'a amené à fréquenter Happy Mondays et Stone Roses au sein du mouvement house mancunien. Non. Celui qui, en 1990, lui a permis de négocier avec beaucoup de talent son premier elpee "Life". "Devil Hopping" renoue ainsi avec la tradition garage mid sixties réminiscente des Searchers et de Question Mark & The Mysterians ; et en extrapolant avec le psyché pop de Julian Cope. Claviers omniprésents, tourbillonnants, guitares trébuchantes, crépitantes, tempo enlevé et voix aigre de Tom procurent à l'expression mélodique une coloration à la fois rafraîchissante et redoutable. L'œuvre s'ouvre ainsi sur un titre impitoyable, colérique, né de la plume du bassiste Martyn Walsh. Une chanson qui vient d'hériter d'une nouvelle version sur Ep. Une version plus percutante, plus féroce, plus punk pour laquelle Mark E.Smith (Fall) partage le chant avec Tom. Mais une version qui ne figure malheureusement pas sur le CD. C'est d'ailleurs la seule réserve que nous émettons à l'égard de ce morceau de plastique, tout bonnement épatant!

 

Infectious Grooves

Groove Family Cyco

Dans le domaine du trash funk metal, Infectious Grooves fait aujourd'hui un véritable tabac aux States. Et en marchant sur les traces de Rage Against The Machine et de Red Hot Chili Peppers, il ne fait aucun doute que la formation californienne (Los Angeles) risque fort, d'ici peu, d'embraser le Vieux Continent. Il faut même se demander si son expression n'est pas plus pure et plus efficace, car tout au long de ce "Groove Family Cyco", elle ne tolère aucune concession à la ballade ou à la pop. La tension y est permanente, stimulée par les accords de basse convulsifs, infernaux, mais techniquement impeccables, de Robert Trujillo et entretenue par la voix aride, courroucée de Mike Muir... personnages célèbres pour avoir sévi chez Suicidal Tendencies, pour ne rien vous cacher...