La disparition de Gelatine Turner…

Gelatine Turner, c'est un projet chanson porté par deux frères, Pierre au son et Romain au chant. Ensemble ils composent une chanson hybride entre pop et alternative. « Disparaître », c'est une marche hypnotique, un souffle qui s'emballe, une perte de repère…

RIVE sous tension…

Entre la nuit et le jour, RIVE propose "Tension", un 4ème extrait de son album…

logo_musiczine

Un Pycholove pour soigner Hoboken Division…

Issu de Nancy, Hoboken publiera son troisième long playing, « Psycholove », ce 14 février 2024. Cette formation est parvenue à teinté son garage/blues/rock râpeux, glacial, furieux et authentique de psychédélisme. En attendant, cette sortie, le groupe a…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

Shaka Ponk - 14/03/2024
mass_hysteria_ab_16

Frank Black

Teenager Of The Year

Deuxième album solo pour l'ex-leader des Pixies. Et première constatation, il est double. Enfin presque, puisque le second morceau de plastique se résume à trois versions différentes du single "Headache". Soit un total général qui s'élève à vingt-cinq fragments. Avec ou sans boulier compteur!... Si "Teenager Of The Year" affiche encore certaines spécifications propres au défunt et mythique groupe bostonien (ligne de basse menaçante, riffs de guitare vicieux, corrosifs, breaks vertigineux, changements de tempo, vocal écorché), il faut regretter que la plupart des compositions semblent avoir perdu une bonne dose de leur adrénaline. Au profit d'un popcore arrosé de claviers rognés ou allègres, enrobé d'arrangements de cuivres, voire épicés de twang hawaïen, de country, de reggae ou de romance. Attention, cet opus reste d'excellente facture, mais les inconditionnels des Pixies auront l'impression que la matière première a été passée à l'attendrisseur...

 

The Black Crowes

Amorica

Le nouvel album de cet ensemble géorgien nous semble toujours aussi contaminé par le heavy rock de la fin des sixties et du début des seventies. En particulier par celui que pratiquait, à une certaine époque, les Allman Brothers, le Free, les Small Faces, Humble Pie et consorts. Et le quintette a beau clamer son innocence, pour la troisième fois, il vient d'être pris en flagrant délit de revivalisme. Pourtant, les musiciens sont de véritables virtuoses. Et le chanteur possède un timbre vocal savoureusement sauvage, abrasif et écorché. Mais au lieu de tirer parti au maximum de ce potentiel pour tramer une texture mélodique solide, les membres de Black Crowes se contentent de rivaliser dans la performance technique. Et pourtant, ils sont capables d'accorder leurs violons (!), comme sur le titre qui ouvre l'elpee, "Gone". Mais c'est tout ! Les onze compositions suivantes s'étiolent au fil du blues, du metal, du boogie, du country ou du gospel...

 

Biohazard

State Of The World Address

Groupe de metal funk par excellence, Biohazard vient d'enregistrer son troisième opus. Sous la houlette d'Ed Stasium, producteur des Ramones et de Living Colour. Le groupe a, par ailleurs, bénéficié du concours des rappeurs de Cypress Hill pour le meilleur titre de l'album, "How Is It". Bien dans l'air du temps avec son rythme contagieux, irrésistible et ses riffs de guitares irascibles, belliqueux, "State Of The World Address" manifeste inévitablement un engagement sociopolitique à travers des textes mordants, rageurs qui dénoncent les injustices raciales dont le peuple noir est encore et toujours victime aux Etats-Unis...

 

Sweet Billy Pilgrim

Billy Pilgrim

Billy Pilgrim n'est pas le nom d'un artiste solo, mais bien d'un sextet établi en Georgie (Atlanta) dont la musique s'inscrit dans la tradition country-folk américaine la plus pure. Un patronyme emprunté au personnage imaginaire d'un roman de Kurt Vonnegut. Ce qui explique sans doute pourquoi l'intérêt de ce disque, dont l'enregistrement a pourtant bénéficié de la collaboration de quelques requins de studio, et puis surtout de la production de Hugh Padghan (Police, XTC), repose essentiellement sur les lyrics. Des textes poétiques, profonds, relationnels nés des plumes conjuguées de Kristian Bush et d'Andrew Hyra. Une association indispensable à l'existence même du groupe, puisque ces deux musiciens se partagent également le chant et la guitare. Malheureusement, malgré la richesse littéraire incontournable, la solution ne parvient pas à s'extraire d'un format acoustique trop conventionnel...

 

Big Catholic Guilt

Judgement

Mini album (quatre titres et deux remixes) pour cet ensemble bostonien qui se réclame de Ministry et de Nine Inch Nails. Pas étonnant que le chanteur possède un timbre vocal aussi abrasif qu'Al Jourgensen. Côté ambiance, ce n'est pas beaucoup plus drôle. Rien que les illustrations de la pochette vous donnent un idée du climat qui règne tout au long de ce "Judgment". En médaillon figure le "Dernier Jugement" de Scroveni et à l'intérieur un extrait d'une peinture miniaturiste de Pol de Limbourg (Les Très Riches Heures). Des images plutôt négativistes qui transpirent également à travers des lyrics hostiles à toutes les formes de religion...

 

Betty Goes Green

Hand Some

Pour enregistrer son deuxième album ("Hunalaria"), ce quintet bruxellois avait bénéficié du concours de Mike Rathke à la production. Mike, si vous l'ignorez encore, assure à la fois les fonctions de guitariste et de coproducteur pour Lou Reed. Et figurez- vous que lors des sessions de "Hand Some", réalisées au studio RPM de New York, Lou est venu donner un petit coup de guitare sur "It's been a long time". Ce qui semble avoir décidé Robert Wasserman d'apporter sa collaboration à la basse pour un autre titre. "Lies", pour ne rien vous cacher (!). Bref, comme vous pouvez le constater, l'élite rock'n’rollienne de New York porte un intérêt certain à la formation belge. Et à l'écoute de ce "Hand Some", vous comprendrez aisément pourquoi. Pas de grunge, de pop ou de hardcore, mais un disque de rock urbain bien saignant, juteux, stoogien, reedien, entrecoupé de ballades semi-acoustiques insidieuses, sombres, presque velvetiennes...

 

Beck

Pay no mind

Bénéficiant du concours de quelques potes, parmi lesquels on retrouve Calvin Johnson de Beat Happening et Sect des Spinnanes, "One foot in the grave" s'intéresse surtout à la musique country traditionnelle. Celle de Woodie Guthrie et de Ramblin' Jack Elliott en particulier. Encore que cet opus soit incrusté de trois intermèdes acides, parfois dynamisés dans l'esprit de Syd Barrett, parfois oxydés par le blues. Des chansons essentiellement acoustiques qu'il négocie d'une voix nasillarde, proche d'un Ray Davies...

 

Beck

One foot in the grave

Nous vous avions expliqué, lors de la sortie de "Mellow Gold", que Beck prêchait un psychédélisme à multiples facettes, mais élaboré dans le sens le plus contemporain du terme. Sur cet opus, qui ne manquait pourtant ni d'imagination, ni de profondeur, il privilégiait le sens mélodique. Et ce "Pay no mind", qui en est extrait, épouse parfaitement cette perspective accessible. Mais ce single épingle également trois expérimentations avant-gardistes, prétextes à bruitages, distorsions en tous genres, collages, etc.

 

The Bats

Silverbeet

Tout comme les Chills, les Triffids et le défunt Go Betweens, ce quartet néo-zélandais cultive l'art du pop avec beaucoup de subtilité et de charme. Une pop redessinée par le ‘Postcard’ des Smiths voire d'Aztec Camera, dont le romantisme mélancolique et rêveur affiche une simplicité et une sérénité désarmantes. "Silverbeet" rassemble treize fragments savoureux. Treize chansons dont l'écriture imaginative semble héritée du mysticisme écossais. Treize mélodies acidulées, sculptées dans les cordes de guitares duales, scintillantes, cliquetantes de Kaye Woodward et de Robert Scott dont l'intensité contraste savoureusement avec la voix claire et suppliante dudit Robert...

 

Lou Barlow

23 songs

Avant de devenir le chanteur-guitariste de Sebadoh, Lou Barlow a transité par Dinosaur Jr pour y tenir la basse. Un séjour qui ne lui laissera pas un souvenir impérissable, pour ne rien vous cacher. Lou multiplie également, depuis plusieurs années, des expériences individuelles. Des travaux qu'il mène dans sa salle de séjour, à l'aide d'un quatre pistes, et qu'il convertit exclusivement en seven inches sur différents labels, aussi bien canadiens, français que yankees. Cet opus collige dix-huit chansons issues de ce répertoire et cinq inédits. Soit un total de "23 songs". Sous un profil acoustique, les compositions manifestent une sensibilité sombre, douloureuse, proche d'un Mark Lanegan voire de Mark Eitzel. Mais sous un format électrique elles s'égarent, faute d'affinement, dans l'approximation filandreuse...