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Dernier concert - festival

Zara Larsson 25-02-2024
Manu Chao - Bau-huis

Other Houses

Didactic Debt Collectors

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Other Houses, c’est le projet de Morgan Enos, un auteur-compositeur-interprète-multi-instrumentiste issu du New Jersey, responsable de deux elpees, de quelques Eps et d’un mini album (sous forme de cassette), à ce jour. Et il nous propose son nouvel Ep, « Didactic Debt collectors ». Cinq plages qui oscillent entre lo-fi, folk, country, glam et psychédélisme.

Ballade mid tempo, « Captive audience » s’ouvre paisiblement avant de se charger d’électricité bruitiste. On retrouve la versatilité de GBV sur l’épique « Jacket’s Creed ». Et cette abrasivité dépouillée chère à Centro-Matic sur « Swine among the relics ». Enfin, Morgan emprunte les intonations de Peter Doherty tout au long de « Drab vocabulary », alors que la guitare libère des riffs caustiques et éruptifs pendant « Arc of the arrow », un peu à la manière de Robert Fripp sur le « Fashion » de David Bowie…

 

SQÜRL

Silver haze

Écrit par

SQÜRL est un projet monté par Jim Jarmusch et Logan Carter, en 2009, pour réaliser la B.O. du film « The limits of Control » de Jarmusch, évidemment. « Silver haze » constitue leur tout premier opus, un disque dont plusieurs plages pourraient également servir de musique de film.

Pour le réaliser, le duo a reçu le concours de Randall Dunn (Sun O))), Zola Jesus, Björk, Thurston Moore, Six Organs of Admittance, etc.) à la mise en forme, mais également de la Berlinoise Anik, de Charlotte Gainsbourg et du guitariste Marc Ribot.

La première partage un duo avec Jim sur « She don’t wanna talk about it ». Ils échangent une forme de conversation ; lui d’un baryton profond, elle d’une voix caverneuse, au cœur d’un long couloir de sonorités de guitare dispensées sous forme de drone.  

La fille de feu Jane Birkin pose la sienne en spoken word, dans la langue de Shakespeare ou de Molière, sur le très électrique mais atmosphérique « John Ashbery takes a walk ».

Mar Ribot se réserve la six cordes sur « Garden of glass flowers » et le psyché/rock aride et lancinant, « Il deserto rosso » …

Dense et indolent, l’instrumental « Berlin ‘87 » est entraîné dans une agonie de guitares, un peu comme chez Swans. Et lorsque sa voix devient sépulcrale, à l’instar de « Queen Elizabeth », le spectre de la bande à Michael Gira se met une nouvelle fois, à rôder.

Jarmush récite une nouvelle postapocalyptique, tout au long de « The end of the world. Un titre de circonstance !

L’opus s’achève par le titre maître, un instrumental atmosphérique et psychédélique.

Jam Hades

The edge of regret

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Jam Hades est un trio dublinois qui nous propose un premier long playing plutôt singulier. Tout d’abord à cause de la voix de son leader Mark McManus. Tour à tour incantatoire, gémissante ou inconstante, elle rappelle parfois celle de David Byrne. Mais aussi Peter Doherty. A l’instar du titre qui ouvre l’elpee, « The edge », une compo qui évolue sur une sorte de rumba.

Un disque surprenant à cause de l’expression sonore, dont les références oscillent de Père Ubu à Monochrome Set, en passant par Talking Heads (NDR : évidemment). Mais pas seulement ! Ainsi le plus complexe « People’s habits » bifurque vers la prog (Peter Hammil ?), alors que « Fit in ! » parvient à combiner drumming ample, nœud de guitare insidieux et vocaux inspirés du hip hop. On a même l’impression d’entendre une mélopée amérindienne en filigrane de « Chazy suit ». Enfin, « Japonaise blind » se distingue par des changements de rythme vertigineux.  

Reste « Saloirs mast », une piste dont la mélodie est portée par une voix de baryton. Probablement celle d’un invité. Un certain David Laye.

 

CIEL

Make it better

Écrit par

CIEL est un trio cosmopolite, puisqu’il réunit la Batave Michelle Hindriks, l’Espagnol Jorge Jimenez et l’Anglais Tim Spencer. La première se consacre à la basse et au chant, le deuxième, la guitare et le troisième, la batterie.

« Make it better » constitue le premier Ep de CIEL. Il a été produit par Steven Ansell, le drummer de Blood Red Shoes. Le groupe a même signé sur son label, Jazz Life.

Quelque part entre shoegaze, dream pop et grunge, pimentée par quelques touches électro, la musique de CIEL est transportée par la voix angélique et vaporeuse de Michelle. Traversé d’éclairs électriques sinusoïdaux, « So scared » lorgne même parfois vers My Bloody Valentine. 

Accrocheur, « Jealousy » aurait pu figurer au répertoire de Garbage. Euphorique, « Somebody », morceau qui ouvre l’Ep, s’autorise des déflagrations malsaines. Imprimé sur un tempo enlevé, le titre maitre libère un fuzz gémissant…

On devrait en savoir plus lors de la sortie d’un album…

Caleb Nichols

She’s not your shadow (Ep)

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Figure queer, Caleb Nichols milite au sein de la communauté LGTBQ+. Mais c’est également le fondateur de Kill Rock Stars, un label qui a hébergé des groupes ou des artistes comme Bikini Kill, The Melvins, Sleater-Kinney ou encore Elliott Smith ; une écurie qu’il avait dissoute, il y a 13 ans, lorsqu’un des architectes de l’écurie était parti chez une major et qu’il vient de réactiver l’an de dernier, en la quittant.

Quatre titres figurent sur son dernier Ep, « She’s not your shadow ». Qui s’ouvre par « Waylaid », un morceau enlevé, légèrement cuivré, au cours duquel Caleb chante d’une voix versatile, un peu à la manière de Robert Pollard (Guided By Voices). Après la ballade mid tempo « Shadow step », « Night song » est une compo dont la mélodie en boucle est tramée à la fois sur des variations d’accords de guitare cristallins et d’harmonies vocales. Des harmonies qui deviennent réminiscentes de Supergrass, sur le titre qui clôt cet Ep, « Idiot ».

Stef Kamil Carlens

Stef Kamil Carlens & The Gates of Eden play Bob Dylan – Live 2021-2022

Écrit par

Stef Kamil Carlens & The Gates of Eden

Le 24 mai 2021, dans le cadre du 80ème anniversaire de Bob Dylan, Stef Kamil Carlens a diffusé en streaming un concert préenregistré au sein de son studio à Hoboken. Pour ce set, il avait réuni un solide backing group afin d’interpréter des compos, pour la plupart, méconnues du Zim. C’est cette session ‘live’ qui figure sur le premier cédé de cet opus. Dans la foulée, le team est parti en tournée et a remis le couvert, mais en public ; et ce sont des enregistrements immortalisés à De Roma (Anvers), Merz (Breda) et au Tivoli (Utrecht) qui figurent sur le second compact disc.  

Stef a toujours été un grand fan de Dylan. Mais ici, il ne se contente pas de reproduire ses chansons. D’abord, le collectif se les réapproprie, les rafraîchit, alors que Carlens les chante, sans jamais calquer sa voix sur celle de son idole.

Un bel exercice de style en 17 versions, consacré à une partie du répertoire, trop souvent ignoré, d’un monstre sacré de l’histoire du rock…

The Utopiates

The sun also rides

Écrit par

The Utopiates est une formation londonienne fondée en 2020 ; et « The sun also rides » constitue son premier elpee. Ses sources d’inspiration majeures ? L’acid house des 80’s et la britpop des 90’s. On pense ainsi alternativement à Primal Scream, The Happy Mondays, aux Charlatans ou encore aux Stone Roses. Certaines plages (« Making history », « Ups and down » et son piano jazzyfiant) nous replongent même carrément dans l’univers ‘madchester’. Claviers fluides, percus tropicales, rythmes funkysants et solos de guitare psychédéliques alimentent alors l’expression sonore. Encore que parfois, on perçoit des réminiscences empruntées à Steely Dan (« Devolution »), Spencer Davis Group (« Sick love ») et même Santana (ces sonorités de sixcordes et ces claviers fluides !). Mention spéciale au percutant titre maître, dont le tempo irrésistible vous incite spontanément à danser ou à frapper du pied…

Sinead O’Connor

Décès de Sinéad O'Connor, une voix incomparable, à l’âge de 56 ans

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Lorsqu’on évoque Sinéad O'Connor on pense inévitablement à son tube paru en 1990, « Nothing Compares 2 U », une reprise d’une chanson signée Prince. Mais on pense aussi à ses attitudes. Crâne rasé, rebelle, polémiste et provocatrice, elle n’a jamais laissé indifférent. Elle n’en était d’ailleurs pas à un scandale près. En 1992, elle avait déchiré, à la télévision américaine, une image du pape Jean Paul II, stigmatisant l'Eglise catholique pour ne pas avoir protégé les enfants victimes de pédophilie. Elle s’était fâchée avec les musiciens de U2, alors que c’est The Edge qui lui avait permis de faire décoller sa carrière, leur reprochant de ne pas avoir soutenu l’IRA. Aux Etats-Unis, elle avait refusé de monter sur les planches, après la diffusion de l’hymne national, soulevant l’indignation de la presse et de… Frank Sinatra… Elle avait de nouveau attiré les foudres du clergé, en 1999, quand une église irlandaise dissidente l’avait ordonnée, ‘prêtresse’…

Sinéad a traversé une enfance difficile après la séparation de ses parents à l'âge de huit ans. La chanteuse a affirmé très tôt que sa belle-mère, avec laquelle elle vivait après la séparation, la maltraitait physiquement. À 15 ans, elle a séjourné dans une maison de correction, à la suite de vols à l’étalage, puis dans un internat, dont elle s’était échappée.

Dépressive, diagnostiquée bipolaire, en 2003, elle avait tenté, à plusieurs reprises, de mettre fin à ses jours et partageait sa détresse sur les réseaux sociaux. Le 14 janvier 2022, son fils Shane, dont elle avait perdu la garde, s’était suicidé, après avoir fugué d'un hôpital où il était suivi pour tendances suicidaires. Elle ne s’en est jamais remise. Elle avait eu quatre enfants, avec lesquels elle avait des relations difficiles.

Après s'être installée un moment en Jamaïque et adhéré aux croyances rastafari, en 2018 elle s’était convertie à l’Islam, changeant son nom en Sudada’ Davitt ou Shuhada' Sadaqat.

Née à Glengeary, en Irlande, au mois de décembre 1966, elle a gravé dix albums, dont le deuxième, « I do not want what I haven’t got », s’est vendu à plus de sept millions d’exemplaires.

Depuis la sortie de son dernier elpee, « I'm Not Bossy, I'm the Boss », en 2014, on n’entendait plus guère parler d’elle, hormis l’étalement de ses états d’âme, via les réseaux sociaux.

Elle avait même annulé une série de concerts l’an dernier, en raison de son ‘deuil’, déclarant par ailleurs arrêter sa carrière…  

Dans ses mémoires, ‘Rememberings’, parues en 2021, elle se qualifiait de ‘chanteuse engagée’ affirmant n'avoir aucun désir de célébrité…

C’était quand même une fameuse voix, particulière, puissante mais sinusoïdale, libérant une fameuse dose d’émotion. Une voix reconnaissable entre mille…

RIP

Jane Birkin

Jane Birkin est partie rejoindre son pygmalion…

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De son véritable nom Jane Mallory Birkin, Jane Birkin est décédée à l’âge de 76 ans. Elle a été retrouvée sans vie à son domicile parisien ce dimanche 16 juillet 2023. Elle avait récemment annulé des concerts pour des raisons de santé. En septembre 2021, elle avait déjà été contrainte d’annuler sa tournée après avoir été victime d’un léger AVC.

Née à Londres en 1946, elle s’était installée en France à la fin des 60’s. Naturalisée française, elle a toujours gardé son accent britannique et son timbre de voix d’une indicible douceur. Après un premier mariage avec le compositeur John Barry, avec qui elle aura une fille Kate, décédée en 2013, elle rencontre Serge Gainsbourg. Ils vont former ensemble un couple iconique. Il sera son pygmalion. Elle sera sa muse. De ses dix ans d’union avec Serge Gainsbourg est née une fille, Charlotte Gainsbourg, en 1971. En 1980, l’idylle s’achève ; le couple se sépare mais continue de collaborer artistiquement. Après cette rupture, l’Anglaise préférée des Français a partagé la vie, de 1980 à 1992, du réalisateur Jacques Doillon, avec lequel elle a eu une fille, Lou Doillon.

Lorsqu’on a été DJ itinérant, au cours des seventies, et même si on privilégiait la programmation rock, on a inévitablement inclus les 45 tours « Je t’aime… moi non plus » et « La décadance » du couple sulfureux Gainsbourg-Birkin, lors d’une série de slows. Devenu numéro 1 dans les charts, en Grande-Bretagne, alors qu’il était censuré sur la plupart des ondes radiophoniques, le premier titre a fait couler beaucoup d’encre. A l’origine, la compo était destinée au duo Bardot/Gainsbourg, mais BB s’était opposée à cette sortie. Caractérisé par ses paroles aussi sexuellement explicites, le second ne récoltera cependant par le même succès… Mais la libération sexuelle était en route. En 1969, le couple chantait d’ailleurs déjà « 69 année érotique » …

Mais si Jane a longtemps interprété les chansons de Gainsbourg, à la disparition de ce dernier, elle a reçu la collaboration de nombreux autres compositeurs, dont Miossec, Dominique A, Cali, Zazie, Mickey 3 D et plus récemment Etienne Daho, et puis elle s’est décidée à écrire ses propres textes.

Elle avait également goûté à la world a travers l’album « Arabesque », en adaptant des compos signées Gainsbourg à l’aide de musicos arabes et tout particulièrement algériens. Elle était partie en tournée en compagnie de cet orchestre oriental, où ils s’étaient notamment produits à la maison de la Culture de Tournai. C’était en février 2003 (NDR : le compte-rendu est à lire ou à relire ). 

Et dans le même esprit elle bénéficie du concours de l'orchestre symphonique de Montréal pour enregistrer « Birkin / Gainsbourg : le symphonique », en 2017. Une aventure qu’elle va poursuivre, lors d’une tournée, mais soutenue par des ensembles philarmoniques issus de pays différents.

Parmi les morceaux les plus célèbres de son répertoire, outre le 3 titres dont question dans le premier paragraphe, on peut citer « Melody Nelson », « La gadoue », « Elisa », « Ex-fan des sixties », « Les dessous chics », « Je m’appelle Jane ‘feat. Mickey 3D’ », « Di Doo Dah » et la liste est loin d’être exhaustive.

Chanteuse, mais aussi actrice, scénariste et réalisatrice, elle a fait ses débuts au cinéma dans les sixties. Elle crée un premier scandale en jouant une mannequin séquestrée et nue dans ‘Blow-Up’, de l'Italien Michelangelo Antonioni. Une première dans un film britannique ! Elle jouera dans près de 70 films au total, dont ‘La Piscine’ de Jacques Deray aux côtés de Romy Schneider et Alain Delon ; ‘Don Juan 73’ de Roger Vadim, avec Brigitte Bardot ; ‘La Moutarde me monte au nez’ et ‘La Course à l'échalote’ de Claude Zidi, en compagnie de Pierre Richard ; ‘Mort sur le Nil’, de John Guillermin, auprès de Peter Ustinov...

Elle était engagée, tant pour l’écologie, l’humanitaire, les droits des femmes que les LGBTQI.

En compagnie de Françoise Hardy, elle avait chanté « Comment lui dire adieu ? » et en 1992, après la disparition de Gainsbarre, « Je viens te dire que je m’en vais ». Ce sont des chansons de circonstance. Il ne lui manque plus que « Les clefs du paradis » …

RIP

 

Rock Herk 2023 - 14 + 15 juillet 2023 - Photos

Écrit par

Les organisateurs de Rock Herk se souviendront d'une édition plus que réussie. La 39e pour être précis. Le festival s'est déroulé à guichets fermés, ce qui signifie que 10 000 amateurs de musique se sont rendus chaque jour dans le centre de Herk-de-Stad.

Et ce, pour l'un des plus anciens festivals alternatifs du pays. Parmi les têtes d’affiche figuraient Admiral Freebee, Warhaus, Front 242, The Haunted Youth, Meltheads et Echo & The Bunnymen.

Le festival accueillait

SCÈNE PRINCIPALE

Echo & The Bunnymen (UK) / Warhaus / Mura Masa (UK) / Nitrogen / The Haunted Youth / Charlotte Adigéry & Bolis Pupul / Admiral Freebee / The Hickey Underworld / Dikke / Klaps / The Sha-La-Lee's / Jack Vamp & The Casttle of Creep / Mayorga

CLUB

Front 242 / Meltheads / Sons / Slift (FR) / Warmdüscher (UK) / Tramhaus (NL) / Deadletter (UK) / Lysistrata (FR) / Sky Stormer / Oi Boys (FR) / Huracan / Crouch / We Came As Dirt

DANSE

Tiga (CA) / Anthony Rother (D) / Mella Dee (UK) / Biesmans / Lillihell

STREET

Lander & Adriaan / Instar & Myu:sa [Neighbourhood Nuisance] / Niels Orens / Wrong Man / Barno Koevoet & The Duijmschpijkers / No Prisoners

Rock Herk s’est déroulé les 14 et 15 juillet 2023 sur le terrain de sport Harlaz-Olmenhof, à Herk-de-Stad.

Pour les photos, c’est ici

Org : Rock Herk

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