La cavalcade de Jéhan…

Poussé par un nouvel élan poétique, Jean Jéhan a sorti son nouvel opus, « On ne sait jamais », le 18 novembre 2023. Pour ce cinquième elpee, Jéhan fait le choix de s'affranchir de ses affinités folk rock, pour aller vers des horizons plus dégagés. On retrouve…

logo_musiczine

Meril Wubslin fait ça… et dans la langue de Molière…

Fondée en 2010 par Christian Garcia-Gaucher (BE/CH) et Valérie Niederoest (CH), Meril Wubslin est une formation belgo-suisse dont la musique est décrite comme lo-fi-folk-sci-fi-psyché-transe. Duo à l’origine, elle est passée à un trio en 2015, à la suite de…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

frank_carter_and_the_ratt...
Zara Larsson 25-02-2024
Béber

Béber

jeudi, 08 mars 2012 18:10

Death Light Fire & Darkness (Ep)

On ne peut pas dire que la toile regorge d’infos au sujet de Tigers of the Temple. Et en tapant ce patronyme sur un moteur de recherche, on atterrit rapidement dans l’univers des tigres de Thaïlande. En fait, cette formation est suédoise. Elle nous vient même très exactement de Göteborg. Et pas la peine de le répéter 100 fois, les Suédois sont particulièrement branchés sur la musique folk. D’ailleurs le premier Ep de ce sextet scandinave en est une nouvelle démonstration.

« Death Light Fire & Darkness » est découpé en quatre plages sculptées dans un folk mélancolique et touchant, alimenté par un violon, un banjo et des chœurs. Des chœurs auxquels participe une vielle connaissance, Kristofer Åström sur les deux premiers titres, « Mental Walks » et « Lions Cape ». 

Bref, dans le style, ce Tigers of the Temple se débrouille plutôt bien ; et j’ajouterai même que cet Ep m’a mis l’eau à la bouche. J’attends ainsi impatiemment la sortie de leur premier opus… 

 

mercredi, 04 avril 2012 02:00

Red Parole

En 2002, lors de la sortie du premier Ep de Seluah, un critique local affirmait que ce disque était l’un des meilleurs jamais enregistré par un groupe issu de Louisville. Malheureusement après avoir commis ce coup d’éclat (NDR : qui n’a d’ailleurs pas atteint le Vieux Continent), le band a disparu de la circulation. Enfin, pas tout à fait, puisque les membres ont collaboré à différents projets chacun de leur côté (Rachel’s, Boom Bip, …) Ce n’est qu’en 2010, que ce mystérieux combo décide de revenir à la surface, comme par enchantement. Et il se remet à bosser sur un nouvel opus, intitulé « Red Parole », elpee qui a bénéficié de la collaboration de Kevin Ratterman (My Morning Jacket, Young Windows, The Broken Spurs).

« Red Parole » s’ouvre par le brûlant « We Way Never Make It Home ». L’atmosphère est lourde et le tempo lent. Et le rythme imposé par les drums en est la principale cause. Nourri au psychédélisme et au rock 70’s, ce morceau évoque un Black Mountain sous morphine. Et la suite est de la même trempe. Les mélodies sont languissantes, les riffs de guitares hypnotiques, les nappes de claviers généreuses et la voix est douce et éthérée. Et pourtant, si toutes les pistes dépassent largement les 5 minutes, elles ne suscitent jamais de lassitude. Dans le style, Seluah maîtrise parfaitement son sujet. Au fil des plages, l’expression sonore devient de plus en plus féroce. A l’instar de « Black Sand » et « Hell and Back », deux morceaux fouettés par des grattes bien crades et noisy.

Pour concocter cet opus, Seluah a reçu le concours de quelques invités, parmi les quels on épinglera la présence de Christian Frederickson et Rachel Grimes, respectivement au violon et au chant sur « We Way Never Make It Home ». Et ma foi ces participations apportent une autre dimension à ce long playing, tout bonnement parfait.

Je ne reviendrai pas sur l’avis concernant la scène musicale de Louisville. Sa notoriété n’est pas encore établie. Par contre, il est évident que dans le style psyché/rock, il y a bien longtemps que je n’avais plus eu le loisir d’écouter une œuvre aussi remarquable. La dernière fois, c’était probablement « In the Future » de Black Mountain.

 

mercredi, 29 février 2012 01:00

Recreation

Papier Tigre est un trio actif sur la scène musicale depuis cinq ans. Et « Recreation » constitue son troisième album. Depuis sa création, les Français n’ont pas chômé. Ils ont notamment accordé plus de 350 concerts sur trois continents différents. Cette hyperactivité a porté ses fruits, puisque le groupe a signé chez le label français Africantape ; et pour enregistrer ce dernier opus, il a bénéficié du concours d’un expert à la mise en forme : John Congleton (Explosion in the Sky, The Roots, Bill Callahan, The pAper chAse, …). Comme quoi, le travail finit par payer.

Et après avoir écouté « Recreation », il faut reconnaître que le résultat est convaincant. Véritable brûlot consommant une multitude d’influences, cet opus me rappelle même la quintessence de Fugazi. Parce que Papier Tigre parvient à inoculer une énergie punk aux mélodies. De développer des rythmiques efficaces. Mais là où le trio se démarque, c’est dans la manière de dispenser ses riffs de guitares. De mêler math-rock et noise, aussi. Afin d’élaborer des compos astucieuses et complexes, au sein d’un univers unique en son genre, sans pour autant déraper dans les méandres de l’expérimentation pure et dure.

« Recreation » pourrait bien se révéler l’album indie français de l’année ! Rien que ça !

Le combo se produira prochainement au El Bar de Mouscron, ce 23 mars, en compagnie de Markünkl et Adolina, et à Bruxelles au Magasin 4, ce 25 mars 2012, en compagnie de Morkobot et Pektop. A bon entendeur !

 

lundi, 27 février 2012 01:00

D’une délicatesse délectable…

Aka Youth Lagoon, Trevor William a incontestablement été une des bonnes surprises de la fin 2011. Ce lundi 27 février, il venait défendre son premier opus, « The Year of the Hibernation », devant une Rotonde pleine à craquer, pour la circonstance. Et en première partie, Valérie Leclercq, alias Half Asleep, était invitée à mettre l’auditoire en condition.

Sous le patronyme Half Asleep, la Belge Valérie Leclercq a déjà publié quatre albums, dont le dernier, « Subtitles For The Silent Versions » est paru également en 2011. Un disque pour lequel elle avait eu la bonne idée d’enrichir la solution sonore de drums, de basses et même de cuivres. Outre la guitare et le piano auxquels elle a habituellement recours. Malheureusement, ce soir, elle va se contenter de s’accompagner aux ivoires, qu’elle ne quittera que pour la sèche, après quelques morceaux. Difficile, dans ces conditions aussi minimalistes, de se concentrer sur son set. Et seul deux morceaux, au cours desquels elle va se servir de loops, nous permettront de ne pas sombrer dans un profond sommeil. Half Asleep, c’est le cas de le dire…

A 21h00 pile, Trevor William Power monte sur l’estrade. Il est accompagné de son guitariste. Trevor a un visage de poupon, rappelant étrangement celui de Michael Cera (NDR : notamment aperçu dans ‘Juno’). Il s’installe derrière ses claviers qu’il ne quittera d’ailleurs pas de toute la soirée. L’atmosphère baigne dans une certaine forme de mélancolie. Et la voix nasillarde de l’Américain accentue ce climat. Mais une mélancolie qui laisse néanmoins un espace à l’espérance. Pas ou peu d’expérimentation. Il faut dire que la formule en duo ne laisse guère de place à ce type d’audace. Mais on ne s’en plaindra pas. Car la paire va parvenir retranscrire, l’intégralité du dernier opus de Youth Lagoon, « The Year of the Hibernation », dans un style dépouillé. Et à merveille. Un set de 40 minutes, y compris les deux morceaux du rappel. Mais le public est comblé. Il s’est plongé dans l’univers intimiste et tout en délicatesse de Youth Lagoon, avec délectation…

(Organisation Botanique)

 

lundi, 27 février 2012 01:00

A moitié ou profondément endormi ?

Aka Youth Lagoon, Trevor William a incontestablement été une des bonnes surprises de la fin 2011. Ce lundi 27 février, il venait défendre son premier opus, « The Year of the Hibernation », devant une Rotonde pleine à craquer, pour la circonstance. Et en première partie, Valérie Leclercq, alias Half Asleep, était invitée à mettre l’auditoire en condition.

Sous le patronyme Half Asleep, la Belge Valérie Leclercq a déjà publié quatre albums, dont le dernier, « Subtitles For The Silent Versions » est paru également en 2011. Un chouette elpee pour lequel elle avait eu la bonne idée d’enrichir la solution sonore de drums, de basses et même de cuivres. Outre la guitare et le piano auxquels elle a habituellement recours. Malheureusement, ce soir, elle va se contenter de s’accompagner aux ivoires, qu’elle ne quittera que pour la sèche, après quelques morceaux. Difficile, dans ces conditions aussi minimalistes, de se concentrer sur son set. Et seul deux morceaux, au cours desquels elle va se servir de loops, nous permettront de ne pas sombrer dans un profond sommeil. Half Asleep, c’est le cas de le dire…

A 21h00 pile, Trevor William Power monte sur l’estrade. Il est accompagné de son guitariste. Trevor a un visage de poupon, rappelant étrangement celui de Michael Cera (NDR : notamment aperçu dans ‘Juno’). Il s’installe derrière ses claviers qu’il ne quittera d’ailleurs pas de toute la soirée. L’atmosphère baigne dans une certaine forme de mélancolie. Et la voix nasillarde de l’Américain accentue ce climat. Mais une mélancolie qui laisse néanmoins un espace à l’espérance. Pas ou peu d’expérimentation. Il faut dire que la formule en duo ne laisse guère de place à ce type d’audace. Mais on ne s’en plaindra pas. Car la paire va parvenir retranscrire, l’intégralité du dernier opus de Youth Lagoon, « The Year of the Hibernation », dans un style dépouillé. Et à merveille. Un set de 40 minutes, y compris les deux morceaux du rappel. Mais le public est comblé. Il s’est plongé dans l’univers intimiste et tout en délicatesse de Youth Lagoon, avec délectation…

(Organisation Botanique)

 

mardi, 21 février 2012 01:00

Ceremony…

Ce mardi 21 février, l’intimiste salle de la Rotonde accueillait Active Child. La formation californienne se produisait en Belgique, pour la première fois. De quoi profiter d’un des rares concerts non ‘sold out’ proposés par le Botanique, cette année. Une bonne centaine de spectateurs s’étaient déplacés pour assister au set de Pat Grossi et sa bande. Bien que son premier album, « You Are All I See », ait été bien accueilli par la critique, on ne peut pas vraiment dire que cet artiste jouisse d’une grande notoriété dans l’univers musical. Et pourtant, il se singularise de bien d’autres contemporains en jouant de la harpe mais aussi et surtout à cause de sa voix de castrat.

Il est 20h00 pile lorsque Leaf House, le supporting act, monte sur les planches. Une formation liégeoise responsable d’une musique hybride, canalisée par les rythmiques électroniques et les riffs de guitares psychédéliques. Leur concert s’ouvre par quelques morceaux atmosphériques. Mais au fil du temps, le tempo s’accélère. Et pourtant, le public reste impassible, et semble même assoupi. Assis sur les marches de la Rotonde, il rechigne à se décoller les fesses des gradins ; une situation qui n’est pas de nature à donner confiance aux membres de Leaf House. Pourtant, cette jeune formation se débrouille plutôt bien. Proche d’un Animal Collective (NDR : le band a choisi pour patronyme, une titre extrait de « Sung Tongs »), mais sous un format plus pop, voire d’un Le Loup, leur expression sonore tient la route. Il n’y manque peut-être que quelques coups de folie ou encore l’un ou l’autre pic d’intensité. Néanmoins, en 35 minutes, le trio est parvenu à mettre en exergue un beau potentiel. A suivre donc !

Après une petite pause bienvenue, afin d’aller se ravitailler au bar, Active Child entre en scène. Le public semble enfin réveillé. Pat Grossi s’est déjà posté derrière sa harpe. Il est soutenu par un batteur et un guitariste/bassiste/claviériste. Le set s’ouvre par quelques compos empreintes de lyrisme, dominées par la voix haut-perchée de Grossi (NDR : on se demande d’ailleurs si elle est bien terrestre). Active Child nous entraîne au sein d’un univers mystique. Ténébreux. A la limite, lugubre même. Si bien que parfois, on a l’impression que la Rotonde s’est transformée en chapelle sépulcrale. Après trois morceaux, Pat Grossi délaisse sa harpe pour se concentrer sur son clavier. Mais si l’ambiance entretenue lors de ce spectacle est toujours aussi sombre, les compos lorgnent maintenant davantage vers la pop-new-wave. Les nappes de synthés, la boîte à rythmes et la reverb’ nous replongent alors dans les 80’s. Après quelques titres, pour lesquels Pat se consacre à nouveau à la harpe, le spectacle se termine. Et deux titres plus tard, accordés en guise de rappel, l’auditoire vide les lieux, l’esprit encore embrumé par cette cérémonie obscure, mais surtout heureuse d’en être sortie indemne et satisfaite de savoir que le monde n’est finalement pas aussi tourmenté que celui décrit par Active Child…

(Organisation Botanique)

mercredi, 22 février 2012 16:30

Mascarade Labyrinthe

Après avoir pris connaissance du dossier de presse, difficile de ne pas avoir l’eau à la bouche, avant d’écouter ce nouvel album de Moonman & the Unlikely Orchestra (MUO). D’abord, il a fallu cinq ans, à la formation française, pour accoucher de ce nouvel opus. Et puis, le groupe avoue comme influences majeures : Sonic Youth, Blonde Redhead, Shellac ou encore les Pixies. Difficile de faire mieux ! Evidemment, il est bien beau de citer les grandes pointures de l’indie rock US comme sources d’inspiration, le plus important c’est de démontrer ce qu’il en résulte.

Et manifestement le combo picard évolue à la croisée des chemins de ses maîtres. Les riffs sont fouillés et l’énergie est palpable (NDR : les conditions live de l’enregistrement justifient certainement ce climat). Les breaks sont impeccables. Et le band est au sommet de son art,  lorsqu’il égrène ses arpèges mélodiques.

Cependant, il y a un hic. Le panel de référence, rencontré sur « Mascarade Labyrinthe », est tellement ample, qu’on finit par perdre le fil conducteur de l’opus. Et le sens mélodique des compos. En outre, le chant n’est vraiment pas à la hauteur. Des carences qui rendent l’ensemble moyen, alors qu’il aurait pu être excellent.

 

jeudi, 16 février 2012 16:09

Booking Rooms

Seul chez lui, Isidor Hibou a donné vie à son projet, Animaux Surround. Projet en solitaire que le Français dirige d’une vraie main de maître. De la composition, à la production en passant par la réalisation, l’artiste mène la barque. Touchant également à la photographie, il a même réalisé l’artwork de son premier Ep, « Booking Rooms ». Isidor Hibou est donc l’exemple type du DIY. De l’autodidacte, si vous préférez !

L’album s’ouvre par un premier morceau manifestement influencé par la new wave/électro anglaise des années 80. Les loops de synthés en sont la plus belle illustration. Plutôt glacée à premier abord, la musique d’Animaux Surround se réchauffe progressivement. Sur « Awake », le piano et la voix sont admirablement valorisés par de petites touches électroniques dans un style qui peut parfois rappeler le « Kid A » de Radiohead. Une accalmie de brève durée, puisque dès le morceau suivant, le rythme est à nouveau soutenu et l’énergie dispensée plus palpable. Les percussions ‘exotiques’ et la guitare font leur apparition. Par la suite, Animaux Surround incorpore des ‘cut-up’ de films et journaux. Le disque s’achève par « Booking Rooms » une plage qui nous plonge au cœur d’une ambiance davantage ténébreuse et inquiétante.

Si la mise en forme de cet Ep n’est pas parfaite, le reste l’est bien. Pour un premier essai, Isidor Hibou est parvenu à épater la galerie. Bien sûr, tout n’est pas impeccable ; mais il faut rappeler que ce « Booking Rooms » a été réalisé, de A à Z, par une seule et même personne. Et à ce titre, on ne peut que s’incliner. 

 

jeudi, 16 février 2012 01:00

Le Sylphide de Brighton

Ensemble bordelais, Crane Angels calque son concept sur celui d’I’m From Barcelona voire de Polyphonic Spree. Ils sont nombreux : treize en tout et accordent une grande importance aux chœurs. A l’instar de leur patronyme, ce collectif réunit une bande de doux dingues. Ils ne se prennent pas la tête et n’ont qu’un seul objectif se défouler entre potes. Pourtant, leur mélange de pop, de rock et de folk pourrait évoquer Arcade Fire, si Wim Butler avait la banane à longueur de journée. Le tracklisting de « Le Sylphide de Brighton » alterne morceaux plus rapides et plus lents ; mais qui finissent toutefois toujours par exploser, tôt ou tard.

Certes, on pourra peut-être leur reprocher le manque de créativité ou encore la structure prévisible des compos de leur elpee. Mais qu’importe ! Les onze titres de cet opus libèrent une intensité jouissive impressionnante. D’ailleurs, après avoir écouté cet elpee on est totalement requinqué. Un stimulant moral qui n’est pas négligeable.

 

jeudi, 09 février 2012 13:00

From the void to the infinite

En choisissant un tel patronyme, il était évident que des tas d’a priori allait s’abattre sur cette formation. Pourtant, il ne s’agit que d’une référence du chanteur à son groupe favori : The Cure. N’empêche, le jugement originel ne pouvait influencer que le jugement dernier…

Fondé à Lyon, Porn est né en 1999. A l’époque le combo français rencontre un certain succès. Il assure les premières parties de Coal Chamber, Fear Factory ou encore Machine Head, au sein de l’Hexagone. La fine fleur du metal donc. Bref, jusqu’en 2009, année choisie pour rester en stand-by, le band jouissait d’une notoriété appréciable. Il faut dire qu’au début du millénaire, le nu métal est à son apogée. Chaque semaine de nouveaux combos éclosent outre-Quiévrain, pour le meilleur et surtout pour le pire. Aujourd’hui, à l’heure du comeback de Porn (pur produit de cette génération), la situation a fortement changé. Aujourd’hui, le nu metal ne fait plus guère recette. Un phénomène qui se produit couramment, chaque fois qu’un style musical est rongé jusqu’à la moelle. Il s’est même enfoncé dans une zone crépusculaire où les adeptes ne sont plus légion.

A la ‘grande époque’, Porn profitait d’une belle émulation du genre. Elle n’existe plus. En outre, le combo ne se différenciait guère des autres groupes. Dans ces conditions, difficile d’attendre quelque chose de révolutionnaire de la part de cette formation.

« From the void to the infinite » le confirme. Rien de très passionnant à se mettre dans l’oreille : des guitares électriques aux riffs distordus, des sonorités électro et des rythmes bien marqués. On n’a même droit à deux pâles adaptations de morceaux signés Nine Inch Nails et Marylin Manson. Pas de quoi réveilleur le cochon qui sommeille au plus profond de l’être humain…

 

Page 78 sur 98