La cavalcade de Jéhan…

Poussé par un nouvel élan poétique, Jean Jéhan a sorti son nouvel opus, « On ne sait jamais », le 18 novembre 2023. Pour ce cinquième elpee, Jéhan fait le choix de s'affranchir de ses affinités folk rock, pour aller vers des horizons plus dégagés. On retrouve…

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Malice K sur les ondes…

Malice K est un artiste né à Olympia, WA, et basé à Brooklyn, dont la palette sonore est composée d'alt 90s et de lyrisme effronté, créant une rare fusion de pop rock indie décalé. Ancien membre du collectif d'artistes Deathproof Inc, il s'est forgé une…

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Adrien Mouchet

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jeudi, 22 octobre 2015 01:00

Du post punk fascinant et addictif…

Le Witloof Bar est une salle superbe. Située au sous-sol du Botanique, la cave à chicons a été réaménagée afin d’offrir au public une expérience intéressante. Le style de musique doit bien sûr correspondre à l’ambiance des lieux. Et c’était le cas ce jeudi.

Il est en effet difficile de trouver meilleur décor pour savourer le post-punk fascinant de Girls Names. Pas de première partie ce soir ; nous sommes directement plongés dans le vif du sujet ! Le groupe de Belfast monte sur les planches, sans doute un peu déçu de la faible affluence (plus ou moins 75 personnes) ; mais ne se laisse pas décourager pour autant, et révèle en ‘live’ de nombreux morceaux issus de son dernier album, sorti quelques jours auparavant : « Arms Around a Vision ». La recette de Girls Names est simple mais diablement efficace. Un son lourd, parfois presque malsain, renforcé par la basse de Claire Miskimmin et le chant de Cathal Cully. Le Witloof Bar rajoute clairement un charme à la prestation du quatuor qui n’est pas venu faire de la figuration. Près d’1h15 de concert, ce n’est pas mal du tout ! Il faut dire que le groupe a déjà publié trois albums et a donc de quoi allonger ses représentations.

S’il est vrai que la tonalité des morceaux est assez linéaire, certains se démarquent quand même assez rapidement. Caractérisé par son refrain puissant, « Chrome Rose » décoiffe littéralement l’assistance alors que le rythme effréné de « A Hunger Artist » l’incite à se remuer. Le public que n’y trompe pas et votre serviteur remarque ne pas être le seul à prendre son pied. Et le meilleur est encore à venir. La formation nord irlandaise clôture son show par « I Was You », petite merveille de construction crescendo décrite par le chanteur comme la meilleure chanson jamais composée par « Girls Names ». Une claque !

Pas question d’en rester là pour l’auditoire qui réclame un rappel. Et il sera bien accordé. Terminer par « The New Life » est un coup de génie, car la chanson est l’archétype du titre addictif. Long de près de neuf minutes sur disque, il a été tiré en longueur en ‘live’, pour notre plus grand bonheur. Les trois petites notes au synthé sont très simples mais restent en tête longtemps. Pas seulement pour la soirée d’ailleurs, car je me suis surpris à encore fredonner l’air, deux jours plus tard.

Girls Names a offert au public belge une performance remarquable. Outre sa qualité scénique, le groupe s’est attardé de longues minutes dans la salle après le set afin de discuter avec ses fans. Une attitude très classe qui a définitivement convaincu les rares sceptiques !

(Organisation Botanique)

mercredi, 07 octobre 2015 20:01

Leaf House comme un serpent

Sous l’impulsion de label JauneOrange, Leaf House a dévoilé le clip de son dernier single « Like a Snake ». Un morceau pop tinté d’électro, comme le fait si bien le groupe. Ce nouveau titre a été produit et mixé à New-York par Van Rivers que l'on a déjà pu voir aux commandes pour Fever Ray, Active Child ou Blonde Redhead.

La vidéo est disponible ici.

lundi, 05 octobre 2015 18:49

Daughter réapparaitra en 2016

Le groupe anglais Daughter a dévoilé son nouveau clip «  Doing The Right Thing », issu du nouvel album « Not To Disappear » qui sortira le 15 janvier 2016. Trois ans après leur essai initial « If You Leave »,  une production indépendante, les Londoniens reviennent sous le label  4AD avec le souhait de livrer un album aussi acclamé que le précédent.

Le clip est disponible ici.  

Track-listing:

1. New Ways

2. Numbers

3. Doing the Right Thing

4. How

5. Mothers

6. Alone / With You

7. No Care

8. To Belong

9. Fossa

10. Made of Stone

mercredi, 30 septembre 2015 01:00

What Went Down

Si vous ne connaissez pas Foals, je vous invite à vous intéresser à la discographie de ce band insulaire. Et pour cause, « Antidotes », son premier essai, mérite assurément de figurer dans la catégorie des albums rock indispensables publiés depuis le début de ce millénaire. La suite est un peu moins convaincante, même si quelques pépites se cachent sur « Total Life Forever » et « Holy Fire ». La découverte de ces trois elpees est donc assez indispensable avant d’attaquer « What Went Down ».

En fait, pour apprécier le quatrième LP des gars d’Oxford, il faut savoir d’où ils viennent et comprendre leur évolution musicale. Car si elle est fracassante sur « What Went Down », elle reflète finalement assez mal le parcours de Foals.

Les guitares math rock qui caractérisaient autant le groupe à ses débuts sont maintenant remplacées par un son plus brut, plus puissant. Et ce sur la plupart des titres. Il n’y a bien que sur « Birch Tree » que nous retrouvons cette signature si particulière. Au fil de sa discographie, Yannis Philippakis semble prendre conscience qu’il a finalement une voix intéressante et en profite pour la mettre davantage en valeur sur certains morceaux. Le problème c’est qu’en général, les instruments finissent par s’effacer pour laisser un ensemble ennuyeux et carrément plat. « Give It Up » est probablement la chanson au cours de laquelle Yannis chante le mieux, tout album confondu. Oui mais c’est également une des plus lassantes du groupe… « London Thunder » est plus aboutie mais elle manque également de cette folie ‘foalsesque’. Yannis a déclaré qu’il ne pourrait plus jamais écrire un  titre complètement dingue comme « Cassius » ; et c’est bien dommage parce que c’est exactement ce qui manque à « What Went Down ».

A la lecture de ces premières lignes, vous imaginez sans doute que cet elpee est un échec. Ce n’est pas le cas. Parce que s’il a ses défauts, il révèle également une nouvelle facette du band. Et il ne faut pas longtemps avant d’être plongé au sein de l’oeuvre ! Dés le titre maître, on prend une claque. Foals se déchaîne et relance complètement la machine après un « Holy Fire » bien trop mollasson. Une des deux perles embraie ensuite. « Mountain At My Gates » peut compter sur sa construction en crescendo et son incroyable pont final, pour régaler le mélomane. Dommage que ce morceau ne dure pas plus d’une minute, car il aurait pu devenir la meilleure chanson de l’année. Et c’est en fin de parcours que figure la seconde. « A Knife On The Ocean » constitue un parfaite compo de clôture. Durant près de sept minutes, on est plongé dans un monde empreint de mélancolie, voire de nostalgie. Finalement, le parfait équilibre entre la profondeur de l’expression sonore et la voix de Yannis est atteint. Le refrain en est la preuve incontestable. « A Knife On The Ocean » devrait servir de référence au combo pour le futur. Varié, « Snake Oil » concède une touche blues/rock alors que le refrain de « Lonely Hunter » est immédiat.

Finalement, Foals vient de graver un très bon album, de meilleure facture que les deux précédents, sans pour autant atteindre la qualité d’« Antidotes ». Si l’absence presque totale des sonorités math rock est regrettable, on peut néanmoins être satisfait des risques pris par le groupe et de son évolution. Chaque long playing de Foals est différent et plus mature. En affichant un tel potentiel, Foals devrait nous réserver encore bien des surprises, dans le futur. Et on ne va pas s’en plaindre !

 

mardi, 29 septembre 2015 18:27

L’heure au premier bilan pour Liveeurope

Liveeurope, la plateforme pour la musique live, qui réunit 13 salles de concerts européennes dans le but de soutenir leurs efforts visant à programmer des artistes émergents internationaux, a présenté ses premiers résultats annuels officiels à la conférence du Reeperbahn Festival, à Hambourg.

Les résultats de la saison 2015 de Liveurope ont dépassé les attentes, avec un total de 559 artistes européens émergents programmés, soit une hausse de 23 % par rapport à la saison 2014. En moyenne, les salles de concert ont programmé des musiciens de 12 nationalités différentes, avec un total de 32 pays représentés.

Parmi tous les groupes européens émergents programmés dans les salles participantes, un peu moins de 30 % sont originaires du Royaume-Uni, 10 % d’Allemagne, 8 % de France, 7 % de Belgique, 7 % du Danemark et 4 % de Suède.

Preuve du potentiel exceptionnel présent en Europe. Le but de la plateforme est de continuer à encourager les salles de concerts afin d’avoir la programmation la plus complète possible.

Le dernier chapitre des « Bob Dylan Bootleg Series » met en lumière les sessions studio légendaires pendant lesquelles « Bringing It All Back Home », « Highway 61 Revisited » et « Blonde On Blonde » ont été produits. Les fans de l’Américain pourront ainsi découvrir le processus de création de l’artiste.

La version Deluxe (6CD’s) réunit des chansons inédites, des maquettes, des pistes de répétitions ainsi que différentes versions de hits familiers lors de leur création respective.

Une édition collector de 18 CD’s sera disponible exclusivement sur le site BobDylan.com. Elle sera limitée dans le monde entier à un pressage de seulement 5 000 exemplaires.

La sortie est prévue pour le 5 novembre prochain.

lundi, 14 septembre 2015 01:00

Le bain de foule, une vraie tradition !

Le Grand Mix est une salle que votre serviteur affectionne tout particulièrement. L’endroit illumine en effet une bien sombre ville de Tourcoing. On ne compte d’ailleurs plus les artistes notoires qui ont foulé les planches nordistes. Cette soirée n’allait pas déroger à la tradition, car c’est Mac DeMarco, flanqué de son band, qui s’y produit à guichet fermé.

Avant de pouvoir goûter à la sympathie du Canadien, c’est Anders Rhedin qui a la tâche d’enflammer la salle. Sous le patronyme de DINNER, le Danois va livrer un one man show étonnant. Si les compositions cold wave, en ligne directe des années 80, sont très intéressantes, c’est l’énergie dispensée sur les planches qui impressionne les 650 personnes présentes. Le songwriter se déhanche en effet dans tous les sens et s’autorise des pas de danse improbables durant une quarantaine de minutes. Une bonne dose de folie complètement inattendue. Il est d’ailleurs assez rare de voir un public autant apprécier un ‘opening act’. Une excellente surprise !

L’attente est un peu longue mais Mac fini par poser les mains sur sa guitare, vite suivi par son groupe. Le style du Canadien est reconnaissable entre mille. Le songwriter caresse soigneusement les cordes de sa gratte afin d’en extraire des sonorités très particulières. L’autre point fort des musicos sur l’estrade procède de leur bonne humeur communicative. Entre les morceaux, les différents membres du groupe se lancent sans arrêt des petites piques qui ont le don de faire rire ou sourire toute l’audience. Une des raisons pour lesquelles Mac et sa troupe séduisent en ‘live’.

Mais revenons à la musique. Le Canadien va parcourir toute sa discographie en s’attardant plus particulièrement sur son dernier album, « Another One », plus paisible et surtout mélancolique à souhait. Des morceaux qu’il entrecoupe de titres plus nerveux comme « Freaking Out the Neighborhood » ou « Cooking Up Something Good ». « Chamber of Reflection » met enfin en valeur le claviériste qui s’était contenté jusque là, d’exhiber ses talents de ‘plongeur’, parcourant la salle presque en lévitation, soutenu par de simples bras bienveillants. Mac va d’ailleurs également se réserver sa petite escapade dans la fosse, durant la dernière chanson, « Still Together ». Le bain de foule, une vraie tradition !

Nonobstant l’absence de rappel (pourtant accordé lors d’autres dates…), Mac DeMarco  convainc toujours autant durant ses shows. Son énergie débordante et ses compositions atypiques le révèlent comme un artiste passionnant à découvrir.

Celles et ceux qui ont eu la patience d’attendre une petite demi-heure après le set, et notamment les fans, ont pu partager verres et photos en compagnie du Canadien. Un petit plus qui accentue le charme du personnage dont nous allons certainement encore entendre parler.

(Organisation Le Grand Mix)

 

lundi, 14 septembre 2015 19:22

Une B.O. pour An Pierlé

Invitée en 2012 au festival « Travelling Bruxelles » de Rennes pour sa chanson du générique d’Eldorado, le film de Bouli Lanners primé à Cannes, An Pierlé y a rencontré Jaco Van Dormael. Après l’avoir vue se produire pour son album solo « Strange Days », il lui a proposé de composer la musique de son dernier film « Le Tout Nouveau Testament ».

La bande originale du film qui est sorti début septembre est maintenant disponible en support CD.

lundi, 14 septembre 2015 19:16

Premier single à venir pour EXT’INT

L’artiste Bruxellois Maks Duquesnes ou EXT’INT sortira son premier single « My Galaxy Dancer » le 18 septembre prochain. Un morceau plein d’élégance qui augure de bonnes choses pour l’artiste. A découvrir le 18 septembre donc !

Christophe Willem dévoile aujourd’hui son nouvel album live, « Les Nuits Paraît-il » (CD/DVD). Ce dernier a été enregistré aux cours des 11 dates d’une tournée limitée et intimiste dans des lieux atypiques à travers la France, la Suisse et la Belgique (dans un château au bord du lac Léman, l’église du Mont St Michel, au pied du Pic du Midi, à l’Atomium de Bruxelles,…). L’album est déjà disponible et devrait ravir tous les fans de l’artiste qu’on a pu croiser cet été au Ronquières Festival.

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