Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

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Manu Chao - Bau-huis
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Stéphane Reignier

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mercredi, 05 juillet 2023 18:49

Jason Glasser piscivore ?

Américain, Jason Glasser, musicien, artiste peintre, sculpteur et vidéaste, établi depuis 20 ans à Paris par amour pour une Française, aura pris son temps pour sortir un premier elpee éponyme après en avoir publié un comme membre du groupe new-yorkais Clem Snide, puis chanteur au sein de Fruitkey, de ce côté-ci de l’Atlantique. Si les 12 chansons de Pelican sont enregistrées en seulement deux jours dans le studio parisien Spookland en 2020, elles ont été écrites et composées sur une période d’une dizaine d’années, testées voire affinées lors de vernissages d’expositions.

En 2015, les deux amis, Jason Glasser et Etienne de Crécy (pionnier, tout comme Super Discount, de la ‘french touch’ électronique de la fin des années 1990, gravent le titre New Wave, parenthèse estivale entre surf music et électro pop, interprété et coécrit par Jason.

Fini de crier, Jason ne cache plus sa voix. Il s’accompagne sur « Pelican » au violoncelle et à la guitare, secondé aux percussions, à la trompette et au synthétiseur analogique Buchla par l’activiste pop Jérôme Lorichon, troisième homme du groupe Zombie Zombie.

Spectateur des concerts acoustiques de Jason dans les galeries d’art, puis auditeur de versions toujours plus retravaillées et réarrangées, Étienne suggère à contrario un mixage radical de ses magnifiques miniatures (aucune ne dure plus longtemps que 3 minutes et demie…) De revenir à leur épure, de les dépouiller de leurs arrangements pour n’en retenir que la vérité toute nue, persuadé de leur beauté au naturel. Et Jason de valider la vision artistique d’Étienne, poussée à l’extrême pendant les 100 secondes d’« Anthem », où le chant se passe totalement de la musique d’accompagnement d’origine, pourtant limitée à un violoncelle et une batterie discrète.

Le titre de l’opus, « Pelican », se réfère au surnom attribué à Jason par son ami Alexandre Courtès, directeur artistique, graphiste et réalisateur, jadis moitié du binôme Alex & Martin responsable, entres autres, de vidéoclips du « Seven Nation Army » des White Stripes. Fort d’un vrai sens de l’humour, Jason s’accepte Pelican : à chaque fois qu’il veut raconter une histoire, son français parfois encore hésitant le fait trébucher sur les premiers mots, laisse augurer le pire, avant que la magie n’opère et qu’il ne transporte son auditoire pour finir par emporter le morceau.

Jason Glasser a beau raconter les histoires de façon brinquebalante, il arrive toujours à bon port, comme ses chansons. Il a donc logiquement demandé à Alex Courtès de signer la pochette de « Pelican ».

Le clip consacré à « Good luck » est disponible

 

mercredi, 05 juillet 2023 18:48

Les épaules larges d’An Eagle in your Mind

Comme une horde déferlant à travers une plaine déserte, An Eagle in your Mind est responsable d’un folk/rock d’un genre nouveau.

Sans complexe, le duo mêle au son de la guitare folk celui d’un harmonium indien, de percussions analogiques, de drones vibrants ainsi qu’une voix spectrale qui chante la révolte et le possible.

Le tandem s’est formé en marge, à bord d’un vieux camion Mercedes aménagé en studio d’enregistrement nomade, qui les a menés des confins de l’Europe aux portes de l’Orient, des grandes capitales aux zones interlopes où fomente l’espoir d’une jeunesse en rupture.

Porteur d’un folklore qui n’est pas encore né, An Eagle in your Mind devance l’histoire sombre et hypnotique qui se raconte sous ses rhapsodies d’égarés. C’est une musique pour un peuple en devenir, un peuple de migrants. L’arrivée au carrefour de deux mondes : c’est ce que son nouvel opus, « Intersection » ne cesse d’invoquer...

Après la sortie de son troisième elpee, "Intersection", ce 31 mars 2023, et de son premier single/clip "Desert Land", il nous propose la session live du single "On Your Shoulders".

Les nuées gazeuses qui semblent habiter les riffs de guitares psychédéliques et seventies, le rythme terrestre et organique issu des profondeurs de la machine, la mélopée sourde et lancinante de l'harmonium indien bourdonnent ; et puis la clarté subite et solaire du chant guerrier et incantatoire forme une sorte d'origine du monde, un bigbang toujours recommencé.

Ce titre se teinte d'éclats d'ombres et de lumières ; explosion d'obscurité et de clarté. Un théâtre d'ombre chinoise où l'espoir se dessine sur la variation infinie d'un rythme qui est une invitation à la transe, à la rupture.

La session ‘live’ est à découvrir ici

 

 

 

 

 

 

 

mercredi, 05 juillet 2023 18:48

Les rêves baléariques de St Franck…

La deuxième chanson fulgurante et sinueuse de St Franck, "Balearic Dreams", fait logiquement suite au titre "Somehow", sorti fin mars 2023. Une invitation au voyage de son premier LP, "Cavalier Solaire".

Balearic Dreams est une fusion menant à un classique four on the floor, des nappes de synthé des années 80, une mer de vocodeur franglais et des mélodies entraînées par des guitares jangle.

Les 808 rythmes et les lignes de synthé accrocheuses rappellent le dernier album de Phoenix (ou un duo de robots légendaires désormais très anciens), assurant une connexion nostalgique que seuls les vrais fans de Hi-Fi feront tourner lors d'un apéritif solitaire au coucher du soleil.

L'inspiration s'étend même jusqu'à la nouvelle expérimentation Moog super filter qui s'ouvre et se referme comme un DJ, mêlant toutes ces ambiances oniriques et productions techniques complexes (flanger, reverbs et echo tape delays).

Le résultat est une chanson qui semble à la fois surnaturelle et profondément enracinée dans St. Franck, son noyau émotionnel et sa production musicale.

Enfin, des synthés et des effets ajoutés de Petit Fantôme (Juno 106, Vermona PerFourmer synth & Oto Machines) embellissent le paysage sonore.

Partez en évasion cet été avec "Balearic Dreams" de St. Franck avant d’atterrir sur son album "Cavalier Solaire". Tendez l’oreille ici

 

Après des études de Lettres modernes (notamment un travail universitaire sur l’œuvre de Boris Vian) et une dizaine d’années de cours de guitare classique, Frédéric Bobin quitte sa Bourgogne natale en 2003 pour s’installer à Lyon où il commence à se produire sur scène, interprétant des chansons co-écrites avec son frère Philippe depuis leur tendre enfance. Deux albums parus à tirage confidentiel (« Les Salades » et « Les Choses de l’Esprit ») témoignent de ces années de formation.

Frédéric Bobin sillonne depuis une quinzaine d’années les routes de France et d’ailleurs pour chanter ses folk songs humanistes. Des chansons tantôt intimes tantôt sociales qui prennent leur source chez Souchon et Lavilliers comme chez Dylan et Springsteen.

Il s’est produit en supporting act d’artistes prestigieux : CharlÉlie Couture, Sanseverino, Carmen Maria Vega, Aldebert, Jamait, Oldelaf, Clarika, Allain Leprest, Amélie-Les-Crayons, Alex Beaupain et a chanté dans quelques salles parisiennes mythiques, telles que La Cigale, Le Trianon et récemment L’Olympia, invité à ouvrir la soirée par Gauvain Sers.

Sa soif de rencontres se traduit dans de nombreuses collaborations : en parallèle à ses albums et ses tournées, Bobin a récemment créé deux spectacles dans lesquels il mélange son répertoire en compagnie de deux amis artistes, Michèle Bernard et Kent.

Le clip de « J’ignorais que j’avais des ailes » est disponible ici

 

 

mercredi, 05 juillet 2023 18:45

La maîtrise de Flora Hibberd

« Hold » recèle de purs joyaux d’un folk nourri au meilleur des six décennies qui l’ont précédé, porté par une voix à la gravité suave, sublime et unique. La jeune Londonienne dévoile un univers musical où cohabitent Aldous Harding et Vashti Bunyan, hanté par les spectres de Josephine Foster et Leonard Cohen.

L’envoûtante voix de Flora Hibberd et les précieux arrangements de Victor Class alimentent « Hold », un vinyle 10 pouces.

La version ‘live’ est à découvrir

 

 

mercredi, 05 juillet 2023 18:46

L’horizon infini de Blaubird…

Paru en single, "Tes mots dits" est un extrait de l’elpee, “Le Ciel est partout”.

Une animation entièrement réalisée par la dessinatrice Brouette Hurlante

‘Je suis extrêmement fière que le travail de Brouette Hurlante, dont l’étrangeté et la force m’ont immédiatement hypnotisée, donne ainsi vie aux personnages de ma chanson ! Elle m’a fait un incroyable et merveilleux cadeau.’ BlauBird

‘Cette histoire est (…) un chassé-croisé. Elle m’évoque une course entre deux êtres qui vont l’un vers l’autre mais ont paradoxalement du mal à se rejoindre, il y a quelque chose de serré, comme un corps à corps, tendre et douloureux à la fois …’ Brouette Hurlante

Une valse à l’infini, réelle ou imaginaire …

À propos de la chanson :

Ces mots, que les amants se disent la nuit, dans le secret de leur amour, et que chacun protège ensuite, dans le secret de son âme ou de son cœur, sont autant de balises pour retrouver son chemin vers l’autre. Ces mots-là suffisent-ils pour cerner un amour ? Pour nourrir un amour ? Peut-on compter sur ces mots-là ? Chacun l’espère. Chacun se remémore.

Mais les mots sont aussi les maux-dits, maudits parfois parce qu’ils tournent en boucle dans nos têtes, parce qu’on ne les comprend plus, parce qu’ils sont inconstants, qu’ils vacillent, comme nous, et qu’ils recèlent en eux autant ce que l’on dit que ce que l’on ne dit pas… Il faudra bien pourtant, s’appuyer sur ces mots, jusqu’au moment des retrouvailles. Alors, les amants tenteront de se redire, puis de se souvenir.

Ce sera magique et inattendu, fragile et déroutant. Ils tenteront de se rencontrer. Encore et à nouveau. Et ils s’in-comprendront merveilleusement.

Lui : ‘J’entends je maudis nos incompris’. Elle : ‘Ils sont si beaux là nos incompris’.

Le clip d’animation est à voir et à écouter

 

 

mercredi, 05 juillet 2023 18:46

Perfecto, le petit homme…

Après la sortie avoir sorti un concept album, "Quasar Of Love", en avril dernier, et premier clip baptisé "Try To Fly", Perfecto nous propose son second, "Little Man", réalisé par Ronan Lagadec.

Il a été tourné au château de Dino à Montmorency, structure d'accueil dans laquelle Toni (chanteur du groupe) a passé son enfance.

Le titre, parlant de Bobby Blackheart (crooner du 31ème siècle), qui chante à l'enfant qu'il n'aura jamais les raisons de son (ce) choix, ne pouvait trouver plus bel écrin, aussi bien graphiquement que symboliquement.

Souhaitant coller à l'univers rétrofuturiste de Perfecto, le groupe a donné un visage robotique à ce crooner et l'a fait virevolter dans cette salle bicentenaire.

L'ambiance se situe entre rêve et réalité, suspendue entre le passé, le présent et le futur.

« Little man » est disponible sous forme de vidéo ici

 

 

lundi, 26 juin 2023 18:45

It It Anita conseille son ami…

It It Anita célèbre cette année ses 10 ans d’existence et publiera un nouvel LP cet automne. "Don't Bend (My Friend)" est le premier single tiré de ce futur opus.  

Le morceau se replonge dans ces 10 années sur les routes, 10 années de shows et de rencontres, de changements et de renouveau. 10 années parfois difficiles, où il s'agissait aussi de ne pas craquer face aux conditions de développement précaires.

"Don't Bend (My Friend)" se tourne vers le passé une dernière fois et clôture un long chapitre pour le groupe, avant d'en ouvrir un nouveau cet automne.

A écouter

 

lundi, 26 juin 2023 18:45

Les hypermondes d’Amor Blitz

Amor Blitz publiera son deuxième album, « Hypermondes », en octobre prochain. En attendant, il nous propose son premier single, « Gourous & Sorcières », dont le clip a été co-réalisé par Amor Blitz et Thomas Kurc.

Depuis ses débuts, Amor Blitz n’a de cesse de se créer un chemin à la Lewis Carroll de l’autre côté du miroir, là où l’imaginaire joue d’égal à égal avec le réel. Dans la lignée d’une pop mélodique et insatiable, incarnée aussi bien par Todd Rundgren qu’Unknown Mortal Orchestra, Emmanuel Szczygiel déploie des mélodies soignées, qu’il s’amuse à dynamiter au gré de ses envies. Portées par une écriture poétique et familière, les harmonies se révèlent joueuses.

Rien ne se perd, tout s’entremêle. Les envolées psychés s’enrichissent d’arrangements orchestraux (cordes, orgues électriques, flûtes), la voix s’enroule dans les guitares, la production baigne au sein d’un climat cinématographique. Là où le premier disque exprimait une urgence, une impatience résolument rock, Amor Blitz a évolué vers plus de lenteur et de magie.

L’énergie ne s’est pas perdue en route, mais a pris des chemins de traverse : plutôt que d’aller droit sur la falaise, les mélodies prennent le temps de se perdre, tantôt pour s’étoffer, tantôt pour s’effeuiller. L’écriture, comme la production, se sont étendues. L’espace sonore, plus riche, se permet dès lors d’accueillir plus de choses : le groove des batteries et des basses, influencées par la Motown ou Stax, ont gagné en présence.

Entre soft rock et pop psychédélique, « Hypermondes » s’autorise des artifices mais ne fait pas semblant. « Hypermondes » est une évasion aux quatre coins d’un monde qui n’est ni le nôtre, ni tout à fait un autre. En filant droit dans l’imaginaire, Emmanuel Szczygiel cherche le chemin le plus court vers le beau.

La vidéo de « Gourous & Sorcières » est disponible

 

lundi, 26 juin 2023 18:44

Les collines bleues de Ganache…

Des guitares hurlantes aux complaintes graciles, le duo lyonnais Ganache navigue entre ambiance lo-fi et voix rêveuses où se confondent shoegaze et rock dans une pop hypnotique.

Prenant la relève de son deuxième Ep, « Hikikomori », paru fin 2019, le groupe en sortira un nouveau, « Hypernova », le 13 octobre prochain.

Le tandem nous présente ici une création légère et aérienne, au rythme nonchalant et aux guitares vaporeuses, où leurs deux voix se mélangent pour créer une douce atmosphère pop.

Curieux ? Alors, écoutez « Blue Hills »

 

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