Jasper Steverlinck inspiré par Roy Orbison ?

Jasper Steverlinck vient de sortir un nouveau single. Il en parle : ‘« Nashville Tears » est l'une de ces chansons qui m'est venue à moi, instinctivement. Elle a coulé d'un seul jet, comme si la chanson s'était écrite toute seule. Elle évoque un moment très…

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Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Plastic fang

Référence de l'underground yankee, le Jon Spencer Blues Explosion nous revient avec un album de rock'n roll. Mais un rock'n roll qui tient à la fois de l'énergie et de la folie du rock et de l'esprit du rythm'n blues. Un rythm'n blues souvent sulfureux, viscéral, malsain, que les Stones avaient si bien popularisé à la fin des sixties et au début des seventies. Et parfois aussi un peu trop fréquemment attendri après 1972. Même Jon Spencer emprunte ici quelquefois des inflexions à la Mick Jagger. Lorsqu'il ne les calque pas sur Eddie Cochran. Ces deux visages des Stones, il les a ainsi vampirisés sur " Plastic fang ". Le second, lors des morceaux les moins intéressants, à la limite dispensables. Le premier pour mieux y libérer un groove d'enfer. A l'instar du menaçant, légèrement psyché, " The midnight creep " et du tribal " Mean heart ", deux compositions héritées en ligne droite de " Jumpin' Jack flash ". Ou encore du boogie âpre et acharné " Over and over " qui doit avoir mangé de l'Humble Pie (NDR : " I don't need no doctor ! "). Le rock'n roll, JSBE le consomme essentiellement sur trois titres : " Money rock'n roll ", " Shakin' rock'n'roll tonight " et " Swet n sour ". A la sauce stoogienne, histoire de ne pas avoir de Cramps (NDR : à l'estomac ?). L'opus recèle, en outre, un fragment taillé dans le même Chicago blues que le " Roadhouse blues " des Doors, " Down in the beast " ; et puis un morceau ondulant, hendrixien, " Hold on ", sur lequel Dr John est venu donner un bon coup de guitare.

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

The sun inside

Drivé par John Dragonetti, Jack Drag nous vient de Boston. Un quatuor dont les premiers pas remontent à 1996, année au cours de laquelle, le combo avait enregistré son premier 7 inches, " Velour ". Depuis, la musique de Jack Drag est en constante évolution. Enfin, celle de John puisqu'il en est le chanteur, guitariste et compositeur. Si ses deux premiers elpees naviguaient à la croisée des chemins des Beatles, de Stereolab et de Guided By Voices, la suite s'est révélée encore plus intéressante. En fait, à l'instar d'un Beck, John marie habilement tout ce qui lui tombe dans le tuyau acoustique : pop, psychédélisme, hip hop, house, new wave, folk, electro, etc., pour en forger un style terriblement excitant, expérimental et mélodique. " The sun inside " constitue déjà son cinquième opus. Un disque sur lequel il a reçu le concours de Dan 'The Automator' Nakaruma. Pas sur tout l'album, comme c'était prévu au départ. Mais sur le seul " FM Royalty ". Un des meilleurs titres de l'opus, par ailleurs. Ce sera sans doute partie remise. Pourtant, le reste ne manque pas d'allure, nonobstant une fin de parcours davantage intimiste et mélancolique. Jack Drag est sans doute parvenu à trouver le chaînon manquant entre Syd Barrett et Beck. Et à ce titre cet album mérite le qualificatif de ‘must’.

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Up here

En 1994, le leader/chanteur/compositeur/guitariste de Buffalo Tom avait opéré une tournée en solitaire, au cours de laquelle il interprétait, seul à la guitare sèche, un mélange de reprises et de versions acoustiques de ses chansons. En 1997, il commettait son premier opus solo (" Lonesome Billy "), un disque pour lequel il avait reçu le concours de l'équipe du Giant Sand au grand complet. Mais pas pour y laisser épancher son lyrisme folk ou country. Non, pour y interpréter des chansons bien électriques. Mais, à l'instar d'un Tom Waits, ravagées par l'angoisse et la mélancolie. Son disque acoustique, il vient de le commettre. Dix chansons personnelles et une cover des Replacements (" Here comes a regular ") qui adoptent un profil minimaliste, proche d'un …Billy Bragg, sans l'engagement politique. Bill s'accompagnant presque exclusivement soit de sa six cordes, qu'il joue le plus souvent en picking dans un style proche de Willie Nelson. Ou alors d'un piano ; les accords de soie berçant chaque mélodie, dans l'esprit d'un Del Shannon. Pourtant le ton confidentiel, fragile, ne l'empêche pas développer des thèmes qui passent du bonheur à l'horreur en l'espace de quelques secondes. Un bien bel elpee !

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

21 singles

Instigateurs du mouvement noisy rock, le Jesus & Mary Chain s'est donc séparé en 1998. En 15 années d'existence, cette formation écossaise était parvenue à épurer l'histoire du rock'n roll pour ne conserver que le concentré de l'héritage : la simplicité et la sensualité. Et puis également 15 années au cours desquelles, les frères William et Jim Reid ont défrayé la chronique à travers leur patronyme, leurs attitudes, leurs rixes et les lyrics de leurs chansons. Provocateurs tout autant que ténébreux, les frangins vont même finir par se disputer. Faut dire que leurs opinions étaient de plus en plus divergentes. Jim avait ainsi écrit " I love rock'n roll ", en réponse à une compo que William avait intitulée " I hate rock'n roll ". Deux chansons qui figurent, bien sûr sur cette compile. Reste donc six albums est une volée de singles, témoignages de leur musique insolente, violente, torturée, mais paradoxalement enrobée dans la pop mélodique et sucrée. Ces singles ont donc été réunis sur ce recueil. Tous les morceaux essentiels y sont. 21 en tout. Y compris " Sometimes always ", sur lequel Hope Sandoval (Mazzy Star, Hope Sandoval & the Warm Inventions) était venue donner de la voix. Un testament indispensable !

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

I to sky

"I to sky" constitue le deuxième album de ce trio irlandais. De Dublin très exactement. Un disque beaucoup plus sombre que le précédent éponyme. Pas seulement à cause des lyrics empreints de références religieuses, mais à cause du climat au sein duquel baigne les 12 compositions de cet opus. Un climat qui baigne le plus souvent dans la cold. Celle de Joy Division et de Cure, c'est plutôt classique. Ou d'une manière plus contemporaine, de Radiohead, Kent et Placebo. Mais est-ce vraiment de la cold ? Un Placebo auquel JJ72 a même emprunté l'exaltation wagnérienne sur " 7th wave " et la fureur ténébreuse, presque gothique, sur l'excellent " Serpent sky ", une compo au cours de laquelle on a l'impression d'être balayé par la tempête des Hauts de Hurlevent. Tout aussi excellent, " I saw a prayer " cherche le chaînon manquant entre My Bloody Valentine et Mercury Rev, les vocaux veloutés de Greany rappelant étrangement ceux de Jonathan Donahue. Une exception qui confirme la règle, car tout au long de cet opus, son timbre oscille du falsetto hystérique, gonflé à l'hélium, au gargouillement mortel. Un disque sculpté dans l'électricité scintillante, tumultueuse, qui ne souffre d'aucune faiblesse ; s'ouvrant même parfois de nouveaux horizons sonores. A l'instar de " Half three ", dont l'élégance capricieuse, filandreuse, lorgne vers l'élégance punk d'un Wedding Present. De " Glimmer ", déchiré entre sauvagerie et quiétude. D'" Always and forever ", dont la pop chaloupée rappelle le James du " Millionaires ". Et enfin du tendre " Nameless ", caractérisé par son synchronisme puéril entre la voix et la mélodie. Sans oublier l'hymnique " Brother sleep ", découpé délicatement dans l'acoustique, ou encore la ballade mélancolique, mais tumultueuse " Oiche mhaith ". Un must !

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Turn on the bright lights

Encore un groupe new-yorkais! Tirez les rideaux, baissez l'intensité de la lumière et calfeutrez-vous au cœur de la paranoïa, de la concupiscence et de la peur : voici Interpol. Trêve de plaisanterie. Interpol c'est avant tout un quatuor totalement intoxiqué par les eighties. Son attitude. Son image. Et surtout sa musique : new wave, post punk et bien sûr cold wave. Dans le désordre on y décèle pour influences majeures Wire, les Smiths, Echo & The Bunnymen, les Chameleons, le Sound, Bauhaus et prioritairement Joy Division. Et s'il faut admettre que le résultat n'est pas très original, il a le mérite de communiquer de bonnes vibrations. Auxquelles je ne suis pas insensible, je dois l'avouer. L'atmosphère blême, brumeuse, douloureuse de leur musique est entretenue par la densité des guitares, le drumming hypnotique, robotique, la basse élégante et le vocal clinique, sinistre, glacial, monocorde de Paul Banks, qui doit certainement rêver nuit et jour de Ian Curtis. Des guitares qui peuvent même pulser avec une énergie nerveuse décapante, scintillante. A l'instar de " Untitled " ou encore de " The new ". Et les neuf autres fragments ne sont pas en reste. " Say hello to the angels " sous-entend " Hello les Smiths" en adressant un clin d'oeil aux Strokes. "Hand away" baigne au sein d'une solution sonore céleste, digne d'And Also The Trees", alors que "NYC" accomplit une valse lente, triste, à travers la cité malade. Bref, un album qui a défaut d'être orignal a au moins le mérite d'être (très) efficace…

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Always got tonight

C'est vrai qu'on évoque rarement le rôle joué par le groupe qui accompagne Chris Isaak, lorsqu'on parle de son œuvre. Or, ses Silvertone sont d'une redoutable efficacité. Pourtant, James Calvin Wisley, le guitariste qui maniait la reverb à la manière de Duane Eddy, a cédé son manche à un certain Hershell Yatovitz. Ce qui explique sans doute pourquoi les sonorités de la six cordes sont devenues plus claires, parfois même bringuebalantes, à l'instar du défunt House Of Love. Deuxième changement, Erik Jacobsen qui jusque là avait produit toute la discographie du Californien, a été remplacé par John Shanks. Mais ici, franchement je ne perçois pas vraiment la différence.

Bref, venons-en au 9ème elpee de Chris Isaak. Les lyrics explorent toujours les mêmes thèmes : l'amour perdu, illusoire, les ruptures, les regrets, la solitude, ou les rencontres inattendues. Des lyrics qu'il chante de ce timbre de crooner si caractéristique, timbre qu'il semble avoir hérité à la fois de Roy Orbinson et de Johnny Rivers. Classique, quoi ! Ce qui a totalement disparu, c'est le rockabilly. Pour y laisser la place à des ballades mielleuses, pensez-vous ? Vous n'avez pas tout à fait tort ! Car ses épanchements de mélancolie envahissent la moitié de l'opus, même si l'indolent mais tellement poignant " Life will gone on " constitue l'exception qui confirme la règle. Faut dire que le recours à la guitare reverb n'y est pas étranger. Le reste se révèle beaucoup plus intéressant. Parfois même " remesque ". A l'instar du rafraîchissant " Courthouse " ou du cristallin " Somebody to love ". Remuant, dansant, plus synthétique, " Always got tonight " marche sur les traces d'un Beck. " Notice the ring " rend un hommage au rythm'n blues échevelé du J Geils Band. Enfin, le rock électrique n'a pas été négligé. Teinté de glam sur le générique de son show TV, " American boy ", il retrouve tout le feeling de son sens mélodique sur le remarquable " One day ". Dommage que tout l'album ne soit pas de cette trempe !

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

The remote part

Nonobstant des prestations scéniques toujours aussi dévastatrices, cet ensemble écossais commet des disques de plus en plus pop, de plus en plus clean. On avait d'ailleurs déjà pu le constater sur l'une ou l'autre composition de son deuxième opus, " 100 broken windows ". Et à l'issue de l'écoute de son troisième, " The remote part ", le doute n'est plus permis. En fait, toute l'adrénaline punk, toute l'énergie pure, est ici canalisée à travers des mélodies contagieuses que ne désavouerait pas un REM du début des 90's. Et c'est tout à fait évident chez de nombreux fragments de cette plaque. A l'instar de " Life in a hiding place ", de " Century after century " ou encore de " Tell me ten words ". Même les plages les plus agitées adoptent un profil hymnique. Comme sur le post grunge, 'cobainesque', " A modern way of letting go ", du nouveau single potentiel " (I am) what I am not ", du fiévreux " Stay the same ", de " You held the world in your arms ", un morceau irrésistible traversé par un violon emphatique, ou encore du final " In remote part/Scottish fiction ", un final qui s'ébroue sur un profil acoustique avant de glisser vers la noisy. On a même droit avec " American english " à une ballade qui se consume lentement. En fait, toutes les chansons ont été écrites sur des guitares acoustiques, avant de prendre leur forme définitive. Ce qui explique, sans doute, pourquoi un feeling si délicat hante toutes les mélodies, mais peut paraître étonnant, lorsqu'on sait que les lyrics sont toujours aussi critiques et lucides, ne se contentant pas de poser des questions, mais également d'y répondre... Personnellement, j'ai un petit faible pour " I never wanted ", surtout à cause de ce refrain lancinant qui me rappelle tellement le Psychedelic Furs. Et ça, c'est un compliment ! Un chouette album.

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Paradize

Les aficionados d'Indochine seraient-il d'éternels teenagers ? Possible, mais une chose est sûre, ces ‘teenagers’ sont d'une fidélité exemplaire. A un tel point que le groupe peut se targuer de cumuler quatre décennies de fans. Difficile d'en expliquer la raison. Peut-être parce que la musique du groupe est intemporelle. Symbolisant une forme d'adolescence éternelle. Et en puisant tour à tour dans le rock, la new wave, la pop, la chanson française et parfois dans la variété, elle essaie en quelque sorte de jouer sur les ambiguïtés.

L'ambiguïté a d'ailleurs toujours été un des fils conducteurs de la musique d'Indochine. Pourtant, après les départs de Bodianski en 84, de Dominique Nicolas, qui était alors le principal compositeur, en 94, et le décès de Stéphane Sirkis en 99, la formation aurait pu disparaître. Il faut croire que les épreuves ont renforcé la popularité du groupe. Si Nicola est le seul survivant du line up initial, il a pris soin aujourd'hui de s'entourer de redoutables collaborateurs. Et tout d'abord de celui d'Olivier de Sat, qui est devenu le compositeur principal de la formation.

Pour enregistrer " Paradize ", la formation a également reçu le concours de Garreth Jones (Depeche Mode) à la coproduction. Des chansons sont même signées par des compositeurs de premier choix, tels que Gérard Manset, Ann Scott ou Valérie Rouzeau. Melissa Auf der Maur (Hole) partage même un duo avec Nicola sur l'intimiste " Le grand secret ". Une chanson à vous flanquer des frissons partout. Indochine n'a pas oublié ses compositions classiques de type hymnique. Et je pense tout particulièrement à " Mao boy ! ", qui mêle synthés organiques et arrangements de cordes, " La nuit des fées ", abordée davantage dans l'esprit de " Dancetaria ", ou encore " Posptitute ". Mais le plus intéressant procède des morceaux les moins habituels. A l'instar du percutant titre maître. Fruit de la rencontre du métal et du synthé pop, ce fragment est finalement plus proche de Paradise Lost ( ?!?!?) que de Depeche Mode. De métal il en est encore question sur " Marilyn ". Si vous pensez à Marilyn Manson, vous n'avez pas tout à fait tort. Le tempo de ce fragment est même très glam. Mais les lyrics incitent à la vie, pas à la mort. Nuance ! Des guitares, beaucoup de guitares sur cet elpee. Ténébreuses, spasmodiques, sur fond noisy, elles sculptent " Electrastar " sur un mode post punk digne de Placebo. Cold, atmosphériques, gémissantes, elles hantent " Le manoir ", du spectre de Cure. Tout comme sur l'incantatoire " Dark ", d'ailleurs. La new wave n'a pas été oubliée. Single potentiel réminiscent de l' " Aventurier " ou de " Canary bay ", " Punker " en est la plus belle illustration. Même le motif de guitare est légèrement reverb. Atmosphérique, énigmatique, cette new wave devient même parfois complexe, comme chez " Comateen I ". A cause des flambées d'électricité entrecoupées d'envolées mélodiques, un peu comme le pratiquait le trop méconnu Berlin Blondes, début des eighties. Tout aussi complexe, infesté d'accès de moog, " Dunkerque " opère d'incessants changements de rythmes. Sur fond de claviers caverneux, la ballade " Like a monster " permet à Nicola de stigmatiser… " Star Academy " (NDR : Bien vu !). Et si en final (" Un singe en hiver "), Indochine jette un coup d'œil dans le rétroviseur, la plus belle chanson demeure à mes oreilles, " J'ai demandé la lune ", une composition déjà sortie en single, qui deviendra, c'est une certitude un classique. Une mauvaise nouvelle quand même, une édition limitée de ce CD propose deux titres supplémentaires et un Dvd. Mais la quantité est limitée. Faudra se grouiller…

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Brainwashed

George Harrison est décédé le 29 novembre 2001. Deux mois plus tôt, il travaillait encore sur les sessions d'enregistrement de nouvelles chansons, destinées à la confection de ce " Brainwashed ". Peu de temps avant sa mort, il avait chargé son fils Dhani et son ami et producteur Jeff Lynne, de mettre en forme cet opus. Précisant qu'il souhaitait en conserver le son brut, proche de ses démos. On ne peut pas dire que le message soit bien passé. Jeff a bien réussi à mettre en valeur les accords gémissants de sa guitare solo (NDR : pensez à " While my guitar gently sweeps "), ses parties de slide et puis la voix tellement fragile, bouleversante de George. Malheureusement le son est surproduit. Conséquence : l'aspect émotionnel est totalement dilapidé au profit de la forme des compositions. Parfois on a l'impression de retrouver le son lissé des Travelling Wilburys,que Lynne a fréquenté. On ne voit donc pas trop l'intérêt. D'autant plus qu'il n'y a plus la participation de Dylan, de Roy Orbinson, ou encore de Tom Petty. Faut croire que l'ex ELO en avait encore la nostalgie. A mon avis faudrait peut-être demander à un Rick Rubin de recommencer le travail. Le résultat serait beaucoup plus intéressant. Maigre consolation, cet elpee devrait constituer un cadeau de Noël idéal, à offrir à vos grands-parents.