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Bernard Dagnies

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mardi, 31 décembre 2002 01:00

Let´s get worse

Le spectre de Ian Curtis plane tout au long de cet elpee, ou plus exactement celui de Joy Division. Ce qui revient au même puisque feu Curtis était le chanteur de cette formation mythique. Pourtant Desert Hearts ne nous vient pas de Manchester, mais de Belfast. Un trio qui peut compter sur deux vocalistes. Qui ne possèdent pas de voix exceptionnelles, mais dont les timbres languissants sont très complémentaires. " Let's get worse " est donc hanté par la cold wave. Et les drums lugubres, légèrement reverb ainsi que la basse entêtante, lourde, alimentent cette atmosphère claustrophobe. Mais cette cold wave est syncopée, découpée dans les riffs de guitare torturés, angulaires, fiévreux, parfois même velvetiens voire mybloodyvalentinesques. Et ce n'est pas la présence ponctuelle d'un piano ou d'un dobro qui y change quelque chose. Pourtant, lorsque la musique prend une forme plus lo fi, c'est plutôt aux Palace Brothers qu'on se met à penser. Pas tout à fait étonnant, lorsqu'on sait que Will Oldham est un type aussi marrant que ne l'était Curtis. En moins suicidaire, il est vrai. En fin de parcours, le groupe nous propose une dimension quelque peu différente de son horizon sonore. Plus prog. A l'instar de " No more art ". Toujours aussi ténébreux, mais davantage contemporain, proche de Placebo, chez " A new end ". Bref, si on ne rigole pas souvent, à l'écoute de cette œuvre, elle a le mérite de libérer une dose d'émotion et d'intensité suffisantes pour nous flanquer le spleen…

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Too much is always better than not enough

Auteur d'un mini album six titres l'an dernier, cet ensemble suédois nous revient avec un nouvel opus. Un disque toujours aussi marqué par le rock boogie généreux et débraillé pratiqué par les Faces et les Stones, à la fin de sixties et au début des seventies. Mais également par le rythm'n blues des Animals. Surtout lorsque la formation embrasse ( !?!?!) deS slows langoureux, trempés dans les claviers spumeux. Le disque concède également du rock'n roll échevelé. Deux fragments caractérisés par ce piano qui roule et ce rythme qui rocke. A l'instar du cuivré " Charity song " et de l'irrésistible " Bound to ravage ", qui aurait pu naître d'une rencontre hypothétique entre Chuck Bery et Status Quo. Mais la meilleure surprise de l'opus nous vient de " The one's to my lady ", une compo de heavy folk, abordée dans l'esprit du volume III de Led Zeppelin. Dommage que les Diamond Dogs ne se montrent pas plus souvent inspirés que sur ce titre. Car le reste manque singulièrement de pêche et de groove. Un peu comme lorsque Rod Stewart s'était mis à exploiter un peu trop commercialement la veine soul. L'histoire est un éternel recommencement…

 

mardi, 31 décembre 2002 17:03

Dinosaur Jr

Fondé en 1985 par Jay Mascis et Lou Barlow (NDR : futur Sebadoh et Folk Implosion), Dinosaur Jr a laissé une trace indélébile dans le paysage alternatif du rock, influençant au passage des formations aussi illustres que Sonic Youth, Nirvana, les Lemonheads ou encore Buffalo Tom ; alors que le groupe reconnaissait lui-même pour influence majeure, le Crazy Horse de Neil Young. Les dix fragments qui composent cet elpee sont issus de sessions d'enregistrements accordées à la BBC entre 1988 et 1992. Ce qui explique pourquoi on retrouve encore, sur certaines compositions de cet opus, la basse aventureuse de Barlow. Ce sont également les plages les plus féroces, les plus urgentes, véritables brûlots d'électricité rugissante, chargés de distorsion et de feedback. A l'instar de " In a jar ", " Budge " ou encore de " Raisins ", rehaussé par la présence d'une voix féminine. Car la voix de Mascis était et est toujours aussi écorchée, gémissante. On a cependant droit, avec " Keeblin " et " Get me ", à deux versions acoustiques, démontrant par là que Dinosaur Jr était également capable d'évoluer dans un registre plus paisible ( ?!?!?). Un document !

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Beautysleep

Après avoir sévi chez les Throwing Muses et les Breeders, puis drivé Belly, Tanya Donelly a donc opté pour une carrière solo. Et " Beautysleep constitue son deuxième effort en solitaire. Enfin, pas tout à fait, puisqu'elle a reçu le concours de quelques collaborateurs ; et notamment David Narcizo ( Throwing Muses, Lakuna), Dean Fisher (Juliana Hatfield trio) ainsi que Rich Gilbert (Frank Black & The Catholics). De véritables amis sur lesquels elle a d'ailleurs toujours pu compter. Sans oublier feu Mark Sandman ; l'ex leader de Morphine signe d'ailleurs sa dernière apparition en studio. En apportant son concours aux backing vocaux sur " Moonbeam monkey ". Une composition qui, à l'instar de " Wrap-around skirt ", est profondément ancrée dans la tradition gothique du Sud. Pourtant, hormis le contagieux " The night you saved my life " et l'hymnique " Keeping you ", la débauche d'électricité a fait place à une forme de folk rock nourri aux arrangements richement texturés, qui doivent plus à la sophistication d'un Brian Eno qu'à la popcore des Pixies. D'ailleurs les guitares, aussi bien électriques qu'acoustiques, n'ont plus la préséance, et doivent composer avec les boucles, les samples, les claviers, le glockenspiel, et autres instruments pour tisser le fil mélodique des chansons. Des chansons dont les lyrics tentent d'établir un pont entre le monde charnel et spirituel. Des chansons romantiques, chargées de subtilités et de nuances sur lesquelles se pose la voix sucrée, argentine de Tanya. Qui ne hurle plus. Ou alors très rarement. Campant même ici un timbre à mi chemin entre Heather Nova et Dolly Parton. Et pour être complet, sachez que ce disque a été enregistré dans les célèbres studios de Fort Apache…

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

The last broadcast

Voici deux ans, ce trio mancunien nous livrait un premier album remarquable, " Lost souls ". Nous nous demandions donc, comment il allait pouvoir confirmer toutes ces excellentes dispositions. Pas de souci à se faire, " The last broadcast " est aussi remarquable. Mais il est très différent. Tout d'abord, la sensibilité mélodique est aussi fragile et contagieuse que chez le défunt Ride. Paradoxe, ce combo était également issu de Manchester. Même la conjugaison des harmonies vocales est aussi limpide que chez la bande à Mark Gardener et à Andy Bell. Et il arrive même aux guitares de scintiller, de pétiller, de s'agiter, avec une intensité blanche. A l'instar de "N.Y," ou de " Caught by the river ". Mais en général, ces cordes épousent un format semi-acoustique. Abordé très souvent dans l'esprit des Smiths (NDR : encore un combo issu de Manchester !). Une trame sur laquelle, Doves tisse ses mélodies tantôt tendres, tantôt extravagantes, tantôt allègres, tantôt somptueuses. La ballade bringuebalante " There goes so far " glisse ainsi progressivement dans la samba alors que " Satellites " agrège les arrangements orchestraux majestueux d'un Spiritualized et les chœurs gospel de Mercury Rev. Et on est pas au bout de nos surprises. D'abord à travers la cover pastorale du " Moonchild " de King Crimson, rebaptisée pour la circonstance " M62 song ". Une adaptation dont l'atmosphère est aussi désolée que chez Nick Drake. Un King Crimson qui hante également le baroque et futuriste " Friday's dust ". Celui de " In the Court Of The Crimson King ", pour être plus précis. Pas pour rien que les lyrics soient aussi impénétrables chez les Doves que chez Pete Sinfield. Comme son titre l'indique, " Pounding " martèle ses rythmes de drums métronomiques ; mais sur une chanson pop euphorisante. Enfin, tant le titre maître que " The sulphur man " réalisent la parfaite la fusion entre l'expression mélancolique d'un Mark Eitzel et l'élégance électro acoustique de Badly Drawn Boy. " The last broadcast " constituera plus que probablement un des " must " de l'année, mais il nécessite plusieurs écoutes avant de pouvoir véritablement être apprécié à sa juste valeur.

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

The pawnbroker´s wife

Vous appréciez Bill Callahan (Smog), Tom Waits et Nick Cave? Vous ne pouvez passer à côté de Johnny Dowd. Un Yankee qui, à travers ses lyrics, prend un malin plaisir à sonder les entrailles du rêve américain. D'une voix sombre, gémissante, écorchée, plus que limite, parfois soutenue par le timbre délicat de Sherwood Caso, il baragouine ses contes de mort, de décadence et de mort. En général sur une musique country/blues gothique. Mais lorsqu'il parvient à dynamiser sa solution sonore, ses compositions prennent une toute autre dimension. A l'instar du remarquable " Judgment day ", sorte de réplique psychédélique à l'urban blues. Pensez à une rencontre hypothétique entre les Doors et Iron Butterfly. Le rythme effréné (NDR : le drummer est loin d'être un manchot !) et les claviers rognés d'un côté, les riffs de guitare torturés de l'autre. Et si le " beefheartien " " Sweeter than honey " flirte avec le chaos mélodique, " Sweeter than honey " parvient à trouver un excellent compromis entre Jon Spencer Blues Explosion et Creedence Clearwater Revival. L'ombre de Jon Spencer plane même encore sur le redoutable " Woodie Guthrie Blues ".

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Len Parrot´s memorial lift

Baxter Dury est le fils de feu Ian Dury, responsable du chef d'œuvre new wave " New boots and panties ", commis à la fin des 70's, et surtout de l'hymne au rock'n roll, " Sex & drugs & rock'n roll ". Pour enregistrer " Len Parrot's memorial lift ", Baxter s'est entouré de toute une flopée d'invités de marque. Et notamment de membres de Pulp, de Portishead, quelques Blockheads et surtout de la vocaliste Johanna Hussey, dont le timbre limpide se conjugue à la perfection avec le falsetto de Baxter. Hormis le plus allègre " Lucifer's grain " et " Gingham smalls 2 ", dont la forme déstructurée semble héritée de son père, les 7 autres chansons baignent au sein d'une atmosphère rêveuse, brumeuse, bohémienne, envoûtante, légèrement psychédélique, dominée par des claviers atmosphériques, des chœurs angéliques, des arrangements de cordes délicats et un piano à la fois spectral et sonore ; des chansons qui rappellent tour à tour Mercury Rev et Gorky's Zygotic Mynci, lorsqu'elles ne tirent pas leur chapeau à Syd Barrett ou au Velvet Underground ; des chansons dont les lyrics traitent avec beaucoup de compassion des tribulations vécues par des cas sociaux qui peuplent l'Albion. En commettant un album de cette trempe, cet artiste insulaire vient peut-être de frapper à la porte de l'ordre des excentriques, auquel émarge encore aujourd'hui Robyn Hitchcock et Nikki Sudden, ainsi que depuis plus de trente ans Kevin Ayers et Peter Hammill…

 

mardi, 26 juillet 2011 18:26

Un premier album pour Jeff Bridges

C’est ce 15 août que paraîtra le premier opus de l’acteur Jeff Bridges (NDR : souvenez-vous, il a décroché l’oscar du meilleur acteur en 2010, pour son rôle dans « Crazy heart »). Eponyme, il paraîtra chez Blue Note. Produit par le célèbre auteur-compositeur et musicien T-Bone Burnett, il a été enregistré à Los Angeles et à Brooklyn. Lors des sessions d’enregistrement, il a reçu le concours de Ciancia Keefus (claviers), Marc Ribot (guitare), Dennis Crouch (basse), Russ Pahl (pedal-steel guitare) et Jay Bellerose (batterie). Sans oublier les voix de Rosanne Cash, Ryan Bingham, Sam Phillips et Benji Hughes.

http://www.youtube.com/watch?v=rmiK6tPucjc&ob=av2e

Track-listing:

“What A Little Bit Of Love Can Do”

“I Will Wait”

“Falling Short”

“Maybe I Missed The Point”

“Tumbling Vine”

“Nothing Yet”

“Blue Car”

“Slow Boat”

“Either Way”

“Everything But Love”

“The Quest”

http://www.jeffbridges.com
http://www.facebook.com/jeffbridgesofficial

samedi, 23 juillet 2011 23:42

Amy Winehouse n’est plus…

Constamment confrontée à des problèmes liés à la drogue et à l’alcool, Amy Winehouse a été retrouvée, sans vie, cet après-midi dans son appartement, à Londres. L’ex-petite amie de Pete Doherty allait fêter ses 28 ans, ce 14 septembre. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de son décès. La scène pop/rock perd une artiste à la voix remarquable…

 

Le nouveau single des Red Hot Chili Peppers, « The Adventures of Rain Dance Maggie », est sorti ce 18 juillet. Il est en écoute sur le lien suivant : http://soundcloud.com/kroq/red-hot-chili-peppers-the/s-CrrWW

Pour rappel l’album « I’m with you », paraîtra ce 26/08.