La cavalcade de Jéhan…

Poussé par un nouvel élan poétique, Jean Jéhan a sorti son nouvel opus, « On ne sait jamais », le 18 novembre 2023. Pour ce cinquième elpee, Jéhan fait le choix de s'affranchir de ses affinités folk rock, pour aller vers des horizons plus dégagés. On retrouve…

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Shaka Ponk - 14/03/2024
Bernard Dagnies

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mercredi, 23 mars 2011 20:11

Elliott Murphy

Elliott Murphy est un musicien pour lequel j’ai toujours manifesté un grand respect. Expatrié à Paris depuis 20 ans, ce New-yorkais vient de fêter ses 62 balais. Il a fait partie du réseau de musiciens et de poètes au sein duquel a émergé Patti Smith. Bruce Springsteen, Elvis Costello, Lou Reed, Peter Buck (REM) et Tom Petty lui vouent une grande admiration. Et ils ne sont pas les seuls. Il a également été un des fers de lance du mythique et défunt label parisien, New Rose. Et puis, tout en accordant une centaine de concerts par an, il vient de publier son 31ème album.

Pour enregistrer ce nouvel opus, il a pu compter sur son fils, Gaspard, âgé de 20 ans, responsable de la mise en forme. Et puis d’une belle brochette de collaborateurs. Et notamment le claviériste Kenny Margolis (Willy DeVille) ainsi que Laura Mayne (Native), Alain Chennevière (Pow Wow) et Lisa Lowell (Bruce Springsteen) aux chœurs. Sans oublier la présence du groupe The Normandy All Stars, et en particulier de son gratteur Olivier Durand. Alors à quoi peut bien ressembler cet elpee éponyme. A un album d’Elliott Murphy, bien sûr. Peut-être de plus en plus proche du style contemporain de Tom Petty & The Heartbreakers. De bonnes guitares, de bonnes mélodies, une bonne voix, de bons textes, mais il y manque ce zeste de folie susceptible de vous transporter. Pour les auditeurs de Classic 21 !

 

samedi, 19 mars 2011 20:55

Body Bill en question

C’est ce 18 mars qu’est paru le nouvel album de la formation electro berlinoise Bodi Bill. Intitulé « What », il sort le même jour que leur single « Brand New Carpet ». La musique de Bodi Bill est particulièrement appréciée par Bloc Party et The Gossip. Vous voulez en savoir plus ?

Un peu de vidéo…

http://vimeo.com/21069949
http://www.youtube.com/watch?v=X2mqrL1_ujQ

Et puis d’audio…

http://soundcloud.com/sinnbus/bodi-bill-hotel
http://soundcloud.com/sinnbus/bodi-bill-brand-new-carpet

Pour plus d’infos : http://www.sinnbus.com/sr038

 

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

23 bag movie master

Deuxième opus pour cette formation danoise, dont le nom est inspiré d'un personnage issu du film d'Orson Wells, 'le 3ème homme'. Hormis le claustrophobe et décousu " Hand size ", les 10 autres fragments de ce " 23 bag movie master " naviguent au sein d'un univers sonore qui oscille de la noisy au psychédélisme, en passant par l'ambient le post industriel et la prog. Avec beaucoup de bonheur, il faut le souligner. Les spectres de My Bloody Valentine (le titre maître), des Stone Roses (l'instrumental psyché house au groove sale " Rock star "), de King Crimson circa " Islands " (la ballade atmosphérique et légèrement cuivrée " Weathered "), de Wire (le heavy garage boogie " Gravity explodes "), de la " Dark Side Of The Moon " du Floyd (pour le post rock de 12' " Psychobabble "), d'Archive ( le mystérieux, ténébreux, intense, électrique, hyper mélodique et surtout le meilleur morceau de l'opus " Streamlined pink guitar ") et de Motorpsycho (le complexe, métallique et énigmatique " Drive ", l'insolite " Staccato II ", fréquenté de claviers fluides, d'une flûte jazzyfiante et de percus) exercent leur emprise. Insolite, aventureux et légèrement cuivré, " Mutant girl " réussit la fusion entre la lo fi, la lounge et le métal, un peu comme si Cake et Pavement avait décidé de faire un bœuf en compagnie de James Hetfield ; alors que la cover très réussie du " Fuzzy " de Grant Lee Buffalo met la noisy à la sauce technologique (avec boîtes à rythmes, samples et tutti quanti). Suffirait que le groupe digère toutes ses influences pour passer en division supérieure. C'est tout le mal qu'on lui souhaite !

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Australian rules

Ceci n'est pas un nouvel album solo de Mick Harvey, mais la bande originale du film "Australian rules", réalisé par Paul Goldman. Une B.O. écrite par Mick, sur laquelle il joue essentiellement de la guitare de la batterie. Dans le domaine, il s'agit déjà de sa septième expérience. Pour cet enregistrement, il a notamment reçu le concours du joueur de lap steel Matt Walker, d'un violoncelliste et de deux violonistes. Hormis " What I done to her ", cette bande sonore est essentiellement instrumentale. Une œuvre découpée en 23 fragments pas très faciles à aborder. En fait, la musique manifeste une telle tension dramatique, que sans son support visuel, elle en devient impénétrable. Pour public averti seulement !

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Rose

Auteur d'un excellent premier elpee en 2002 (" Infinite love songs "), ce Berlinois était en passe de rejoindre, au firmament de la pop acoustique, des songwriters comme Tom McRae et Ed Harcourt. A l'issue de la première écoute de ce " Rose ", j'étais persuadé que Maximilian y était parvenu. Malheureusement, au plus je le joue sur mon lecteur, au plus je le trouve déprimant. Déprimant dans le fond, on peut le comprendre, si c'est la volonté de l'artiste. Mais déprimant dans la forme, c'est un peu lourd à digérer. On a même parfois l'impression qu'il confond mélancolie et pleurnicherie. Pourtant, la production de Gareth Jones (Depeche Mode, Einstürzenden Neubauten, Moby, Goldfrapp, etc.) est impeccable. Et les arrangements magistraux. C'est sans doute la raison pour laquelle cet opus a reçu une bonne critique de la plupart des médias. Mais, à leur décharge, ils n'ont probablement écouté ce " Rose " qu'une seule fois. Rares sont même ceux qui ont osé parler de l'indigence pathétique des lyrics. Même Marc Aryan aurait fait mieux. C'est dire…

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

The grotto

Curieux ! Alors que les Throwing Muses viennent de célébrer leur reformation en commettant un superbe elpee éponyme, Kristin Hersh sort au même moment un nouvel album solo. Un disque dans la veine de " Hips & makers " ou encore de " Strange angels ". C'est à dire dépouillé, minimaliste, mélancolique et ténébreux. Tout au long des 10 fragments de cet opus, elle accompagne sa voix si caractéristique, à la fois gémissante et fragile, d'une six cordes acoustiques. Mais elle a eu le bon goût d'inviter Howe Gelb (Giant Sand) au piano, et Andrew Bird (Bowl of Fire, Squirrel Nut Zippers) au violoncelle, pour tapisser ses mélodies de nuances. Ce qui rend les chansons beaucoup moins austères. D'ailleurs Howe et Andrew parviennent régulièrement à mettre des accents jazzyfiants sur les ballades trempées dans le folk de la Georgienne. Avec beaucoup de subtilité, il faut reconnaître. Et tout au long d'" Arnica Montana ", ils sont manifestement allègres. Dommage, d'ailleurs, que les invités ne se libèrent pas un peu plus souvent. " The grotto " n'aurait pas été de bonne facture, mais de très bonne facture…

 

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Make up the breakdown

Curieux parcours pour cette formation canadienne, de Vancouver très exactement, puisqu’il a fallu le départ du chanteur, Mathew Marnik, pour la voir décrocher un hit : “Bandages”. Une chanson que vous avez certainement déjà eu l’occasion d’entendre ou d’écouter sur l’une ou l’autre station radiophonique. Et il faut l’avouer, le passage du claviériste Steve Bays aux vocaux est du pain béni pour le band. Parce que son timbre oscille dans le falsetto comme s’il était monté sur un trampoline. « Make up the breakdown » constitue leur dernier opus. Un disque qui date de la fin 2002, mais qui vient de sortir officiellement en Europe. Mais venons-en au vif du sujet. Découpé en dix titres, ce disque est sculpté dans une forme de pop/punk/new wave à la fois énergique, mélodique, sautillante, festive et rafraîchissante. Imaginez le Blur de l’époque « Girls and Boys » ou Supergrass circa « I should Coco » adaptant du Cure, de l’XTC ou de l’Elvis Costello & the Attractions. L’idée est un peu revivaliste, mais elle n’est pas trop mal ficelée. Un seul regret : que parfois leurs mélodies s’égarent dans un pseudo prog. La complexité ne sied pas tellement à Hot Hot Heat. Je les préfère contagieux et hymniques. Sous cette forme, ils deviennent alors irrésistibles. Je suis quand même curieux de voir le résultat de leurs élucubrations sonores sur les planches…

 

mercredi, 31 décembre 2003 02:00

Diamonds on the inside

Ben Harper n'est pas trop branché sur la musique contemporaine. Pas qu'il soit revivaliste (NDR : quoique !), mais plutôt défenseur des valeurs traditionnelles de l'histoire du rock'n roll. Depuis le blues au gospel, en passant par le reggae, le rock, le folk, le métal, la soul, le funk et le jazz. Une attitude qu'il affiche depuis maintenant cinq albums. Pas qu'il soit baba cool (NDR : quoique !), mais plutôt défenseur d'une philosophie prônée au cours des seventies ; c'est à dire l'engagement politique (NDR : à gauche !), la spiritualité (NDR : sous son aspect mystique plutôt que religieux) et l'amour (NDR : sous toutes ses formes, vous vous en doutez !). Pourtant, depuis deux albums, il s'est quelque peu détourné de la politique. Faut dire qu'au States, depuis l'élection de Bush, elle n'est plus l'opium, mais le cancer du peuple. Produit par Ben Harper en personne, " Diamonds on the inside " manifeste un éclectisme particulièrement ample. Il ne néglige ainsi aucun de ses héritages principaux : Bob Marley (" Why my own two hands "), Stevie Wonder (" Brown eyed blues "), George Clinton (Bring the funk ") ou encore Jimi Hendrix (" Temporary remedy "). Revisite le blues grassroots chez " When it's good ", la ballade country rock classique (Eagles ?) sur le titre maître, le rock/blues chargé de groove avec " So high so low " (Mountain ?) ou encore le folk hymnique tout au long de " She's only happy in the sun ", qu'il chante un peu à la manière de Cat Stevens. Mais se prend aussi pour Lenny Kravitz sur le torturé et dense " Touch from your lust " ou aborde le cabaret/music hall sur le " When she believes ", constamment balayé entre orchestrations luxuriantes et un accordéon musette. Plus surprenant, il se penche sur la world, à travers un " Blessed to be a witness ", que n'aurait pas désavoué Peter Gabriel, et puis nous délivre un presque a cappella " Picture of Jesus ", pour lequel il bénéficie du concours de Ladysmith Black Mambazo (NDR : une chanteuse découverte 20 ans plus tôt par Paul Simon), aux backing vocaux. Reste donc à vous faire à l'idée que si Ben Harper est un musicien très talentueux, il n'est décidément pas dans l'air du temps…

 

Pour fêter ses dix ans d’existence, le label Zeal organise toute une série d’événements et en particulier des concerts, au cours de ce mois de mars. Et en particulier :

22/03-25/03 Expo @ Twee Bronnen Bibliotheek Louvain

22/03 Kiss The Anus Of A Black Cat Solo  @ Twee Bronnen Bibliotheek Louvain @ 17h00

22/03 Isbells/Krakow @ Predikherenkerk Louvain (sold out!) (10 years krakow as well!)

23/03 Isbells/Sleepingdog @ Predikherenkerk Louvain (Sold Out!) (sleepingdog new album april 25th)

24/03 10 Years Zealrecords @ Stuk Louvain feat.:

cape coast radio (liveband: nick transit, gaetan isbells, pieter marble sounds, chantal sleepingdog, christophe marble sounds plus guest vocalist...)

            kawada (stunning new album autumn 2011)

            kiss the anus of a black cat (new songs!)

            krakow (bonnie & sparklehorse covers)

            marble sounds (sparklehorse & sleepingdog covers)

            say say (non zealband, but we like 'em, girl pop)

            senne guns (with tomàn backing band)

            sleepingdog (vocal only version with zeal all stars)

            tomàn (good music...)

            low vertical (full show, performing their debutalbum "i saw a landscape once"

 

mercredi, 09 mars 2011 18:55

Red Barked Tree

Douzième album studio en 34 années d’existence, pour Wire, toujours orphelin de Bruce Gilbert, mais qui bénéficie, lors de ses tournées, de la participation d’un(e) guitariste complémentaire. Mais venons-en à cet opus. Il s’ouvre par « Please take », une compo plus pop, plus cool, très mélodieuse (NDR : le sens mélodique est constant tout au long du disque, y compris sur les morceaux les plus percutants) dans l’esprit des premières œuvres solo de Colin Newman, même si le tempo épouse une forme new wave. Un rythme que l’on retrouve partiellement sur « Clay », une plage davantage shoegazing. Un style noisy que rencontré tout au long de l’elpee, mais chargé de multiples nuances. Dès le deuxième titre, « Now was », le post punk revient en force, malgré les accords de gratte bringuebalants, consentis en toile de fond. Et il est confirmé sur « Two minutes », une composition pilonnée par des drums propulsifs et parcourue de vocaux déclamatoires. Plus carré, « Bad worn thing » est issu de la plume de Graham Lewis. On y recèle quelques traces puisées dans le Roxy Music du début des seventies (NDR : un clin d’œil ?), mais ce sont les inflexions vocales de Lewis, calquées sur celles de Peter Fox qui frappent. Etonnant et savoureux ! Mécanique, « Moreover » lorgne davantage vers l’indus. Deux titres enlevés encore dans le genre, mais plus classiques pour Wire : « A flat tent » et « Smash ». L’œuvre nous plonge encore dans le psyché folk sur « Adapt ». A cause de ce recours à la sèche électrifiée. Un grattage acoustique qui trame le morceau final, en l’occurrence le titre maître. Une superbe plage épique de plus de 5 minutes, légèrement prog, subtilement psyché, qui ouvre peut-être une future perspective pour l’univers sonore de la formation insulaire. Reste « Down to this », une piste plus acoustique également, mais rampante, morbide presque sinistre. A vous faire froid dans le dos. Un superbe album, rien d’autre à ajouter…