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Meril Wubslin fait ça… et dans la langue de Molière…

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Shaka Ponk - 14/03/2024
Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Silver lake

Vic Chesnutt ne sera probablement jamais célèbre, mais ses chansons ont au moins le mérite de toucher les vérités qui se cachent au plus profond de nous même. " Silver lake " constitue déjà son 11ème album. Un disque qui a bénéficié du concours de Mark Howard (NDR : le protégé de Daniel Lanois) et de Lucinda Williams, à la production. C'est d'ailleurs ici que le bât blesse, car a contrario de ses opus précédents, les arrangements et les orchestrations ont tendance à envahir l'espace sonore. Une impression accentuée par la profusion d'instruments impliqués dans la solution sonore. Et c'est tout particulièrement le cas sur " Zippy Morocco " et " Wren's nest ", deux chansons qui expurgées de leurs fioritures, auraient pu atteindre une autre dimension. Un peu comme sur son formidable elpee, " The saleman and Bernadette ". Ce qui ne veut pas dire que le reste de l'œuvre souffre du même syndrome avec la même intensité. Mais il faut reconnaître que ce sont ses chansons les plus épurées qui ont le meilleur impact. Et je pense tout particulièrement au tentaculaire et confessionnel " I'm through ". A la ballade dylanesque " Styrofoam " ; ou encore au romantique " In my way, yes ", dont les harmonies vocales sont aussi soignées que chez Crosby Stills & Nash. L'électricité n'a cependant pas été négligée. Heureusement, elle est dispensée à bon escient. A l'instar des crazyhorsiens " 2nd floor " (NDR : une composition inspirée d'un poème chinois du 5ème siècle) et du contagieux " Stay inside ". L'opus recèle, cependant, encore quelques bonnes surprises. A l'instar de l'hommage à Brian Wilson " Fa-la-la ", un fragment qui non content d'emprunter l'intro du " Boys don't cry " de Cure, épingle une rickenbacker à 12 cordes. Du filmique " Sultan, so mighty ", au cours duquel Vic emprunte un timbre falsetto pour raconter l'histoire d'un eunuque. Piano électrique, cuivres, tempo lent et chœurs féminins limpides nous replongent au sein d'un univers fort proche de Robert Wyatt. Ou encore de " Band camp ", qui confirme que Chesnutt mérite bien le titre de Bob Dylan des temps modernes. D'autant plus que les lyrics sont toujours aussi brillants. Vic s'inspire aussi bien de musiciens, d'écrivains que de romanciers pour narrer des contes peuplés d'hommes et de femmes qui souffrent ; des êtres humains trop souvent blessés, tristes, ignorés ou abandonnés à leur triste sort. Des textes quelque part autobiographiques, lorsqu'on sait qu'il est paraplégique depuis qu'il a été victime d'un accident de la circulation. Mais il a le bon goût de laisser une grande place à l'espoir ; et puis s'exprime, le plus souvent avec une bonne dose d'humour. Le monde du rock et de la pop a besoin de lui pour chercher la vérité, la grâce et la farce qui régissent notre monde…

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Rùa

L'histoire de ce groupe n'est pas facile à cerner, puisque ce quintette réunit quatre Australiens et un Irlandais. Un groupe qui est né fin 99, à Melbourne, lorsque Benjamin Andrews et Declan De Barra, impliqués alors chez Non International Lifeform, décident d'entamer un nouveau projet. Attirant trois autres musiciens, dont le violoniste Russell Fawcus. Qui n'est pas irlandais, mais aussie. Declan décline par contre cette nationalité. Maintenant, il faut être conscient qu'un très fort contingent d'Irlandais a peuplé (NDR : envahi ?) les Antipodes, voici presque trois siècles. L'intégration n'a donc pas été trop laborieuse…

Par contre, le style musical pratiqué par Clann Zù, tout au long de ce " Rùa ", peut être qualifié de difficile. Parce qu'il est le fruit de la rencontre entre tradition celtique (NDR : of course !), électronique, musique classique (NDR : ou plus précisément wagnérienne), britpop (NDR : en particulier celle des Whipping boys, à cause du recours récurrent au style déclamatoire des vocaux), folk pop ténébreux australien (Triffids ?) et post psychédélisme industriel (Tuxedo Moon ?). Certaines interventions à l'archet sont même parfois aussi hantantes que celles d'un Blaine Reininger. A l'instar d'" All the people now ", chanson pop allègre, presque dansante, sculptée dans le drum'n bass. Ou encore du final " You're listening to a dead man speak ", un fragment complexe, aux arrangements luxuriants, mais à l'intensité tellement dramatique. Une intensité qui atteint son paroxysme dès le premier titre, " Word for snow ", un morceau tempétueux, frénétique, dont le climat et tellement proche d'un Godspeed You ! Black Emperor… Des arrangements qui peuvent même se révéler somptueux. Dans l'esprit d'un Perry Blake. Et je pense tout particulièrement à " Lights below ". Mais le style peut aussi se révéler plus allègre, épique aussi, parfois hymnique, contagieux même, conférant à cet opus, un éclectisme, ma foi, fort rafraîchissant…

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Shape of Venus

Tout comme les White Stripes, The Clone Defect nous vient de Detroit. Leur premier single avait d'ailleurs été produit par Jack White des Stripes. Drivé par le chanteur/guitariste Tim Vulgar, alias Tim Lampinen, ce quartet a bâti sa réputation sur les planches, en accordant des concerts dévastateurs. Faut dire que leur musique transpire le rock'n roll avec une ferveur nuisible et une énergie survoltée : trivial, sale, insalubre, agressif, puant l'alcool, il est incontestablement influencé par les Heartbreakers, les Dead Boys, MC5 et les Germs. C'est à dire le punk, le glam, le garage et le rock pur et dur. J'ajouterai les Stones. A cause des traces insidieuses de soul et de ryhtm'n blues (motown ?). Qui transparaissent parfois à travers des riffs de guitare caractéristiques, probablement piqués à Keith Richard. Pensez à " Street fighting man " et à " Gimme shelter ". Tim a un jour déclaré que trop de musiciens ignoraient que les mots punk et rock'n roll étaient identiques. Pour lui, c'est un mode de vie, une attitude, avant d'être un courant musical. Et ce n'est pas Lux Interior des Cramps qui le contredira. Ce qui vous donne une idée de l'esprit qui hante les Clone Defects. Pourtant, au fil du temps la formation a appris à canaliser cette énergie chaotique pour la restituer dans un punk rock frénétique. Et ce " Shape of Venus " en est le résultat. Un album vraiment dans l'air du temps !

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Live 2003

Un Cd et un Dvd composent ce "Live 2003". Des enregistrements opérés les 21 et 22 juillet dernier au Horden Pavilion de Sydney. Le DVD recèle un documentaire de 40 minutes consacré à la vie quotidienne des quatre musiciens et un enregistrement public d'une heure et demie. Sur les planches, Coldplay possède une aura différente. Lors de son passage à Forest National, on avait pu se rendre compte que le groupe était capable de libérer une intensité phénoménale. De passer de moments d'émotion à fleur de peau à la fièvre électrique la plus féroce, avec une facilité déconcertante. Mais surtout de donner une forme nouvelle à chacune de leurs chansons, afin de les rendre plus vivantes. Et puis il y a Chris Martin, un showman qui ne tient pas en place et dont le charisme procède davantage du capital sympathie qu'il affiche que d'une quelconque image ou attitude. Et pour votre information, sachez que si la plupart des standards de la formation ont été sélectionnés pour la circonstance, deux fragments devraient faire le bonheur des véritables aficionados : tout d'abord l'inédit " Moses ", et puis le rarissime " See you soon ". Sans oublier " One I love " ; c'est à dire un fragment issu du single " In my place ", un titre dont les guitares bringuebalantes rappellent ici encore davantage la période la plus brillante du défunt et mythique House Of Love…

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Magic and medicine

L'an dernier, cette formation liverpuldienne avait commis un premier album particulièrement intéressant. Un disque qui semblait avoir hérité de la fibre lyrique et psychédélique du mythique Teardrop Explodes, lorsqu'il ne trahissait pas, sous le format acoustique, une sensibilité mélodique proche des La's. Si l'esprit de la bande à Lee Mavers et à John Power continue de hanter les morceaux minimalistes, le 'garage' n'est plus maître du jeu. Il doit composer avec le blues, le folk, le reggae, le rythm'n blues et surtout la country. Pas seulement à cause du tempo très caractéristique. Mais aussi parce que cette country se révèle filmique, 'eniomorriconesque'. A l'instar des ténébreux " Secret kiss " et du remarquable " Don't think you're the first ", un fragment poussiéreux déchiré par un harmonica spectral (Wall of Voodoo ?) et dont la chevauchée fantastique s'achève dans le désert poussiéreux de la West Coast. Pour The Coral, du blues au ryhtmn' blues, il n'y a qu'un pas. Que " Talkin' gypsy market blues " et le final " Confessions of A.D.D.D. " n'hésitent pas à franchir ! Le premier en adressant un clin d'œil aux Yardbirds. Le second en libérant toute son énergie lors d'un final à la fois cuivré et déjanté. L'opus recèle même une plage rockabilly balayée par une guitare 'crazyhorsienne' (" Bill Mc Cai "), et puis " In the forest ", un titre à la fois mystique, sombre et romantique, rêve cotonneux au cours duquel l'orgue solennel rejoint la voix de James Skellyn, une voix dont le timbre me fait de plus en plus penser à Neil Diamond. Une impression qui se renforce encore sur les chansons les plus romantiques…

 

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Psychotic Revelation

Octobre 1966, " Psychotic reaction ", la chanson d'un groupe obscur issu de San José, en Californie, décroche le n° 5 dans les charts américains. Un titre de rock garage directement inspiré par les Yardbirds qui restera, cependant, sans lendemain. Le quintet eut beau graver un elpee et toute une série de singles, sans doute un peu trop similaires, la formation va disparaître dans la plus grande indifférence. Jusqu'en 1972, moment choisi par Lenny Kaye, le guitariste de Patti Smith, pour l'inclure dans sa collection " Nuggets ". A partir de ce moment, à l'instar des Castaways, des Standells et de quelques autres, Count Five va devenir une légende du garage rock. Le label 'Big Beat' a donc décidé de leur consacrer une nouvelle compilation (NDR : un 'live' était déjà sorti en 1993). Soit la réédition de l'album paru en 1966, enrichi d'inédits, de démos et surtout d'une version jamais sortie à ce jour, du titre phare. N'empêche, en écoutant ce disque, on ne peut nier l'influence majeure que ces ensembles des sixties ont pu avoir sur des groupes comme les Hives, Clone Defect, les Strokes et autres Von Bondies. De tout ce mouvement 'garage revival' dont le charme désuet sent si bon le rock'n roll…

 

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Fiends of dope island

Après 5 longues années d'absence, les Cramps nous reviennent avec ce "Fiends of dope island". Vous avez certainement appris que Bryan Gregory, un des membres fondateurs, est décédé en 2001, suite à une pneumonie. Il n'avait que 46 ans. Mais, il est vrai qu'il avait quitté le groupe depuis 1980. Toujours drivés par Lux Interior et Poison Ivy, les Cramps ont encore changé de bassiste. Il s'agit de l'ex Mau Maus et Mr Badwrench, Chopper Franklin. Par contre, le quartet semble avoir trouvé en Drumdini, un drummer stable, puisqu'il figure dans le line up, depuis maintenant plus de 10 ans. Autre changement : le label. C'est presque une habitude. Mais, c'est pour ressusciter 'Vengeance' ; c'est à dire le label qui avait guidé leurs premiers pas. C'est aussi devenu leur propre label. Bref, venons en à cet opus. Un elpee qui porte bien les couleurs des Cramps. On y replonge dans les coins les plus reculés du psyché/rock'n roll primal, animal, tribal. On succombe toujours aux pulsions rythmiques de ce mélange dangereux, marécageux et un peu fou de rockabilly, de surf, de psychédélisme, de punk sixties et d'humour macabre. On y rencontre toujours les fantômes de Dracula, de Frankestein, d'Eddie Cochran et d'Elvis Presley. Oui, oui, vous pouvez mettre dans le même sac. Puis l'une ou l'autre cover d'artistes inconnus. Trois en tout. Dont une ballade mid tempo du standard exotique " Taboo ". L'opus recèle également deux sortilèges incantatoires : " Big black witchchcraft rock " et " Papa satan sang Louis ". Deux blues aussi. Urbain et effrayant, " Color me black " aurait pu être interprété par Nick Cave à l'époque de Bithday Party. Cryptique et délirant, " Dopefiend boogie " démontre bien que le Jon Spencer Blues Explosion est son héritier naturel. Encore qu'on pourrait croire le contraire, à l'écoute de "Dr Fucker M.D. ", tourmenté par un theremin étrange. Et si le déchaîné et survolté, " Wrong way ticket " évolue aux confins du paroxysme, " Fissure of Rolando " renoue avec la sauvagerie mélodique d'un " Human fly ". Avec un peu de promo, il pourrait devenir un hit radiophonique. Dommage d'ailleurs que cet aspect mélodique ne soit pas ici plus souvent mis en évidence. N'empêche avec un disque pareil, on peut à nouveau déterrer la hache de guerre et entamer la danse du scalp autour de la table du salon.

 

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Souquez les gars !

Chansons à boire, chansons à danser, chansons d'étudiants, chansons d'amour et... chansons de marins : ce disque est un véritable trésor pour les animateurs de soirées de mariage, de communion, de bleusaille et de noces en tous genres, qui souhaitent renouveler leur répertoire de farandoles. C'est vrai que depuis que le Grand Jojo a pris sa retraite, il n'y a plus guère sur Jean-Luc Fonck, qu'ils peuvent compter. Les pieds dans la Semois (NDR : ils ont originaires du sud de la province du Luxembourg, en Belgique) et un verre de rhum (NDR : pas de Sttellla) à la main, ce quatuor rêve de galions remplis d'or, de belles aux cheveux rouges flamboyants et d'îles aux trésors. L'un gratouille sa guitare, l'autre chante à tue-tête, le troisième tripote les boutons de son accordéon et le dernier fait jaillir des sons bizarres de son clavier en goguette. C'est probablement ringard, mais ça ne maque pas de charme, surtout lorsque la musique tutoie le folk celtique, au sein d'un univers sonore qui me fait parfois penser à Renaud…

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Feast of wire

Quatrième album pour Joey Burns et John Convertino, enregistré sous le patronyme de Calexico. Un duo qui a quand même reçu le concours d'un nombre invraisemblable d'invités (des cuivres, des cordes, une slide, etc.), pour la plupart issus de la scène locale. De Tucson, en Arizona, si vous l'ignoriez encore. Ce qui n'empêche pas Joey de se concentrer sur la guitare, la contrebasse, l'accordéon, le banjo et les synthés et John de se réserver les drums et les percussions. Pour un disque qui flaire le sud-ouest des Etats-Unis. Ses vastes étendues désertiques. Ses cactus. Son soleil brûlant. La poussière de couleur ocre. On est ici pas très loin de la frontière mexicaine. Et cette proximité se ressent dans la musique de Calexico. Ce n'est pas neuf. Mais tout au long de " Feast of wire ", les sonorités mariachi ne sont plus omniprésentes. Le tandem a voulu élargir son horizon sonore. Est-ce un bien ? Est ce un mal ? A vous de juger ! Personnellement, je reste attaché au style qui a consacré leurs albums précédents. Et en particulier à " Hot rail ", " The black light " et à " Spoke ". Surtout lorsqu'il est alimenté de sonorités latines propices aux visions les plus 'morriconesques'. Et c'est le cas chez " Close behind ", " Across the wire ", " Dub latina " et " Güero canelo ". Quatre titres perdus au milieu d'une multitude d'instrumentaux. Enfin, pas seulement. Il y a bien la valse lente " Sunken waltz ". " Black heart ", un titre de trip hop mélancolique et sophistiqué que Portishead aurait pu inscrire à son répertoire (NDR : avec arrangements de cordes et tout le Saint Tremblement !). Le jazz cool " Crumble ". " Pepita ", tout au long duquel la guitare acoustique est jouée en picking à la manière d'Ed Kuepper. " Attack el robot ! Attack ", fruit d'un hypothétique fragment électro revu et corrigé par Tom Waits (NDR : mais sans la voix de Tom Waits !). Et le poppy " Not even Stevie Nicks ", chanté en hommage à l'ex chanteuse de Fleetwood Mac. Mais la forme intimiste est un peu trop envahissante à mon goût. Et chez Calexico, ce que je préfère, c'est lorsque le combo cuisine sa country alternative à la sauce mexicaine ou cubaine. Et la plus épicée possible… Qu'on retrouve cependant encore sur un des trois bonus tracks.

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Tusk

Camper Van Beethoven reprenant l'intégrale du "Tusk" de Fleetwood Mac peut vous paraître absurde. D'autant plus qu'il s'agit d'un double album. C'est pourtant ce challenge que le groupe a accompli. Pas récemment. En fait, les sessions d'enregistrement datent de 1986. A l'époque, les membres du groupe étaient en vacances. Histoire de se relaxer, avant d'entamer l'écriture de leur troisième opus. Mais le drummer s'est brisé accidentellement le bras. En faisant du ski. Pour ne pas rester inactif, le combo s'est donc lancé dans cette aventure récréative. Elle aurait dû le rester, car le résultat est loin d'être concluant. Il faut même croire que la formation ne l'avait pas trouvée à son goût, puisque qu'elle n'avait pas voulu le sortir. En outre, les bandes ont été (volontairement ou involontairement/ biffer la mention inutile) égarées. Et puis, au cours de l'année 2001, elles sont (miraculeusement ou malheureusement/ biffer la mention inutile) revenues à la surface. Quant à savoir qui a eu l'idée d'éditer ce disque, c'est une autre histoire. Une chose est sûre, ce n'est pas l'originalité qui l'étouffe. Les covers sont même largement inférieures aux versions originales. Conclusion, procurez-vous plutôt le Fleetwood Mac… c'est un des rares elpees incontournables de l'époque folk pop commis par la formation britannique.