La pop sauvage de Metro Verlaine

Un coup de foudre, et puis le romantisme comme mode de vie, Metro Verlaine est avant tout une histoire de passion. Fondé en 2013, après un voyage à Londres qui a laissé des cicatrices et un sale goût de ‘lose’ au fond de la gorge, l'histoire de Metro Verlaine…

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Une lune de nacre éclaire And Also The Trees…

« Mother-of-pearl moon », le nouvel elpee d’And Also The Trees, paraîtra ce 23 février 2024. Nés d'une série d'improvisations à la guitare électrique, de Justin Jones avant et après l'aube, pendant un mois de solitude en 2020, les morceaux se sont ensuite…

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Bernard Dagnies

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mardi, 31 décembre 2002 01:00

Forty licks

Pas de nouvel album pour promotionner la nouvelle tournée des Stones qui a débuté ce 3 septembre, à Houston, mais un double CD compilateur alignant 36 des plus grands succès du groupe, ainsi que 4 inédits (" Don't stop ", " Keys to your love ", " Stealing my heart " et " Losing my touch "), enregistrés sous la houlette de Don Was. La plaque la plus intéressante est inévitablement la première, puisqu'elle se concentre sur les sixties. Epinglant des classiques tels que " Street fighting man ", " Gimme shelter ", " Satisfaction ", " Jumpin' Jack flash ", " Sympathy for the devil ", " She's a rainbow ", " Ruby Tuesday " et " Let's spend the night together ". Nonobstant la présence de ses 4 inédits, ainsi que de " Brown sugar ", " Angie " ou encore de " Tumbling dice ", le second disque fait un peu plus pâle figure. Pas d'un point de vue strictement commercial, puisqu'on y retrouve les " Start me up ", " Miss you ", " Losing my touch " et encore bien d'autres, mais d'un point de vue purement artistique. Enfin, ce n'est qu'un avis personnel. Et, bien entendu, toutes ces anciennes compositions ont été remasterisées…

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Hocus Pocus

Le nouvel album de Perry Rose a été enregistré au sein de quatre studios différents : au 'Production suite' de Dublin, à l''OZ' de Riec sur Belon en Bretagne et à Bruxelles, au 'Red-House' et à l''Attic'. Un périple au cours duquel, il s'est entouré de collaborateurs de premier choix. Sept fragments ont été ainsi mis en forme en Irlande, par les célèbres producteurs Chris O'Brien et Graham Murphy (Human League, Perry Blake, Trevor Horn). A Dublin, Perry a également pu compter sur le concours du percussionniste Robert 'Bongo Bob' Haris (Foalan, Riverdance). En Bretagne, il a commis deux titres en compagnie du pianiste breton Didier Squiban, et puis il a bénéficié de la participation du joueur d'uillean pipes, Ronan Le Bars (Stefan Eicher, Gilles Servat, etc.). Pour Bruxelles, Perry a pu compter sur ses amis habituels. Le trio Trad, tout d'abord (Didier Laloy, Luc Pilartz et Aurélie Dorzée). Yves Barbieux, ensuite (Urban Tad). A la flûte et à l'accordéon. Et puis le neveu de feu Jean-Pierre Catoul, Sébastien Walnier, a rejoint Perry sur " Lately ", composition écrite en hommage à Jean-Pierre. Sans oublier les deux chansons (" Glasgow " et " Did you ever "), dont la production et les arrangements ont été confiés à Didier Dessers, le producteur artistique de Pierre Rapsat. Et pour donner davantage de couleur à ses chansons, certains titres ont même été retravaillés au sein des différents studios. Résultat des courses, lorsque les chansons de Perry s'enferment sous un format résolument pop, on a l'impression de les avoir déjà entendues. Et ce nonobstant son sens mélodique, toujours aussi contagieux. A contrario, lorsqu'elles épousent la sensibilité celtique (irlandaise ou bretonne, et parfois les deux en même temps), elles libèrent une intensité véritablement rafraîchissante et en deviennent même absolument irrésistibles…

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Démo

Deuxième démo pour ce quintette tournaisien issu des cendres de Larsen Lupin. Quatre titres, dont trois chantés dans la langue de Molière et un dans celle de Shakespeare. Première constatation, pour une autoproduction, le son est impeccable, voire même raffiné. Mais il faut reconnaître que depuis l'arrivée d'un claviériste, leur musique n'a strictement plus rien à voir avec le post grunge consommé au sein de leur ancienne formation. On nage même parfois carrément dans le prog. Pensez au Genesis de l'Archange Gabriel. Claviers fluides, envolées lyriques, changements de rythmes impromptus, guitares tantôt syncopées, sinusoïdales ou cristallines, construction mélodique par paliers. Tout y est. Seul le vocal ne parvient pas à décoller au sein de la solution sonore propulsée dans l'éther atmosphérique. Pas qu'il soit médiocre, mais il ne parvient pas à se muer en falsetto. Et il est vrai, que ce style de musique exige une 'voix' ! Un titre s'écarte légèrement de l'ensemble : " Born in Christmas time ". Celui chanté en anglais. Plus funk blanc, plus métallique, plus viscéral, il est à la fois torturé par une guitare wah wah et (parfois) tourmenté par un vocal trafiqué ; mais, en fin de parcours revient à une forme plus prog…

 

jeudi, 22 décembre 2011 23:21

Only in dreams

Deuxième elpee pour les Dum Dum Dum Girls, quatuor exclusivement féminin drivé par l’ex-Grand Ole Party, Dee Dee. De son véritable nom Kristin Gundred, elle adressait ainsi un clin d’œil au bassiste des Ramones, décédé en 2002. Et pour mettre en forme cet opus, le combo californien (NDR : issu de L.A., très exactement) a de nouveau reçu le concours de Richard Gottheher, mieux connu pour avoir bossé en compagnie de Blondie, mais également de Sune Rose Wagner, le compositeur/guitariste des Raveonettes. Un duo de producteurs qui a quand même marqué de son empreinte le son de cet album. Et avant de passer à l’analyse de « Only in dreams », ajoutons encore que les sessions d’enregistrement se sont déroulées au sein des studios de Josh Homme (Kyuss, Queens of The Stone Age).

Adoptant une attitude à la Shangri-Las, les Dum Dum Grils, pratiquent une forme de surf/garage revu et corrigé par la noisy de Jesus & Mary Chain (pensez à « Psychocandy »). La plupart des compos sont imprimées sur un mid tempo. Les harmonies vocales sont impeccables et soutiennent parfaitement le lead vocal de Dee Dee, dont certaines inflexions peuvent rappeler Chrissie Hynde des Pretenders. Bref, pas un disque révolutionnaire, mais plutôt agréable à écouter et au sein duquel j’épinglerai tout particulièrement l’enlevé « Always looking », qui ouvre la plaque, le plus versatile « Teardrops on my pillow » et puis la ballade « Coming down », franchement réminiscente de Mazzy Star. De quoi nous rappeler que Hope Sandoval avait bossé en compagnie des frères Reid…

 

jeudi, 22 décembre 2011 01:00

Night People

Early Day Miners a donc décidé de réduire son patronyme en EDM. Et puis de quitter Secretly Canadian pour retourner chez Westen Vinyl, onze années après sa fugue. Ce qui ne change pas grand-chose au concept musical proposé par la bande à Daniel Burton. Enfin, dans son évolution naturelle. Puisque avoir tâté du slowcore et du post rock, le combo de Bloomington (NDR : c’est dans l’Indiana) a décidé d’en revenir, tout au long de son 7ème opus, à ce qu’il fait de mieux : du pop/rock alternatif. Une exception, « Milking The Moon », une plage instrumentale de 8’30 tout en crescendo qui aurait pu figurer dans le répertoire de Mogwai. Sans quoi, hormis le final, « Turncoats », ballade champêtre et inoffensive, le reste de l’elpee mérite une attention toute particulière. L’intensité est palpable tout au long de l’œuvre. On pense tour à tour à Arcade Fire, Magnolia Elecric Co voire à Songs :Ohia (NDR : Daniel avait d’ailleurs produit un de leurs albums) et même Mew, mais en faisant abstraction des vocaux. Faut dire que même s’il est parfois soutenu par Kate Long, le falsetto de Burton est plus écorché qu’atmosphérique. Tempo tribal, implacable, giclées de riffs de guitare (NDR : filandreux lorsqu’ils sont réminiscents de Psychedelic Furs, funkysants quand ils lorgnent vers Section 25), et parfois un zeste d’orgue vintage, trament des mélodies contagieuses et bourrées de charme, sur lesquelles viennent se greffer des lyrics qui traitent des relations humaines difficiles. Un chouette album !

 

jeudi, 22 décembre 2011 23:18

Tripper

Avant de se lancer dans l’aventure Fruit Bats, Eric D. Johnson a notamment milité chez Califone et les Shins, comme guitariste. Et « Tripper » constitue le cinquième elpee de son propre band. Un disque qui a reçu le concours de Thom Monahan (Vetiver, Pernice Brothers, Devendra Banhart) à la mise en forme.

Davantage introspectif et mélancolique que son précédent elpee, « The Ruminant Band », publié en 2009, « Tripper » nous replonge carrément dans les seventies. En fait, les compos (NDR : le plus souvent des ballades) sont tellement gonflées aux orchestrations et aux arrangements, qu’on ne peut s’empêcher de penser aux Wings et à Supertramp. Même le falsetto de Johnson peut rappeler Roger Hodgson et dans le pire des cas les Bee Gees. Or, paradoxalement, en début et en fin de parcours, les harmonies vocales évoquent plutôt Supergrass (NDR : pas de diesel, ni de LPG, mais bien de la super). Je sois avoir lu quelque part que Fruit Bats pratiquait une forme d’americana. Ben, faudra m’expliquer…

 

jeudi, 22 décembre 2011 23:17

Father, Son, Holy Ghost

Ben franchement, je me suis bien marré en lisant toutes les références que mes confrères ont pu attribuer à Girls, presse anglo-saxonne y compris. Mais tout d’abord, un petit historique s’impose. Le groupe, c’est avant tout le fruit de la rencontre entre le bassiste/producteur Chet White et le chanteur/compositeur/guitariste Christophe Owen. Ce dernier a grandi au sein d’une secte hippie, sise aux States, du côté de San Francisco, dont il est parvenu à se soustraire au cours de son adolescence. Et pas sans dégâts, notamment au niveau de l’addiction. De cette période, il en a conservé un goût certain pour la musique des seventies. Et c’est très palpable dans ses compos. Pour enregistrer, « Father, son, holy ghost », le tandem a reçu la collaboration de quelques musiciens de studio. Mais ce qui frappe d’abord, c’est la mise en forme opérée par Chet. D’un raffinement extrême. Tout comme les arrangements. Ce qui colle parfaitement à la musique de Girls, qui puise essentiellement son inspiration dans les seventies. Plusieurs titres auraient ainsi pu servir de slows crapuleux, pour les Dj’s de l’époque. Non mais imaginez, un orgue fluide, rogné, poussiéreux, réminiscent de Procol Harum, des interventions de guitare gémissantes à la George Harrison et des mélodies mélancoliques susceptibles de rappeler Mott The Hoople voire Barclay James Harvest. Le tout caressé par le timbre fragile, vulnérable, intimiste de Christophe qui épanche des histoires de désillusions amoureuses. Bien sûr, toute la plaque n’est pas tramée sur ce canevas. Mais elle nous renvoie systématiquement à cette époque. A l’instar du plus vivifiant « Die », qui adresse un clin d’œil très appuyé au « Highway star » du Deep Purple. Ou encore au plus bluesy « Forgiveness », morceau qui s’étale sur plus de 8’. Mais surtout sur le presque ‘floydien’ « Vomit », une piste enrobée de chœurs gospel, comme à la belle époque de « Dark side of the moon ». Qui a dit revivaliste ?

 

jeudi, 22 décembre 2011 23:11

The Winceslas Square (Ep)

Etabli à Birmingham, ce quintet pratique du nu-folk (NDR: du néo folk ?) alimenté par des guitares (électrique et acoustique), du violon, de la mandoline, du piano, de la basse et des drums. Mais ce sont les harmonies vocales qui balisent les mélodies. Sur cet Ep 6 titres, les deux premiers morceaux (« Ode to the rebellion », « The follower ») lorgnent manifestement vers le Merseyside (La’s, The Coral), alors que le reste du disque affiche bien plus nettement les influences du groupe, qui oscillent de CSN à Simon & Garfunkel.

 

jeudi, 22 décembre 2011 23:05

Marcata

Ce trio irlandais a enregistré son premier elpee au studio Marcata à New York. Ce qui explique le titre de cet album. Un disque découpé en 11 plages pulsantes, stimulantes, urgentes, qui déchirent littéralement. Boostées à l’énergie punk et saupoudrées tantôt de garage, de blues ou de noisy, elles libèrent un rock n’ roll old school de toute bonne facture. Des références ? White Stripes, The Datsuns, Therapy ?, Black Rebel Motorcycle Club (NDR: l’hypnotique, groovy et lancinant “I.M.T.O.D.”, caractérisé par ses accords de gratte brumeux et guidé par une ligne de basse mélodique), Led Zeppelin (NDR : frénétique, « Guilt Quilt » semble parfois calqué sur « Rock and roll »), mais surtout et avant tout Humble Pie. Même le chanteur emprunte certaines inflexions vocales (NDR : graveleuses !) à Steve Marriott. L’opus recèle le single « Black keys », qui était paru en 2009 et puis une compo quand même mid tempo, quoique particulièrement puissante, « Heartbreak ». C’est probablement celle qui m’a fait le plus flasher. Confidence : j’ai toujours adoré ce type de métal…

 

jeudi, 22 décembre 2011 23:03

Out of love

Non content de sévir chez Islands et The Unicorns, Nick Thorburn multiplie les projets, à une cadence infernale. Le dernier ? Mister Heavenly, un super groupe, au sein duquel il a réussi à entraîner Ryan Kattner (Man Man) et Joe Plummer (Modest Mouse). Et Nick a décidé de créer un nouveau style : le doom wop, fruit de la rencontre entre l’indie et le doo-wop. En réalisant en quelque sorte un compromis entre le pop/rock alternatif contemporain et la musique des 50’s, et tout particulièrement en pastichant les ensembles vocaux classiques de R&B de cette époque comme les Penguins, les Platters et les Moonglows (NDR : c’est Nick qui le prétend!) Le tout en y injectant une bonne dose d’humour. Bref, un opus plutôt agréable à écouter, dont les riffs parfois très tranchants sont cependant bien maîtrisés, et dont les compos oscillent entre le surf, le rétro, la pop hymnique (NDR : ces harmonies vocales à la Supergrass !) et le rock branque, sans jamais tomber dans le kitsch. Et ça c’est déjà une performance ! On attend impatiemment la suite des aventures de Mister Heavenly…