RIVE sous tension…

Entre la nuit et le jour, RIVE propose "Tension", un 4ème extrait de son album "Collision", sous forme de clip. La photographe et réalisatrice Laetitia Bica (prix du ‘Changemaker de l’année 2023’ au Belgian fashion awards) emmène le duo dans la nuit des…

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Glass Beams signe chez Ninja Tune

Glass Beams, groupe énigmatique établi à Melbourne, s'inspire de son héritage indien, infusant son psychédélisme serpentin d'instrumentations cosmiques et de polyrythmies du monde. Son premier album, « Mirage », enregistré en home studio, est une fusion…

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Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Up

Honnêtement, j'ai l'impression que l'Archange a dû traverser des moments très difficiles pour enregistrer une œuvre aussi sombre. Une sorte de concept album au cours duquel, sur plus de la moitié des morceaux, il pose des réflexions sur la séparation, la mort et la douleur qu'elle engendre ; même si régulièrement il laisse une place à l'espoir.

Hormis le récréatif et funkysant " The Barry Williams show ", réminiscence de " Sledgehammer ", on ne rigole pas beaucoup à l'écoute d'" Up ". Certaines plages ne manquent pourtant pas de mordant. Et je pense tout particulièrement à " Growing up " et à " More than this ", deux morceaux électro-tribaux. Le premier 'björkien', boosté par un groove de basse viscéral. Le second, truffé de samples. Ou encore du semi post industriel, semi atmosphérique, " Darkness ". Mais au fil de l'écoute, une profonde mélancolie commence à vous envahir ; le ton particulièrement intimiste et pessimiste des chansons accentuant cette impression. Depuis " Sky blue ", qui bénéficie pourtant du concours des choristes du Blind Boys of Alabama et surtout de l'omniprésence de Daniel Lanois ( percus, machines, guitare et bidouillages) à " The drop " (NDR : tout au long duquel il se la joue à la Peter Hammil, en accompagnant sa voix de son seul piano, avant de sauter dans le vide), en passant par la prière filmique (Ennio Morricone ?) " No way out ", l'éthéré, 'wyattien' " My head sounds like that " (falsetto, cuivres et mellotron y compris), et deux symphonies contemporaines, prog rock. Tout d'abord " I grieve ". Mais surtout " Signal to noise ". Une compo qu'il avait conçue et jouée 'live', en compagnie de Nusrat Fateh Ali Khan, mais également de Youssou N'Dour. NFAK participe à cette nouvelle mouture, mais également le London Session Orchestra. Sans oublier les percus de The Dohl Foundation. Le tout pour un fragment bouleversant de mélancolie. Beau à pleurer ! Comme d'hab, le Gab s'est entouré d'une pléiade de musiciens de studio, parmi lesquels on retrouve les incontournables Manu Katche, Tony Levin et David Rhodes. Mais faudra vraiment être un inconditionnel de Gabriel pour apprécier cette œuvre, car nonobstant l'intensité phénoménale qu'elle libère, elle n'est plus dans l'air du temps ; et surtout, elle m'a foutu le bourdon. Là dessus je m'en vais remettre Manu Chao dans mon lecteur Cd…

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Cover magazine

Cet opus pourrait bien être le dernier de Giant Sand. En fait, vu son succès, Calexico exige de plus en plus de dépense d'énergie au tandem Convertino/Burns. Résultat des courses, il ne dispose plus assez de temps pour épauler Howe Gelb. Ce dernier va donc devoir, plus que probablement, se concentrer sur sa carrière solo.

Pour fêter le 20ème anniversaire du groupe, le trio est quand même parvenu à se réunir, le temps d'enregistrer cet opus. Un disque presque exclusivement constitué de reprises, qui a bénéficié du concours de leurs meilleurs amis. Et tout d'abord de Polly Jean Harvey. Sur la cover aride, fiévreuse du " Johnny hit and run Pauline " de X. Aux backing vocaux. Ou plus exactement aux gémissements sanglants. Matt Ward ensuite. Aux chœurs et au piano. Pour la version énigmatique, méconnaissable, cuivrée, du célèbre " Iron man " de Black Sabbath. On frôle même parfois ici l'univers du jazz moderne. Neko Case et Kelly Hogan, encore. Toujours aux backing vocaux. Sur le blues lo fi signé Johnny Cash " Wayfaring stranger/Fly me to the moon ", dramatisé à la manière de Will Oldham. Jim Fairchild, le guitariste de Grandaddy, enfin. Chez le crazyhorsien " Blue marble girl ". Une compo de Gelb interprétée 'live' à Oslo. Le disque épingle encore deux enregistrements immortalisés en public. Et en particulier le classique de concert " The inner flame ". Un morceau signé par feu Rainer Ptacek, un pote de Gelb disparu en 1997. Sans oublier l'adaptation du célèbre " The beat goes on " de Sonny & Cher. Qui bénéficie ici de deux versions sculptées dans la rumba. Une live : la dernière de l'elpee. Et une autre en studio, qu'il partage en duo avec Sofia, son épouse. Les autres covers épinglent encore le folk sinistre " Red right hand " de Nick Cave ; le lugubre " Human/lovely head " de Goldfrapp, dont l'atmosphère oscille entre jazz et trip hop ; une interprétation très libre du classique de jazz " King of the road " ; la cover bluesy du " Plants and rags " de PJ Harvey (NDR : encore !) ; " I'm leaving now (Adios) " de Johhny Cash, une adaptation de country jazz que ce même Cash aurait pu jouer s'il s'était mis à écouter Chuck Berry ; et enfin, " El paso/Out of the week end ", un medley qui s'ébroue dans le tex mex, ou si vous préférez le mariachi, avant de virer assez rapidement vers une superbe adaptation d'" Out of the week end " de Neil Young, plage qui figurait sur l'incontournable " Harvest ". La sélection de toutes les plages de cette œuvre varie en style et en genre ; démontrant ainsi que Gelb possède parfaitement l'art d'assortir une cover avec l'invité approprié…

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

In our gun

Franchement, je n'aurais jamais imaginé que Gomez puisse un jour injecter une telle dose de technologie moderne dans sa solution sonore. Enfin, pas à ce point, puisque si dans le passé le quintette avait eu recours à l'un ou l'autre gadget électronique, il faut avouer que tout au long de " In our gun ", il a mis la gomme. Avec d'excellents, de bons et de moins bons résultats. En fait, le quintette a conservé pour formule basique son mélange de funk, de britpop, de folk, de punk, de soul, de country, de rock, de blues et de psychédélisme. Il l'a même enrichi de cuivres. Et il peut toujours compter sur trois chanteurs, dont un Ben Ottewell doué d'une voix savoureuse ; une voix dont le timbre rocailleux campe un hybride entre celui de Tom Waits et d'Otis Redding. Une véritable corne d'abondance que le groupe a délibérément décidé de cuisiner à la sauce contemporaine (NDR : pour ne pas dire techno !). Les rares titres sculptés dans la ballade intimiste, constituant les exceptions qui confirment la règle. Le douloureux " Sound of sounds ", tout d'abord. " 1000 times ", ensuite. Ce dernier glissant même progressivement au sein d'un climat semi-acoustique à caractère 'Remesque'. L'énigmatique et hanté " Miles end ", enfin. Valse country alternative, le morceau maître vire ainsi dans la techno musclée d'un Prodigy, au beau milieu du fragment. Funk déjanté, enrichi de percussions métalliques et parcouru d'un clavier kitsch, " Ruff stuff " frôle l'univers d'un Beck. Des claviers kitsch qu'on retrouve sur le reggae industriel " Army dub ". Des effets technologiques dispensés à des doses diverses, mais le plus souvent avec bonheur. A l'instar d'" Even song ", piqué de cuivres sous Morphine. De " Rex Kramer ", dont le groove est littéralement allumé par la slide caoutchouteuse. Ou encore de " Shot shot ", caractérisé par ses riffs de guitare trempés dans le delta blues et galvanisé par un saxophone presque free jazz. Reste trois titres, allègres sans doute, mais dispensables, sans aucun doute.

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Retox

Au sein de Freeheat, on retrouve les deux guitaristes de Jesus & Mary Chain, Jim Reid et Ben Lurie, l'ex drummer d'Earl Brutus, Nick Sanderson, ainsi que Romi Moss, bassiste qui a transité par le défunt et mythique Gun Club. Evidemment, sous un tel line up, vous vous doutez bien que la musique de Freeheat marche sur les traces de J&MC. Enfin, c'est l'impression que nous a laissé ce mini Cd 5 titres, même si sur le premier morceau du disque, la voix sensuelle, féminine, de Romi partage les vocaux avec le timbre languissant de Jim. Un fragment au cours duquel on retrouve ces accès d'électricité vibrants, menaçants, crépitants, qui enfièvrent littéralement le feeling des mélodies pop. Si " Facing up the facts " et " Shine on little star " s'inscrivent dans la lignée de " Darklands ", " The long goodbye " épouse un profil acoustique, proche de " Stoned & Dethroned ", alors que " Nobody's trip my wire " pénètre au cœur même du psychédélisme, un peu à l'instar d'Oasis, lorsqu'il se passionnait encore pour " I'm the walrus " des Fab Four… Bien vite l'album !

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Psychopharmacology

Au sein de Firewater, on retrouve l'ex Cop Shoot Cop, Tod A. Un personnage qui compose, chante, joue de la basse et du mellotron. Il écrit des textes réalistes, souvent sur la mort et les drogues. Des textes teintés d'un humour sarcastique, qu'il interprète de son baryton rocailleux, sur une musique pop/rock particulièrement vivifiante. Les guitares occupent d'ailleurs une place assez importante dans cet univers sonore. Mais également les claviers liquides ou le piano spectral. Ainsi que la basse qui communique un véritable groove viscéral aux chansons, trsè souvent hymniques ; surtout lorsqu'elles sont abordées dans l'esprit d'un certain Nirvana. L'opus recèle cependant quelques surprises. A l'instar du titre maître, dont la mélodie semble avoir été pompée chez Madness. Du psyché folk tribal " 7th avenue static ", au sein duquel violon, piano sonore et électricité sonique font bon ménage. Du menaçant " The man with the blurry " qui célèbre une rencontre hypothétique entre Atomic Rooster et Boss Hog (NDR : à moins que ce ne soit le Jon Spencer Blues Explosion). Du tango ténébreux " Black box recording ". Et puis de ce duo échangé entre Tod et Jennifer Charles d'Elysan fields sur " Bad bad world ", qui prend des accents britpop réminiscents de Supergrass, lorsqu'il aborde le refrain. Deux fragments libèrent, en outre, une pèche d'enfer : tout d'abord les contagieux " Woke up down " et " Get out of my head " ; et enfin le puissant et cuivré " Car crash collaborator ". Excellent !

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Yoshimi battles the pink robots

Après avoir commis un elpee empreint de majesté symphonique ("The soft bulletin"), les Flaming Lips nous reviennent avec un opus gorgé de sonorités électroniques organiques. Surtout sur les premiers fragments du disque. A première écoute, ces interventions synthétiques sont plutôt surprenantes, pour ne pas dire dérangeantes. Mais au fil du temps, elles se fondent dans l'ensemble pour faire partie intégrante de leur expression sonore. Une assimilation qui devient plus facile lorsqu'on saisit le message de Wayne Coyne développé tout au long de cet opus. On est même plus très loin du concept album, même si Coyne en rejette l'idée. A la limite, les Flaming Lips viennent peut-être de réaliser leur Tarkus (NDR : si vous ne connaissez pas ce classique du prog rock, allez donc voir la biographie d'Emerson Lake & Palmer). L'histoire met ici en scène une petite fille qui combat des robots. Une imagerie naïve qui en dépit de toutes ses références à la machinerie, demeure fondamentalement humaine. Parce qu'elle est consacrée à l'analyse de thèmes existentiels comme l'amour et la mort.

Pour enregistrer cette nouvelle plaque, les Lips ont reçu le concours de Yoshimi P-we, une jeune chanteuse japonaise impliquée à la fois chez l'ensemble de psyché noise expérimental Boredoms, et chez OOIOO. En fait de chanter, on l'entend surtout déclamer et hurler chez le chaotique organisé " Yoshimi battles the pink robots pt 2 ". Autre invité, mais de marque : un musicien de Mercury Rev ! Pas Jonathan Donahue le chanteur (NDR : il avait joué chez les Lips, à leurs débuts), mais le bassiste Dave Fridman. A la production, tout d'abord. Parfois à la basse. Mais aussi, et c'est plus étonnant, il a collaboré à l'écriture de quelques morceaux. Ce qui explique sans doute pourquoi, les arrangements de cordes sont parfois aussi somptueux. A l'instar de " Do you realize ??", nonobstant cette ligne de basse ténébreuse, ‘joydivisionesque’. De l'atmosphérique, psychédélique et visionnaire " It's a summertime ", une chanson embuée de nuages de cordes et de backing vocaux angéliques. Et puis du space rock épique, mélancolique, délicatement agité par un tempo hypnotique, " Ego tripping at the gates of hell ". L'album s'achève pourtant par un instrumental plus filmique, sorte de bande sonore pour western contemporain intitulé " Approaching Pavonis Mons by balloon ". Excellent !

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Frantic

On croyait fermement que Ferry et Eno s'étaient brouillés pour le restant de leurs jours. Surtout depuis que ce dernier avait décliné l'invitation de participer à la reformation de Roxy Music. Et puis aussi depuis que le magazine américain Rolling Stone avait jeté de l'eau sur le feu, en déformant ses propos. Il n'en est strictement rien. Pour preuve, Brian Eno est venu donner un coup de main au dandy britannique pour l'enregistrement de son nouvel opus. Son onzième en solo ! Sur deux titres, cependant. Il a ainsi assumé le backing vocal lors de l'hommage à Marylin Monroe, " " Goddess of love " et a co-écrit et co-interprété " I thought ". Un morceau étrange, imprimé sur un mid tempo ferroviaire, balayé par des synthés, un clavier poussiéreux et un harmonica. Si les compositions signées Dave Stewart (Eurythmics) me paraissent les plus faibles, dans l'ensemble cet opus ne manque pas d'allure. Deux fragments sont même abordés dans l'esprit du Roxy Music de " Virginia plain ". " Cruel " tout d'abord. Et la première cover de Dylan, " It's all over now, baby blue ". Bien plus intimiste, la deuxième du Zim, " Don't think twice, it's allright ", est partagée entre la voix de crooner de Ferry et un piano. " Frantic " laisse également une place à deux standards du blues. L'électrique " Goin' down " de Don Nixon et l'adaptation dépouillée du " Goodnight Irene " de Leadbelly. Luxuriant, presque psychédélique, " Hiroshima… " est inspiré du célèbre film de Resnais sorti en 1965, " Hiroshima mon amour " ; alors que le lyrique et spectral " San Simeon " baigne au sein d'un climat atmosphérique digne de Ryûichi Sakamoto. Moins convainquant et surtout moins original, le reste ressasse les romances qui peuplaient " Manifesto ". Bref un album qui, à défaut de faire preuve d'originalité - hormis le final partagé avec Eno - se révèle de bonne facture. Et pour être complet, sachez que Johnny Greenwood (Radiohead) et Chris Spedding ont également apporté leur concours à la confection de ce disque…

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Kissin time

Billy Corgan (Smashing Pumpkins), Beck, Jarvis Cocker (Pulp), Etienne Daho et Damon Albarn (Blur) sont venus donner un (gros) coup de main, lors de l'enregistrement du dernier album de l'ex égérie des Stones. Un disque beaucoup plus pop, généreusement alimenté de sonorités électro-organiques, rappelant même parfois les débuts de Depeche Mode. On est ainsi à des années-lumière du théâtre musical qu'elle avait célébré du milieu des années 80 à la fin des 90's. Et en particulier lorsqu'elle a revisité l'œuvre de Kurt Weill. Enfin, pas pour les lyrics, puisque suivant son habitude, Marianne fait la part belle aux textes autobiographiques. Faut dire que son vécu a de quoi alimenter sa plume. Elle rend également un hommage à la défunte chanteuse du Velvet Underground sur " A song for Nico ", une composition qui bénéficie, en outre, des arrangements de Dave Stewart. Un disque au climat crépusculaire, hanté inévitablement par la voix douloureuse, nicotinée et fiévreuse de l'artiste…

 

mardi, 11 mars 2008 01:00

Polar life

Sleeping Dog, c’est le projet solo de Chantal Acda, une chanteuse/compositrice/multi-instrumentiste néerlandaise, établie en Belgique. « Polar life » constitue le deuxième opus de Sleeping Dog, un disque qui fait suite à « Naked in a Clean Bed », paru en 2006. Pour la circonstance, elle a de nouveau travaillé en compagnie d’Adam Wiltzie (Stars of the Lid), un personnage qui a aussi et surtout forgé sa carte de visite en bossant pour Mercury Rev et les Flaming Lips. Il s’est chargé des arrangements et des orchestrations de cordes ainsi que joué des claviers, dont le mellotron. Daniel Johnston, le chanteur/compositeur de Centro-Matic, est également de la partie, même si sa collaboration n’est pas créditée sur la pochette.

Chantal possède une superbe voix, pure, cristalline, rappelant parfois le timbre de Liz Fraser (Cocteau Twins), sans jamais en épouser les inflexions. Elle joue du piano (surtout), mais aussi de la guitare sèche, un mini vibraphone, du glockenspiel, des percussions, du banjo, du melodica et bien sûr divers claviers. Au sein de l’univers visionnaire de Sleeping Dog, Chantal parle de chiens (of course !), de chats, de chevaux, de sa maternité récente (son interprétation a cappella de « Letter one »). Elle dépeint également des paysages énigmatiques, brumeux, automnaux (« Ardennes ») mais aussi chargés de contrastes comme sur « The sun sinks in the sea », une chanson inspirée du poète islandais, Sigurbjörn Einarsson. Sa musique est minimaliste, intimiste. On a parfois l’impression qu’au sein de son cocon, tout tourne au ralenti. Mais son univers sonore ne manque pas de charme et s’achève même par une version très réussie du « If only » de Sophia…

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Fireworks (singles 1997-2002)

Tout comme Oasis, Embrace est drivé par deux frères. Et tout comme la bande aux frères Gallagher, celle des frangins Mc Namara émarge à la britpop. Mais ici s'arrêtent les comparaisons, car si Embrace embrasse ( !?!?!) une britpop hymnique et contagieuse, elle s'inscrit davantage dans l'esprit de The Verve circa " Bittersweet symphony ". A cause des arrangements de cordes et de cuivres luxuriants, parfois même un peu trop. C'est sans doute la raison pour laquelle, à ce jour, le groupe d'Huddersfield a essentiellement cumulé les hit singles. Onze à ce jour. Qui figurent sur cet compile. Et parmi lesquels on retrouve six extraits du premier elpee, " The good will out " (NDR : leur meilleur !), dont " Come back to what you know " et " All you good good people ". Le disque inclut également la version 12 inches de " The good will out ", ainsi qu'une adaptation live de " 3 is a magic number ". Une belle opération de marketing pour une formation qui éprouve toutes les peines du monde à confirmer tout le bien qu'on avait pu penser d'elle. Et qui, en outre, a bien du mal à se renouveler. On a même parfois l'impression que certaines mélodies se ressemblent…