Sages Comme Des Sauvages face à l’obsolescence programmée…

« Répare ou Pas », premier single issu du troisième album de Sages Comme Des Sauvages est un hymne en forme de question. On le répare ou pas ? Face à un monde plein de vices de fabrication et de malfaçons, le duo se demande si ça vaut encore la peine de…

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Shaka Ponk - 14/03/2024
Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Len Parrot´s memorial lift

Baxter Dury est le fils de feu Ian Dury, responsable du chef d'œuvre new wave " New boots and panties ", commis à la fin des 70's, et surtout de l'hymne au rock'n roll, " Sex & drugs & rock'n roll ". Pour enregistrer " Len Parrot's memorial lift ", Baxter s'est entouré de toute une flopée d'invités de marque. Et notamment de membres de Pulp, de Portishead, quelques Blockheads et surtout de la vocaliste Johanna Hussey, dont le timbre limpide se conjugue à la perfection avec le falsetto de Baxter. Hormis le plus allègre " Lucifer's grain " et " Gingham smalls 2 ", dont la forme déstructurée semble héritée de son père, les 7 autres chansons baignent au sein d'une atmosphère rêveuse, brumeuse, bohémienne, envoûtante, légèrement psychédélique, dominée par des claviers atmosphériques, des chœurs angéliques, des arrangements de cordes délicats et un piano à la fois spectral et sonore ; des chansons qui rappellent tour à tour Mercury Rev et Gorky's Zygotic Mynci, lorsqu'elles ne tirent pas leur chapeau à Syd Barrett ou au Velvet Underground ; des chansons dont les lyrics traitent avec beaucoup de compassion des tribulations vécues par des cas sociaux qui peuplent l'Albion. En commettant un album de cette trempe, cet artiste insulaire vient peut-être de frapper à la porte de l'ordre des excentriques, auquel émarge encore aujourd'hui Robyn Hitchcock et Nikki Sudden, ainsi que depuis plus de trente ans Kevin Ayers et Peter Hammill…

 

mardi, 26 juillet 2011 18:26

Un premier album pour Jeff Bridges

C’est ce 15 août que paraîtra le premier opus de l’acteur Jeff Bridges (NDR : souvenez-vous, il a décroché l’oscar du meilleur acteur en 2010, pour son rôle dans « Crazy heart »). Eponyme, il paraîtra chez Blue Note. Produit par le célèbre auteur-compositeur et musicien T-Bone Burnett, il a été enregistré à Los Angeles et à Brooklyn. Lors des sessions d’enregistrement, il a reçu le concours de Ciancia Keefus (claviers), Marc Ribot (guitare), Dennis Crouch (basse), Russ Pahl (pedal-steel guitare) et Jay Bellerose (batterie). Sans oublier les voix de Rosanne Cash, Ryan Bingham, Sam Phillips et Benji Hughes.

http://www.youtube.com/watch?v=rmiK6tPucjc&ob=av2e

Track-listing:

“What A Little Bit Of Love Can Do”

“I Will Wait”

“Falling Short”

“Maybe I Missed The Point”

“Tumbling Vine”

“Nothing Yet”

“Blue Car”

“Slow Boat”

“Either Way”

“Everything But Love”

“The Quest”

http://www.jeffbridges.com
http://www.facebook.com/jeffbridgesofficial

samedi, 23 juillet 2011 23:42

Amy Winehouse n’est plus…

Constamment confrontée à des problèmes liés à la drogue et à l’alcool, Amy Winehouse a été retrouvée, sans vie, cet après-midi dans son appartement, à Londres. L’ex-petite amie de Pete Doherty allait fêter ses 28 ans, ce 14 septembre. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de son décès. La scène pop/rock perd une artiste à la voix remarquable…

 

Le nouveau single des Red Hot Chili Peppers, « The Adventures of Rain Dance Maggie », est sorti ce 18 juillet. Il est en écoute sur le lien suivant : http://soundcloud.com/kroq/red-hot-chili-peppers-the/s-CrrWW

Pour rappel l’album « I’m with you », paraîtra ce 26/08.

lundi, 29 juillet 2002 03:00

The Coral

Premier album pour ce très jeune ensemble liverpuldien, qui semble avoir hérité de la fibre lyrique et psychédélique du défunt et mythique Teardrop Explodes. Même le timbre vocal du chanteur principal, James Skelly, possède des inflexions fort proches de celles de Julian Cope (NDR : sur le superbe " Goodbye ", la comparaison est vraiment frappante). Et dans ce style, The Coral est vraiment au sommet de son art. Mais c'est paradoxalement en fin d'album qu'il y libère toute sa frénésie. Tout d'abord chez l'énigmatique et sauvage " Badman ". Ensuite sur un morceau caché, poussant même cette frénésie jusque dans ses retranchements ska ! Cependant, le sextuor ne se contente pas de puiser son inspiration chez un seul des plus illustres représentants du New Mersey Sound. Sous un format acoustique, il transpire la sensibilité mélodique des La's. ) Et lorsque les voix se conjuguent en harmonie, c'est plutôt à 16th Horsepower que je mets à penser. Le combo est également intoxiqué par le garage des sixties (NDR : entre autres les Seeds, les Standells et les Sonics. A vos encyclopédies !) Parfois, un peu à la manière d'Inspiral Carpets. C'est tout à fait évident lorsque les mélodies sont nappées de claviers poussiéreux, rognés. Ou alors lorsqu'elles sont abordées dans l'esprit d'Alan Price Set. A l'instar d'" I remember when ", reminiscent d'" I put a spell on you ". L'opus éponyme recèle également deux morceaux plus complexes. Tout d'abord le prog pop vibrant " Wildfire ", caractérisé par de nombreux changements de rythme. Et puis le chaotique et déstructuré " Skeleton key ", un fragment à la fois railleur et vindicatif, que n'aurait pas désavoué un certain Captain Beefheart.

 

vendredi, 08 juillet 2011 02:00

Cactus 2011 : vendredi 8 juillet

On ne va pas revenir sur le cadre qui héberge le festival Cactus, mais une chose est sûre, son charme influe sur les choix de votre serviteur. Le festival fêtait, en outre, son 30ème anniversaire. Et pour la circonstance, on avait droit à une exposition consacrée au monde de l’étrange et du fantastique, dans le Minnewaterpark. Sympathique et original ! Mais venons-en à cette soirée du vendredi 7 juillet.

Pas de chance pour la formation belge Lady Linn & the Magnificent Seven. Quelques gros ralentissements avant d’entrer dans Bruges, la file pour recevoir son bracelet, et le concert était déjà terminé, lorsqu’on est arrivé devant le podium. Tant pis, ce sera pour une autre fois…

Kate Nash est londonienne et pas yankee comme son nom pourrait le faire penser. Elle compte, à ce jour, deux albums à son compteur. Le dernier, « Doo Wah Do », est même paru l’an dernier. Mais vu le manque de promo, il est complètement passé inaperçu. Enfin, paraît que les MySpace, Facebook, Twitter, Blogs et autre réseaux sociaux permettent de tout savoir sur les artistes ou groupes. Sauf que chez eux tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Alors bonne chance pour dénicher une analyse critique qui tienne la route… Bref, revenons à nos moutons. Kate Nash est très jeune. Elle est née le 6 juillet 1987. Très jolie aussi. Elle monte sur les planches en compagnie de trois musiciennes. Une drummeuse, une bassiste et une guitariste soliste, privilégiant les accords en picking. Excellente, par ailleurs. Outre le chant, Kate se réserve la rythmique et les claviers. Surtout le piano. Instrument qu’elle dissimule sous un drap blanc décoré d’une centaine d’ampoules, comme on en voit souvent à la foire de Bruxelles. A moins qu’elles n’aient été récupérées sur les guirlandes de Noël, lors des fêtes de fin d’année. L’entrée est fracassante. Ce soir, Kate a la pêche. Elle est coiffée d’un énorme nœud noir dans les cheveux. Probablement emprunté à la garde-robe de Minnie Mouse. Et porte une jupe écossaise. Si le set est plutôt allègre au début, il devient progressivement frénétique. Voire punk. Elle descend dans la fosse pour haranguer la foule. Nous réserve un petit laïus féministe. Et se sert même d’un parlophone. Les compos les plus notoires ne sont pas oubliées : « Love you more », « Do wah doo » et en fin de parcours « Foundations » ainsi que « Pumpkin soup », moment choisi par Kate pour monter sur les touches de son clavier, manquant même de se prendre une belle gamelle. Et de pianoter des pieds, l’équilibre retrouvé, grâce au secours de deux roadies, un sourire jusqu’aux oreilles. Un chouette moment !

Isobel Campbell et Mark Lanegan ne se produisent pas très souvent, live, ensemble. Faut dire que l’ex-Screamin Trees cumule les projets. Et pas seulement en solitaire, puisqu’il est impliqué chez Queens of The Stone Age et Soulsavers lorsqu’il n’épaule pas Greg Dulli, au sein des Twilight Singers. Ce qui n’a pas empêché le duo d’enregistrer trois albums. De toute bonne facture, par ailleurs. Surtout notoire pour avoir milité chez Belle & Sebastian, Isobel compte 4 elpees solo, à son actif. On se demandait donc comment le couple allait se débrouiller pour traduire en direct, leur mélange de blues poussiéreux et de pop sophistiquée. Le line up est complété par un guitariste, un contrebassiste/bassiste et un claviériste. Ils sont donc six sur les planches. Isobel porte une mini robe blanche à gros pois noirs. Et ma foi, elle est plutôt jolie et très sexy. A l’instar des rappers, Mark a coiffé sa casquette à l’envers. La voix éraillée de Mark et celle si douce et limpide d’Isobel se conjuguent à merveille. Parfois, elle vient s’asseoir, un peu en retrait pour jouer du violoncelle. C’est beau, émouvant, mais un peu trop paisible à mon goût. En outre les musicos sont statiques et communiquent très peu avec le public. On se demande même s’ils se rendent comptent qu’ils jouent face à un auditoire. Et comble de l’assommoir, les fréquences basses sont beaucoup trop puissantes. Il faudra attendre la fin du set pour entendre enfin l’une ou l’autre chanson un peu plus animée. Dommage ! A mon avis, ce type de concert serait bien plus adapté aux salles intimistes.

Les disques de KT Tunstall m’ont rarement fait flasher. D’honnête facture, mais sans grand relief, ils proposent essentiellement des compos qui trempent dans un metal/pop un peu trop standardisé à mon goût. Aussi, au début de son set, j’en étais encore à déguster une blanche de Bruges, en discutant autour d’une table. Au bout d’une dizaine de minutes, je me suis quand même levé pour aller prendre la température du spectacle. Et surprise, la petite Ecossaise est occupée de mettre le feu. Elle aime les guitares et en change pratiquement à chaque morceau. Et puis elle est plutôt habile pour tirer parti au maximum de ses pédales. Sa voix un peu râpeuse ne manque pas d’amplitude. Et enfin, elle peut s’appuyer sur un excellent backing band, dont une soliste terriblement efficace. Habillée très classe, cette dernière a un look digne de Chryssie Hynde des Pretenders. Mais surtout, elle assure derrière sa leader. La moitié de la setlist est composée de plages issues de son dernier opus, « Tiger », mais pas de morceau extrait de son Ep, « The scarlet Tulip », il est vrai exclusivement acoustique. Par contre, elle y a inclus plusieurs de ses classiques, comme « Black horse », « Difficulty », « Lost » et en clôture, l’inévitable « Suddenly I see ». Sans oublier « Other side of the world », la meilleure compo de l’artiste. D’un bout à l’autre de la prestation, Tunstall va manifester une énergie et un enthousiasme communicatifs. Si bien qu’on va se laisser prendre facilement au jeu. Pour finalement devoir admettre que l’artiste a beaucoup de talent ; et qu’elle possède même encore une fameuse marge de progression…

Place donc à la tête d’affiche du festival. Ils sont douze sur le podium. Enfin dix musiciens et deux danseuses. Tout va presque par paire au sein du line up. Deux drummers, dont le fils de Bryan et l’inusable Andy Newmark. Deux guitaristes. Deux choristes noires, postées de chaque côté du podium. Un claviériste/pianiste, une saxophoniste/claviériste. Un bassiste et Bryan Ferry. Un Ferry habillé très élégamment, comme d’hab et qui de temps à autre réenfile son par-dessus (NDR : paraît qu’il a toujours froid). Il ne tient pas en place et, non content d’arpenter le podium de long en large, il vient s’installer, tantôt à gauche, tantôt à droite derrière un piano. En début de parcours, il nous délivre deux gros tubes, « Slave to love » et « Don’t stop the dance », avant que le set n’entre dans une phase propice aux longues plages instrumentales, presque prog, au cours desquelles le jeune Olivier Thomson et le vétéran Chris Spencer s’en donnent à cœur joie. En toile de fond, les deux danseuses se trémoussent sensuellement devant un écran géant projetant des photos de Kate Moss. Au beau milieu du show, elles se déguisent même en rat d’hôtel. Pourquoi pas ! Les titres défilent : « Alphaville », des chansons issues du dernier elpee de Bryan, « Olympia », l’une ou l’autre adaptation de Roxy Music et la cover du « Like a Hurricane » de Neil Young. Mais il faut attendre que les deux choristes se libèrent pour voir enfin décoller le concert. On en est alors presque à la moitié du parcours. Elles se réservent enfin quelques vocalises tout bonnement exceptionnelles. On en attrape la chair de poule. A partir de cet instant, le public entre en osmose avec le band. D’autant plus qu’hormis les inévitables tubes « Avalon » et le final « Jealous Guy », au cours duquel le dandy va réussir son exercice de style, en sifflant, la main sur l’oreille, le reste des compos fait l’unanimité. Dont le « Just like tom thumb's blues » de Dylan, mais aussi l’inévitable « Let’s stick together », repris en chœur par la foule, « What goes », « Love is a drug » et « My only love » ainsi qu’un instrumental (« If there is something ») destiné à mettre en exergue le talent de ses musiciens, et en particulier de la saxophoniste, la charmante Jorja Chalmers qui, tout au long du set, en aura presque fait oublier Andy Mackay. A 1h10, Bryan Ferry et sa troupe prennent congé de l’audience, particulièrement ravie de la prestation, nous rassurant sur son état de santé, annoncé pourtant précaire au cours des derniers mois. Ne pas oublier que le Britannique a quand même 66 balais, même s’il en paraît 10 de moins…

 

C’est le 17 octobre que paraîtra le premier album solo de Noël Gallagher. Intitulé “Noel Gallagher’s High Flying Birds”, il a été coproduit Par Noël et David Sardy. Les sessions d’enregistrement de l’elpee on été entamées à Londres et se sont terminées à Los Angeles. Il sera découpé en dix plages. Un deuxième opus devrait suivre, en 2012, puisque l’ex-Oasis s’est déjà constitué un réservoir de nouvelles compos, des morceaux qu’il a enregistrés en compagnie de The Amorphous Androgynous.

Tracklisting “Noel Gallagher’s High Flying Birds”

Everybody’s on the run
Dream on
If I had a gun…
The death of you and me
(I Wanna Live In A Dream In My) Record Machine
Aka…what a life!
Soldier boys and Jesus Freaks
Aka..broken arrow
(Stranded On) the wrong beach
Stop the clocks

http://www.noelgallagher.com

 

dimanche, 10 juillet 2011 16:57

Rien n’est mauvais pour les Dawes

La formation californienne Dawes publiera son second album, ce 22 août. Il s’intitulera « Nothing is wrong ». Enregistré sur du matos analogue, l’album a été produit par Jonathan Wilson avec la collaboration de Benmont Tench. Un invité de marque : Jackson Browne. La musique de Dawes est fortement influencée par les sixties et le début des seventies ; et en particulier par des artistes et groupes comme The Band, Crosby, Stills, Nash & Young, The Eagles, Gram Parsons, Tom Petty and the Heartbreakers et The Jayhawks.

http://www.youtube.com/watch?v=KFIyx4EaIkk

dimanche, 10 juillet 2011 16:56

Le rossignol impérial de Stereo MCs

Légendes urbaines britanniques, les Stereo MCs, publieront leur nouvel opus chez K7, ce 29 août. Il s’intitulera Emperor’s Nightingale. Dans l’univers du hip hop, Stereo MCs a toujours été un cas particulier. Et une nouvelle fois, Nick Hallam et Rob Birch ont encore décidé d’innover. Et pour cause, Rob chante, et ne se contente pas de déclamer, sur ce disque.

http://www.youtube.com/watch?v=3DEq-xas898&feature=youtu.be

 

dimanche, 10 juillet 2011 16:54

Tarwater nous mène en bateau

Le onzième opus de Tarwater paraîtra ce 9 septembre 2011. Intitulé « Inside the ships » il est sensé refléter les différentes facettes de l’univers cosmique imaginé par le duo berlinois, Ronald Lippok et Bernd Jestram. Quand au titre de l’elpee, il s’agirait d’une métaphore métaphysique.

http://www.tarwater.de