Un sentiment de révolte envahit Billions Of Comrades…

Billions Of Comrades vient de publier un nouveau single. Intitulé « SCAB AALO PAM », il annonce un nouvel elpee baptisé « Trotop » qui sortira en mars 2024. Ce morceau est un exutoire destiné à combattre une police violente qui intimide, blesse et tue afin de…

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L’interaction de Ride…

Le septième elpee studio de Ride, « Interplay », sortira le 29 janvier 2024. Ce nouvel album est le troisième du quatuor d'Oxford depuis sa reformation en 2014. Ces pionniers du shoegaze, quelquefois proche du noise rock des années 90, sont davantage ensemble…

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Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Static transmission

Bien qu'installé à New-York, depuis maintenant 9 ans, Steve Wynn a décidé de retourner à Tucson, pour enregistrer son nouvel album. Au studio 'Wavelab'. Un studio situé au beau milieu du désert de l'Arizona, pour être plus précis. Un périple qu'il avait déjà effectué pour commettre son précédent opus, " Here come the miracle ". Et toujours sous la houlette de Craig Schmacher, devenu par la force des choses, un habitué des lieux ; puisque c'est également lui qui se charge, le plus souvent, de la mise en forme des elpees de Calexico et de Giant Sand. Steve a de nouveau reçu le concours de son pote et ex claviériste de Green On Red, Chris Cacavas ; et puis de son nouveau groupe The Miracle 3. Une formation au sein de laquelle on retrouve le bassiste Dave DeCastro et de la drummeuse Linda Pitmon, c'est à dire l'incontournable section rythmique qui l'accompagne lors de ses tournées ; mais aussi d'un second guitariste, Jason Victor, qui complète depuis quelque temps le line up du combo. Sans oublier un quatuor à cordes qui apporte une nouvelle dimension à ses compositions les plus mélancoliques. A l'instar de la très belle symphonie douce-amère " Maybe tomorrow ". Parce que si Steve n'a pas perdu son goût pour l'électricité la plus vivifiante, la plus décapante, il nous rappelle qu'il est aussi capable d'écrire des chansons plus pop, plus contagieuses. Et on en a ainsi la plus belle démonstration, tout au long du country/folk tempéré " What comes after ", du morceau caché dylanesque, de la ballade hymnique " Charcoal sunset " et même de l'élégant " The ambassador of soul ", imprimé sur un tempo new wave ( ?!?!?). En outre, l'électricité n'est pas toujours dispensée suivant un même processus. " Keep it clean " rôde ainsi au cœur d'un climat énigmatique, presque vaudou. " One less shining star " baigne au sein d'une forme de psychédélisme que ne renierait pas les Dandy Warhols. "Hollywood" libère un groove funk irrésistible. "A fond farewell" nous rappelle que le Velvet Underground constitue une des influences majeures de Wynn. Et puis le furieux et hallucinant " Candy machine " ainsi que l'implacable et le déchirant " Amphetamine ", qui déboule sur un rythme ferroviaire, évoluent dans le plus pur registre du Paisley Underground. La palpitation propulsive des drums, la fluidité de la basse, les lacérations du clavier, et les guitares de Steve et de Jason qui se querellent comme des faucons en plein ciel, y font merveille. Un régal ! Côté lyrics, si Steve partage les mêmes paysages mentaux que les fictions de Denis Johnson et de Thom Jones, la plupart des lyrics de cet opus projettent des images relatives à la mort, au regret, aux lendemains incertains, au soleil qui dépérit. Tout un programme !

 

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Shimmers

Concocter un "best of" des Walkabouts n'est pas une mince affaire. D'autant plus qu'ils ont commis une bonne quinzaine d'albums en presque deux décennies d'existence. Aussi, ne retenir que 13 chansons sur 9 albums me paraît fort réducteur. C'est pourtant ce que nous propose ce " Shimmers ", un disque qui épingle deux reprises incontournables (" Man from Reno " de Scott Walker et " Poor side of town " de Johnny Rivers), une version 'live' de " Findlay's motel " ; et puis les grands classiques " The light will stay on ", " Prayer for you ", etc. Bref, un opus à conseiller exclusivement à celles et ceux qui voudraient découvrir la country-folk orchestrale aux accents dramatiques de cette formation à géométrie variable ; mais toujours drivée par Carla Torgerson et Chris Eckman…

 

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Slow days with Nina

Les Walkabouts vouent une grande admiration à Nina Simone. A travers cet Ep cinq titres, cette formation américaine mythique n’a pourtant pas voulu rendre un hommage à la célèbre chanteuse de jazz et de rythm’n blues américaine, mais proposer des versions alternatives et élégiaques de son répertoire. Bien qu’elles y figurent, « The desperate ones » et « Lilac wine » ne sont d’ailleurs pas signés par Simone. Des exercices de style austères, méthodiques, intimistes, minimalises, parfois même légèrement psychédéliques, qui démontrent une nouvelle fois leur art à adapter le patrimoine d’autrui. « Cotton-eyed Joe » trempe même dans le pseudo cabaret, alors que l’interprétation spectrale, incantatoire, de « Lilac Wine » (NDR : une chanson écrite par James Shelton), nous entraîne, nonobstant la voix féminine de Carla Torgerson, dans un univers dramatique réminiscent d’un certain Peter Hammill…

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Phoenix album

Si on ne tient pas compte de leur premier mini elpee 6 titres, "Phoenix album" constitue déjà le deuxième album de cette formation issue de Los Angeles. Une formation dont le line up est assez impressionnant, puisqu'il implique deux drummers, un bassiste, un claviériste et la bagatelle de quatre guitaristes, parmi lesquels Bobby Hecksher (NDR : le leader/compositeur) se réserve, en outre, le chant et l'harmonica. Et parmi les invités, on retrouve le vétéran et ex Spacemen 3, Sonic Boom. Pour changer, à la guitare ! Spacemen 3, c'est d'ailleurs le premier nom auquel on pense en écoutant cet opus. A cause de leur musique fondamentalement psychédélique et très électrique. Mais au fil de l'écoute, on y croise une foule de spectres passés et présents. En autres, les Dandy Warhols, sur l'hymnique " Shake the dope out ", les Stones " tout au long de " Hurricane heart attack ", sorte de frère bâtard du célèbre " Street Fighting man ", quoique joué avec une lenteur titanesque et torturé par une voix démoniaque. Loop, chez le tribal et hypnotique, " Inside outside ", déchiré par un harmonica grinçant. Jesus & Mary Chain tout au long de " Stone hearts ", à cause des oscillations noisy qui canalisent le fragment. Quicksilver Messenger Service (West coast oblige !), sur le visionnaire et sinistre, mais très mélodique, " Baby blue ". Syd Barrett pour l'allègre " The dope feels good " et le Floyd sur le space rock ténébreux "Cosmic letdown". Luxuriant, évoluant sur un mid tempo, " Moving and shaking " lorgne plutôt vers Archive, alors que les 15' de " Oh shade " s'aventurent dans l'expérimentation krautrock d'un Faust, voir d'un Neu. Toutes ces références bien subjectives ne sont destinées qu'à vous donner une petite idée du climat qui règne tout au long de cet opus. D'ailleurs, si vous êtes un adepte du psychédélisme, vous ne pouvez passer à côté de cette plaque. Et après vous l'être procurée, un bon conseil : oubliez tout ce que je viens de raconter, et laissez-vous transporter l'univers tellement fluide, intense et coloré des Warlocks… vous ne le regretterez pas !

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Universal hall

Saviez-vous que la naissance des Waterboys remonte à 1982 ? Un fameux bail pour un groupe dont le line up, il faut l'avouer, n'a jamais été très stable. Faut dire que son seul dénominateur commun, le compositeur/chanteur/guitariste/pianiste et bien sûr leader, est un type particulièrement tourmenté. Et pour cause, Mike Scott n'est jamais parvenu à faire le choix entre entreprendre une carrière solo ou poursuivre l'aventure des Waterboys ; mais aussi entre se consacrer à la big music ou à la formule acoustique (parfois même celtique). Déchiré entre ces quatre pôles, vous imaginez donc facilement les incessantes volte-face opérées depuis ses débuts. Pour enregistrer " Universal hall ", il a donc remonté les Waterboys. Aujourd'hui réduits à un trio. Au sein duquel on retrouve Steve Wickham, en compagnie duquel il travaille régulièrement, et en particulier depuis l'enregistrement de " Fisherman's blues ", en 1986. Et puis un certain Richard Naiff. Ex Catacoustics, ce claviériste avait déjà participé aux sessions d'enregistrement de " A Rock In The Weary Land ", en 2000. " Universal hall " est l'endroit au sein duquel Mike a enregistré son nouvel opus. Un théâtre sis à Findhorn, en Ecosse, où il a vécu pendant presque une décennie. Il y a trois ans, il y avait même accordé un concert devant 400 personnes. Une foule composée exclusivement de sa famille, de ses proches et de ses amis. Essentiellement acoustique, cet opus replace Mike dans la peau d'un troubadour des temps modernes. Des chansons tantôt intimistes, tantôt mystiques, rédemptrices même (" This light is for the world ", " The Christ in you "), mais toujours empreintes d'humanisme et de sagesse qui ne manquent jamais leur cible. Mais elles prennent une toute autre dimension lorsque le violon de Steve Wickham entre dans la danse. A l'instar du très beau et ondoyant " Peace of iona " ; ou encore du gaélique " The dance at the crossroads ". Exception qui confirme la règle, " Seek the light ". Un fragment dont les accents à la fois technoïdes et torturés sont plutôt surprenants et inusités dans le chef d'un Mike Scott. Serait-ce un indice de changement pour le futur des Waterboys ?

 

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Selling the vibe (Ep)

Weathy Beggar nous vient de Tilburg, aux Pays-Bas. Un quintet qui a bénéficié du concours de Michel Schoots (Urban Dance Squad) pour coproduire cet EP six titres. Dans ces conditions, vous imaginez peut-être que la formation pratique une forme de funk métal. C'est une erreur. De funk, il n'en est guère question ici. De métal, oui. Mais sur la moitié des compositions. Un métal épais, lourd, qui détonne avec leur sens mélodique particulièrement contagieux. Heureusement, les trois autres fragments révèlent une toute autre dimension. Superbe chanson hymnique, " Selling the vibe ", conjugue guitares funk (NDR : une exception qui confirme la règle !), boucles, boîtes à rythmes et de superbes harmonies vocales dignes de Tears For Fears. Un peu à la manière de Soulwax. Et lorsque le combo emprunte un format semi-acoustique, le sens mélodique se fait davantage britpop (Starsailor ?). A l'instar de la ballade mélancolique " Care " et puis du mid tempo " Keep on firing ".

mercredi, 25 mai 2011 19:40

The Past, The Present & The Possible

Du changement pour la formation rouennaise, puisque le quatuor s’est élargi à un sextet, les deux musiciens participant aux tournées, Julie Barbagallo et Raphaëll Léger ayant rejoint définitivement le line up. Du changement également à cause de l’introduction d’éléments électro dans leur musique. Une première pour le combo, qui jusqu’alors, avait toujours privilégié la pop basique.

“The Past, The Present & The Possible” constitue leur cinquième opus, un oeuvre dont le titre est significatif d’une volonté de faire évoluer leur musique. Mais dans le domaine du possible. Electronica et boîtes à rythmes se sont donc immiscés dans l’expression sonore conventionnelle pour délivrer une électro pop riche, sophistiquée, à la limite ‘philspectoresque’. Parfois teintée de soul (« Darlin’ (Adam & Eve song) »), susceptible de libérer un bon groove (« Gate 33 ») ou sculptée dans la house mancunienne (« Solitary bizness »). Pensez à Happy Mondays ou aux Stone Roses. Si la plage d’entrée (« Defender ») est imprimée sur un tempo krautrock, malgré ses quelques accents de claviers vintage, « Crack up (extended) » nous plonge dans une électro tribale de plus de 8’, digne des Chemical Brothers. Mais en général, hormis le plus ténébreux « Nightmares », l’opus baigne dans un climat allègre, ensoleillé. Les superbes harmonies vocales ‘brianwilsonesques’ entretiennent ce climat ; mais également les ballades mid tempo (NDR : la seconde partie du titre maître et « 4am »), abordées dans l’esprit de Nada Surf. Un album sympa à écouter, mais qui ne recèle toujours pas de hit potentiel…

mercredi, 25 mai 2011 19:40

Marble son

Etabli à Seattle, ce combo compte quatre elpees à son actif. Et « Marble son », constitue son quatrième. La formation est drivée par la chanteuse/compositrice Jesse Sykes et le guitariste Phil Wandscher. Un quatuor qui pratique une forme d’alt country ouverte tant au folk, blues, rock que garage. Si « Like, Love, Lust and the Open Halls of the Soul » épousait un profil intimiste, « Marble son » est davantage chargé d’intensité électrique. La mélancolie est cependant toujours bien présente ; mais les vocaux sont plus en retrait. Certaines compos sont même réminiscentes du précédent elpee. Et je pense tout particulièrement au titre maître, caractérisé par ses superbes harmonies vocales, dignes des Fleet Foxes. De « Come to Mary », une berceuse californienne, abordée dans l’esprit de Crosby, Stills, Nash & Young. Ainsi que de la plage finale, « Wooden Roses », sculptée dans une très jolie mélodie. D’autres compos trempent dans un psychédélisme duveteux. Pensez à Rain Parade ou aux Long Ryders. Et ce Paisley Underground irradie les trois meilleurs titres de ce long playing. En se chargeant même d’une plus grande intensité tout en adoptant de multiples changements de tempo. A l’instar de « Your own kind », du presque ‘crazyhorsien’, tout en relief, « Pleasuring the Divine » et surtout des 8 minutes d’ouverture, “Hushed by devotion”. Un morceau tour à tour atmosphérique (Mazzy Star ?), traversé d’envolées d’électricité rageuses, vivifiantes (Dream Syndicate ?), se chargeant régulièrement de swing, pour éclater périodiquement en échanges de cordes duales, comme chez le légendaire Blue Oyster Cult (NDR : souvenez-vous de « Don't fear the reaper »). Manifestement le titre-phare du long playing. Un instrumental sur les 11 pistes : l’énigmatique, paradoxalement paisible mais tribal « Instrumental » (NDR : ben tiens !) Un chouette album !

 

mercredi, 25 mai 2011 19:32

Cadenza

Dutch Uncles est une formation issue de Marples, près de Manchester. Elle avait publié un premier album en 2009. Eponyme, il était sorti sur Tapete Records. « Candenza » constitue donc le second opus de ce quintet insulaire. Et ma foi, il est plutôt surprenant. King Crimson circa « Larks' Tongues in Aspic », Genesis époque « Selling England by the pound », XTC, les Beach Boys et Steve Reich constituent leurs influences majeures. L’univers du Roi Pourpre, à cause des motifs de guitare en boucle très caractéristiques. La bande à l’Archange Gabriel pour les envolées épiques, presque prog. XTC pour les riffs spasmodiques, hypnotiques, versatiles, post punk parfois même funkysants. Les Beach Boys, vous vous en doutez, parce que les harmonies vocales sont à la fois ensoleillées, superbes et limpides. Et enfin Steve Reich lors des interventions minimalistes, mais efficaces au piano. Il y en a d’autres, mais je vous laisse le soin de les découvrir au fil de l’écoute de cet elpee.

Mais le plus important, c’est que le combo parvient à se créer son propre style, après avoir digéré toute ces références. De ce remarquable opus, j’épinglerai quand même le titre maître, hanté par le spectre de Nile Rodgers. Mais également les deux singles. Tout d’abord « The ink », une plage tramée sur une toile de fond synthé pop mais illuminée par des cordes de guitare cristallines, bringuebalantes, tourbillonnantes. Et dans le même registre, le remarquable « Fragrant », une compo qui aurait pu figurer dans le répertoire des Chameleons, s’ils avaient troqué leur sentiment de spleen contre l’allégresse. Un superbe album !

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Atticus - …draging the lake II

26 titres pour autant de formations : cette compile laisse présager la présence de la crème de la scène punk, emo, ska et hardcore contemporaine. En fait, ce projet est né de la collaboration entre le label californien (NDR : de LA !) Side One Dummy (NDR : un spécialiste de la compile !) et la maison 'Atticus Clothing', une boîte fondée par Mark Hoppus et Tom Delonge de Blink 182, qui réunit combos yankees et pros du skate, snowboard et BMX. Comme son titre l'indique, il s'agit déjà du deuxième volume. Un disque dont le plus grand mérite est d'être parvenu à proposer un éventail de groupes puisés chez différents labels. Ce qui n'est pas une mince affaire, dans l'industrie musicale. Et puis de receler 11 inédits (Alkaline Trio, Down By Law, Blink 182, H20, Dropkick Murphys, etc.) Evidemment, pour vendre le produit, il fallait aussi des standards. C'est chose faite en compagnie de Rocket From The Crypt, Thrice, Sparta, Jets To Brazil, Rise Against, The Mighty Mighty Bostones,. Il y a, bien sûr, à boire et à manger sur cette plaque ; mais pour 26 titres, il n'y pas lieu de faire la fine bouche…