Un sentiment de révolte envahit Billions Of Comrades…

Billions Of Comrades vient de publier un nouveau single. Intitulé « SCAB AALO PAM », il annonce un nouvel elpee baptisé « Trotop » qui sortira en mars 2024. Ce morceau est un exutoire destiné à combattre une police violente qui intimide, blesse et tue afin de…

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Les échos intergalactiques de Mr. Bison…

Le cinquième opus de Mr. Bison paraîtra ce 16 février. Il s’agit d’un groupe italien dont la musique vous entraîne au cœur d’un voyage prismatique qui explore les notions de liberté et de destin à travers la mythologie nordique et tisse une tapisserie sonore…

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Dernier concert - festival

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St Johnny

Speed Is Dreaming

St Johnny est originaire du Connecticut, petit état situé au nord est de New York appelé autrefois Nouvelle-Angleterre. Ce qui explique sans doute pourquoi la musique de ce quartet yankee affiche certaines affinités avec la pop britannique. Pourtant cette formation n'hésite pas à jeter le discrédit sur sa ville natale, Hertland, qu'elle décrit comme décadente, sans avenir, rongée par la criminalité et le chômage, une cité qu'elle compare à Londres, parce qu'elle exhale un même parfum de mort et de paranoïa. C'est en tous cas ce que Bill Whitten, leader du combo, épanche dans ses lyrics. Des textes qu'il chante d'une voix laconique, pathétique sur des mélodies chargées d'électricité cinglante, crépitante, grinçante. Des mélodies qui macèrent, tout au long de ce "Speed Is Dreaming", dans un bain acide préparé à base de noisy insulaire (Ride, Swerverdriver, Pale Saints) et de hardcore juvénile (Dinosaur Jr, Buffalo Tom). Epatant!

 

Squeeze

Some Fantastic Place

Si on ne tient pas compte de l'intermède concédé entre 82 et 84, Squeeze compte aujourd'hui vingt années d'existence. Deux décennies au cours desquelles le groupe insulaire (Deptford) s'est toujours évertué à atteindre l'impossible perfection du pop. Mais faute d'avoir pu évoluer, le groupe n'est jamais parvenu à sortir de la deuxième division. Pas de mauvaise, ni de bonne surprise donc à l'écoute de ce "Some Fantastic Place" qui contient de jolies mélodies à fleur de peau, empreintes de spleen ado aux couleurs pastels, mais dont l'essence volatile risque de s'évaporer aussi rapidement qu'elle ne s'est manifestée...

 

Swell

41

Tous les albums de Swell ont été, jusqu'à ce jour, enregistrés au 41 Turk Street de San Francisco. Et pour consacrer cet événement, le trio californien a décidé d'intituler ce troisième opus, "41". Une fidélité que le groupe justifie par les spécificités intimistes, fiévreuses, uniques, inhérentes à ce studio d'enregistrement. Le troisième elpee de Swell s'ouvre et se referme ainsi sur des bruitages piqués du premier étage de ce "41" ou au sein même de l'appartement, logeant en quelque sorte, dans un même écrin, neuf perles fragiles, intenses, sculptées dans le rock crépusculaire, malveillant, sarcastique, glacées par une symbiose étrange, profonde, de cordes de guitares acoustiques et électriques, et embuées par la voix chuchotée, chancelante de David Freel. Swans rencontre Violent Femmes!

 

Swamp Terrorists

Combat Schock

Tels des moustiques qui mènent la danse (!) au dessus des eaux troubles et stagnantes de la musique postindustrielle, les terroristes des marécages conduisent un Combat Schock à l'aide de samplings moites, de collages bourbeux et de remixes vaseux. Attention, la piqûre de ces insectes diptères est dangereuse, et pourrait vous inoculer la fièvre du paludisme cybernétique. Alors, un bon conseil, munissez vous de plaquettes ‘vapona’...

 

Supuration

Still in the sphere

Humour noir ou cocasserie morbide? La bio de cet ensemble lillois nous annonce laconiquement qu'il pratique un death metal à la croisée des chemins de Paradise Lost et de Dantzig. Et puis qu'il s'est illustré sur la scène hexagonale, en assurant la première partie des concerts de Napalm Death, de Carcass et de Suffocation. Enfin, question de macérer encore dans la même sphère d'influences, cet Ep est ponctué d'une cover de Tears For Fears consacrée à "Shout". N'en jetez plus, on est mort de rire!

 

Sunny Day Real Estate

Sunny Day Real Estate

Au bout de quelques accords, nous nous imaginions être en présence d'un autre groupe de grunge. Ce qui semblait logique, dans la mesure où Sunny Day Real Estate relève de Sub Pop. Quoique depuis quelque temps, le label de Seattle fait preuve d'un plus grand éclectisme. Dans le domaine de la musique alternative, bien entendu. Bref, nous étions sur le point de vous décrire les caractéristiques d'une copie conforme de Nirvana... En fait de copie, nous avons dû revoir la nôtre. Car au fil du sillon, cet album éponyme s'est chargé de nuances. Empruntées, vous vous en doutez, au rock yankee. Notamment à Cell, Hüsker Dü, Buffalo Tom et Smashing Pumpkins. Mais également piochées dans le rock insulaire. Celui de U2 circa "Boy", de Manic Street Preachers et même de Gene Loves Jezebel. Onze titres sculptés dans l'intensité électrique, vivifiante, alternant climats languissants, fiévreux et bouffées d'adrénaline. Comme quoi, les apparences sont souvent trompeuses...

 

Suicidal Tendencies

Suicidal for life

Groupe de trash metal par excellence, Suicidal Tendencies adore cultiver la controverse. Rien que le nom du groupe a déjà suscité et suscite encore de nombreuses réactions virulentes de la part des organisations moralistes aux States. Apparemment, cette situation amuse beaucoup Mike Muir, puisqu'il vient de remettre le couvert en intitulant son nouvel album, "Suicidal for life". Traduction : ‘Suicide pour la vie’. Mike se défend pourtant de susciter un quelconque acte de désespoir. Mais cherche à en donner une signification plus profonde. Parce qu'à son avis, la forme de suicide la plus grave, la plus dramatique, est celle que tolère aujourd'hui notre société contemporaine... Côté musical, cet opus renoue avec la formule appliquée à "Lighs... Camera... Revolution" né quatre ans plus tôt. Soit Red Hot pour numérateur et Deep Purple circa "In Rock" en dénominateur. Même les lyrics sont adaptés en ‘fuck’, à la manière de Peyo qui avait recours au langage schtroumpf...

 

Suede

Dog Man Star

Il y avait longtemps que nous n'avions plus émis des appréciations différentes sur un même sujet. Le deuxième opus de Suede nous en a pourtant donné l'occasion...

Guy : Si "Dog Man Star" n'accroche pas instantanément, c'est parce qu'il nécessite plusieurs écoutes pour être apprécié. Il recèle plusieurs perles, parmi lesquelles le single "We Are The Pigs" s'inscrit parfaitement dans la lignée des "Metal Mickey" et "Animal Nitrate". Mais ne vous attendez pas, pour le reste, à une débauche d'électricité crépitante, sournoise. Car les dix autres fragments pétillent dans un univers aux arrangements tantôt synthétiques, tantôt symphoniques, inoculant une passion rafraîchissante, suavement sophistiquée aux mélodies, que sensualise la voix ‘cockney’ de Brett...

Bernard : Désolé, mais ces orchestrations pompeuses, grandiloquentes me rappellent la décadence de l'empire du rock progressif. Pas encore à la solde d'Emerson Lake & Palmer et de Barclay James Harvest, mais avec le même esprit. Hormis ce fameux single, probablement oublié sur le premier elpee, le neo glam de ce "Dog Man Star" me semble beaucoup trop mélodramatique et poseur pour être honnête. Je comprends mieux pourquoi le guitariste Bernard Butler s'est taillé à l'issue de l'enregistrement de ce morceau de plastique...

 

Solar Quest

Orgship

Solar Quest doit certainement avoir beaucoup écouté Brian Eno et Tangerine Dream pour réaliser cet opus. Terry Riley aussi. Cette constatation n'est cependant nullement péjorative. Au contraire. Car les huit fragments de cet "Orgship" sont de toute beauté, d'un esthétisme glacé incomparable. Et des titres comme "La belle of Atlantis", "Flying Spiders", "Liquid sky" ou "Singtree" parlent d'eux mêmes. On nage ici au sein de l'"ambient" le plus pur. Encore que parfois les envolées prennent une coloration new age. Vocaux féminins exotiques (Dead Can Dance?) ou impalpables, claviers cristallins, fluides, mélodramatiques, voire symphoniques participent ici activement à cette véritable "Orgship" de sonorités savoureusement atmosphériques...

 

Smut

Blood, Smut And Tears

"De La Suie" est un quartet féminin qui émane de Minneapolis... Drôle d'idée de choisir un tel patronyme! Et tout aussi curieux d'intituler son premier album "Du sang, de la suie et des larmes". D'autant plus que le contenu n'a aucun rapport avec le jazz-rock pratiqué, fin des sixties/début des seventies, par le mythe new-yorkais Blood Sweat And tears. En fait, cet opus brûle un combustible hardcore du même calibre que L7 et Babes In Toyland. Même les textes sont tisonnés par des lyrics sociopolitiques engagés. Simplement, la voix de Germaine Niemczyk respire un timbre clair, acéré, souffle d'air frais qui protège, faute de tirage mélodique, les compositions de l'asphyxie fatale...