Sages Comme Des Sauvages face à l’obsolescence programmée…

« Répare ou Pas », premier single issu du troisième album de Sages Comme Des Sauvages est un hymne en forme de question. On le répare ou pas ? Face à un monde plein de vices de fabrication et de malfaçons, le duo se demande si ça vaut encore la peine de…

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Manu Chao - Bau-huis
Zara Larsson 25-02-2024

Peter Hammill

Offensichtlich Goldfisch

En parfait polyglotte, Peter Hammill s'est donc laissé tenter par la traduction d'une de ses œuvres. Nous pensions sincèrement qu'il aurait opté pour la langue de Voltaire. Parce qu'il séjourne régulièrement outre-Quiévrain. Et puis parce qu'il s'exprime très bien dans cette langue. Contre toute attente, Peter a opté pour celle de Goethe. Un choix qui s'explique probablement par la situation géographique de son relais de distribution qui, si vous l'ignorez encore, est établi en Allemagne. Sans quoi, cet "Offensichtlich Goldfisch" reproduit intégralement le contenu musical de son dernier album "The Noise". Mais l'interprétation paraît encore plus âpre, plus impénétrable. A notre humble avis, au vu de la richesse et du caractère contemporain des textes, cette version pourrait facilement servir de base à un travail scolaire...

 

Peter Hammill

Loops & Reels

Tout comme Robert Fripp et Brian Eno, Peter Hammill a mené fin des seventies, début des eighties des expérimentations sur les collages et les boucles à l'aide d'enregistreurs à bandes. Des travaux qui ont en quelque sorte préfiguré la technique du sampling. "Loops & Reels" réunit sept de ces applications effectuées entre 79 et 83, sept fragments qui avaient fait, à l'époque, l'objet d'une cassette devenue aujourd'hui quasi introuvable. Deux titres avaient cependant servi de support musical à une chorégraphie de Nikolas Dixon, ("My Pulse" et "In Slow Time"), alors que le titre maître avait figuré sur la compilation "Music & Rhythm" enregistrée au profit du WOMAD.

 

Hammerhead

Into the vortex

Il vous est peut-être arrivé, à l'issue d'une soirée bien arrosée, de vous éveiller le lendemain matin avec une horrible gueule de bois. Vous avez parfois même l'impression qu'un intrus s'est glissé à l'intérieur de votre caboche pour y asséner des coups de marteau... Aussi subtil qu'un bootleg de Black Sabbath ou qu'une prestation de Grand Funk Railroad dans une aérogare, ce tourbillon creux qui prend naissance dans un fluide en écoulement provoque un effet similaire. Suffit donc d'enlever le bouchon de vidange pour évacuer la pression. Et en cas de récidive d'y ajouter une bonne dose de ‘destop’!

 

Terry Lee Hale

Frontier Model

Bien que quadragénaire, on ne peut pas dire que l'œuvre de Terry Lee Hale soit particulièrement prolifique. A ce jour, il ne compte à son actif que quelques cassettes, deux albums ainsi que des participations sporadiques à l'une ou l'autre compilation. Mais depuis qu'il a décidé de se fixer à Seattle, les événements prennent pour lui une tournure de plus en plus favorable. Lors de l'enregistrement de "Frontier model", il a ainsi bénéficié du concours de Carla Togerson et de Chris Eckman des Walkabouts. Chris produisant par ailleurs ce deuxième elpee. Un environnement favorable au climat acoustique. Mais au sein duquel Terry ne s'enferme pas systématiquement, préférant un peu à la manière d'un Dylan, dynamiser son country folk (courtisé par le violon, le banjo, la guitare sèche ou l'accordéon) à l'aide de subtiles mais efficaces interventions de blues, de rhythm’n’blues et surtout de rock électrique...

 

The Hair & Skin Trading Company

Go Round (Ep)

Lorsque Loop s'est désintégré, Robert Hampson et Scott Dawson ont décidé de poursuivre leur collaboration au sein de Main. Restait Neil Mackay et John Willis, respectivement drummer et bassiste du défunt combo. Mais plutôt que de pleurer sur leur triste sort, les deux exclus se sont associés au guitariste Nigel Webb pour fonder The Hair & Skin Trading Company. Et contrairement à ce qui aurait dû se produire, c'est cette dernière formule qui se révèle la plus excitante. Bien sûr, "Go Round" se limite à un Ep. Mais constitué de quatre voyages soniques, visionnaires, il nous entraîne dans un univers sonore tantôt hypnotique (Can, Faust), post psychédélique (Spiritualized, Spectrum, Darkside) ou angoissant (Swans).

 

Hüsker Dü

The Living End

Fondé en 1979, ce trio de Minneapolis a été le véritable détonateur du mariage entre la musique pop et punk, aux States. Réponse américaine à Jesus & Mary Chain, Hüsker Dü ne récoltera jamais qu'un succès très confidentiel. Et en tous cas, pas celui qu'il aurait amplement mérité. Lorsque la formation splitte en 1987, la voie est toute tracée pour célébrer le retour de la guitare électrique. Mais ce ne sera qu'en 1990, que le mouvement va prendre toute sa dimension au pays de l'Oncle Sam... "The Living End" immortalise les toutes dernières prestations ‘live’ du groupe, exécutées à Chicago, Toronto, Montréal, Washington, New York et Atlanta, entre le 10 septembre et le 24 octobre de l'année fatale. Vingt-quatre titres, parmi lesquels figurent deux inédits ("Now that you know me" et "Ain't no water in the well") et une cover des Ramones ("Sheena is a punk rocker"). Le reste étant bien évidemment réservé à un éventail judicieux extrait des six albums de l'ensemble. On y retrouve, avec beaucoup de plaisir, toute cette fulgurance juvénile, toute cette intensité fiévreuse gonflée à l'électricité, toutes ces mélodies échevelées, crépitantes, qui déclenchent de véritables bouffées d'enthousiasme. Un testament!

 

Hunters & Collectors

Demon Flower

Au début des eighties, cet ensemble australien nous avait livré deux elpees absolument remarquables, deux œuvres sculptées dans le funk blanc épileptique, cuivré et torturé. Le groupe va alors curieusement rencontrer les pires difficultés pour bénéficier d'une distribution décente. Et c'est au moment où le spectre de la séparation s'est manifesté que le groupe a décroché un contrat chez Atlantic. Mais pour n'accoucher que d'un album aussi insipide qu'inutile. En changeant à nouveau de label, le groupe kangourou vient surtout de changer de fusil d'épaule. "Demon Flower" devrait en tous cas réhabiliter le groupe dans le cœur de ses admirateurs. Il renoue enfin avec ses structures riches, déconcertantes, envoûtantes; ses climats étranges, inquiétants, rencontrés sur "H &C" et "The Human's Curse". Mais en plus, il parvient à jeter des ponts entre le garage (Neil Young), le métal (Hendrix) et même le jazz. Une excellente surprise !

 

Rich Hopkins

Dirt Town

A l’instar de Chris Cacavas, Rich Hopkins est probablement un des derniers artistes à perpétuer l'intensité électrique du Paisley Underground. En 93, cet ex-Sidewinders, ex-Sand Rubies s'était ainsi illustré par un formidable album en compagnie de David K Seger au sein de l'éphémère (ça rime) Underbelly. Et bien ce "Dirt Town" est de la même veine. Chargé d'électricité vivifiante, rafraîchissante, vertigineuse. Tantôt on pense avoir retrouvé la trace de Crazy Horse, de Quicksilver, de Dream Syndicate, de Green On Red, voire d'une manière plus contemporaine de Dinosaur Jr ou de Sugar. Mais la musique d'Hopkins est trop riche et lumineuse (!) pour se contenter d'absorber des références et des clichés. Elle les vampirise pour les magnifier. Et le plus souvent à l'aide d'un sens mélodique particulièrement acéré que souligne la voix claire et onctueuse de Rich qui paradoxalement, vient seulement de se décider à chanter. Un must !

 

Hoodoo Gurus

Crank

Produit par Ed Stasium (Living Colour, Smithereens), le sixième album des Hoodoo Gurus pète littéralement des flammes. Il dispense la même énergie sulfureuse, excitante, flamboyante, zébrée de cordes de guitare cinglantes et menaçantes et abrasée par la voix rauque, venimeuse de Dave Faulkner, que sur les planches. Treize chansons de psyché garage qui vous prennent à la gorge sans jamais lâcher prise. Pas étonnant que les Fleshtones considèrent que ces Australiens disposent du meilleur ‘groove’ au monde...

 

Hole

Live Through This

Hole est le groupe de Courtney Love, veuve de Kurt Cobain. Son album est sorti quelque temps avant le suicide de son époux. Ce qui explique pourquoi il sera très difficile de ne pas évoquer la mémoire de l'ex-leader de Nirvana en rédigeant ces quelques phrases. Son ombre plane d'ailleurs tout au long de ce "Live Through This". Et pourtant, ce disque n'est pas seulement hanté par le grunge. Le line up aux trois-quarts féminin justifie cette réserve. La première moitié du disque exhale même certains effluves de hardcore juvénile propres aux Breeders et à Magnapop. Alors que la seconde flirte avec le post punk introspectif de Babes In Toyland. Sur cette portion d'album, Courtney hurle d'une voix enrouée ses lyrics avec férocité, passion, angoisse et colère. Et lorsque le destin s'en mêle, cet opus n'en devient que plus poignant et douloureux...