En 1979, Jacques Duvall signait "Banana split", un véritable tube pour Lio, alors âgée de 16 ans. Près de quarante ans plus tard, les deux artistes collaborent à nouveau pour une relecture musicale de Dorival Caymmi, un chanteur brésilien adulé dans son pays mais peu connu en Europe.
Avec ce disque, Lio jette un regard nostalgique vers ses origines portugaises pour un cocktail de samba, de bossa nova et de fado, comme ce "E doce morrer no mar", le premier clip issu de l'album (à découvrir ici)
Certes, c'est moins sexy et moins festif que "Les brunes comptent pas pour des prunes", et la jolie Portugaise nous fait à présent fantasmer dans la gravité, ce n'est pas pour nous déplaire.
Cet album, modestement intitulé "Lio canta Caymmi" est un peu la reconnaissance d'une grande artiste multidisciplinaire (elle peut tout faire, chanson, création, cinéma, télévision, et même.... être mère de six enfants...) pas toujours appréciée à sa juste valeur.
Le travail est bien fait. On connaît les qualités de producteur de Jacques Duvall, ici soutenu par les arrangements du musicien français Christophe Vandeputte, la voix de Lio est émouvante et c'est le dessinateur Loustel qui a illustré la pochette. Reste maintenant à savoir si ce contre-courant trouvera son public.