En 2018, Watine a réouvert sa boîte de Pandore où elle a rangé des cordes, des timbales, des cors, enregistrés lors des séances précédentes. Mais également des enregistrements à la volée, une véritable banque de sons immortalisée dans la rue, dans les jardins, lors de tempêtes, sans oublier quelques prises d’harmonica, de ‘toy’ accordéon, de piano, de bois lustrés, martelés, des frottements de verre, des cloches d’église, des trains qui circulent, et plein d’autres sources organiques…
A l’aide de son ordi, elle a découpé puis transformé ces données…
En novembre 2017, elle a tout l’hiver devant elle. Elle va alors bosser sur la confection de « Géométries Sous-Cutanées », jour et nuit. Le résultat sera cinématographique, électro-acoustique, néo-classique, abstrakt, comme un film dérushé, filtré, déstructuré, répétitif, avec des inserts électroniques, des orchestrations de cordes, des développement pianistiques, quelque chose comme une incantation spirituelle, parfois hypnotique. Deux titres véhiculent des textes, instrumentaux, les huit autres ont de quoi laisser sans voix.
Sortie de l’album le 25 février sur les plates-formes et le 1er mars dans les bacs.