Lors de sessions d’enregistrement de son nouvel elpee, « State Of Emergency », Babylon Circus a reçu le concours d’invités de renom comme Ben l’Oncle Soul, Sylvain Duthu (Boulevard des Airs) ou encore Barry Moore, Adil Smaali (Aywa), mais encore du Jamaïcain Cédric Myton
Noces d’argent pour le Babylon Circus qui d’ici quelques semaines fêtera son quart de siècle d’existence, et donc de présence sur scène. Car pour cette tribu originaire de Lyon, jouer a toujours été un catalyseur, la meilleure façon d’apprendre et de passer d’envies festives à quelque chose de plus puissant, d’une grande liberté d’action parfois un peu chaotique à une direction plus poétique.
La cohésion ne peut s’apprendre qu’avec la patine du temps, 25 ans est un bon âge pour entrer dans l’âge adulte ou comme l’affirme la formule consacrée celui de la maturité.
« State Of Emergency », ce sixième et nouvel essai résume les épisodes précédents de brillante manière (ska-reggae, envolées balkaniques, electro rock, chanson…) et les synthétise. Chacun y entendra ce qu’il aime, de La Mano Negra aux Négresses Vertes en passant par Shaka Ponk ou même Louise Attaque ; mais ce serait trop réducteur. The Clash ou Bob Marley sont aussi de la partie. Toujours avec une identité forte, celle du Babylon Circus, qui parvient à assumer une homogénéité dans la variété.
Si ce nouvel LP s’intitule « State Of Emergency », ce n’est pas seulement une référence au contexte politique du pays qui l’a vu naître. Comme dans la chanson éponyme co-écrite avec Barry Moore, inspirée par l’état de la planète, ces incendies sur tous les écrans, il parle aussi de l’état mental de ses auteurs, d’un besoin de créer pour sauver sa peau, pour ne pas sombrer dans la folie. Une envie irrépressible de dire ce qui le hante et d’aller le chanter sur les scènes du monde entier.
Ce qui ne tue pas rend plus fort, le Babylon Circus est de retour, plus en forme que jamais, qui plus est, au grand complet, et oui, ça va faire mal.
« Monster » est en écoute ici