Deux ans après « Nos Dimanches », Yvan Marc nous offre 11 nouvelles chansons, enregistrées depuis sa Haute-Loire natale, loin du tumulte de la ville. L’écologie, le sort des migrants, mais aussi l’amour sont chantés dans ce huitième album, d’une voix veloutée et réconfortante.
Au fil du parcours, Yvan Marc a déjà placé son curseur à différentes échelles. Il a connu les élans gorgés de promesses d’un premier album « La cuisine » en 2003, marché dans les pas de son pote d’enfance Mickey 3D (dont de nombreuses premières parties), signé en major chez Virgin deux ans plus tard « Des chiens, des humains », goûté à l’effervescence d’un plateau de Taratata avant de reprendre sa balade d’indépendance.
Elle a belle allure, cette traversée prolifique qui alterne programmation classique et percées dans des lieux alternatifs comme des granges culturelles, cafés associatifs ou médiathèques.
Parce que participer au rayonnement de la culture en milieu rural, dynamiser les villages isolés, c’est sa vocation de chanteur.
Cette volonté d’aller là où le cœur le mène et d’assumer les singularités de son identité d’homme et d’auteur-compositeur, Yvan Marc l’a injectée à toutes les étapes de « L’ancien soleil ».
Fidèle invétéré du studio E d’Ecotay-l’Olme – il n’a jamais enregistré autre part que là-bas– et s’imprégnant de l’énergie irradiée par la nature alentour, il s’est entouré de solides équipiers capables d’exalter le meilleur de lui : Lauris Martin, batteur et complice de scène, le guitariste Rémy Perrache, la chanteuse Cécile Hercule qui apporte un contrepoint féminin sur deux chansons aux lueurs amoureuses (« Mon amour est si grand », « Rendez-vous »). Les retrouvailles avec l’ami Pascal Colomb, arrangeur et réalisateur, actées sur « Nos dimanches » jouent les prolongations et se déploient même cette fois-ci à travers d’échanges sous forme d’aller-retour.
Il y a deux ans le morceau d’ouverture « Sous les gants » a eu les honneurs de la playlist France Inter.
Découvrez l’univers de cet artiste en découvrant le très beau clip de « J’en ai rêvé » ici