Jasper Steverlinck inspiré par Roy Orbison ?

Jasper Steverlinck vient de sortir un nouveau single. Il en parle : ‘« Nashville Tears » est l'une de ces chansons qui m'est venue à moi, instinctivement. Elle a coulé d'un seul jet, comme si la chanson s'était écrite toute seule. Elle évoque un moment très…

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La maternité, source d’inspiration pour The Wandering Hearts…

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Vive La Fête - 11/04/2024
Zara Larsson 25-02-2024
Stéphane Reignier

Stéphane Reignier

jeudi, 23 juillet 2020 11:31

Un disque à l’effet anxiolytique …

Passé par A.H. Kraken, Plastobéton et surtout The Feeling Of Love, Guillaume Marietta a sorti en 2015 un premier album solo, « Basement Dreams Are The Bedroom Cream », collection de chansons bricolées sur un magnéto 4 pistes. Un de ces disques de chambre fermée à double tour au fond d’une maison sans adresse, comme on pensait seuls Syd Barrett ou John Frusciante –références un rien secouées, mais clairement identifiées– capables d’en réaliser.

C’est à partir du deuxième album que les repères se perdent. Parti enregistrer à Los Angeles avec Chris Cohen, Marietta en revient avec La Passagère, disque magnétique et luxuriant, genre de « Berlin » aux fenêtres grandes ouvertes ou de « The Idiot » baigné de soleil, alternant fouet et caresse avec une élégante désinvolture, jonglant hardiment entre le rock le plus exigeant et la chanson la plus engageante.

Sur ce disque, Marietta gagne une profondeur et une complexité inouïes mais perd une partie de son public, dérouté par cette sortie de route volontaire. De là, difficile d’envisager la suite.

Réalisé seul, comme le premier, mais cette fois à l’aide des logiciels de MAO crackés, « Prazepam St. » est un disque à la fois plus dense et plus simple à appréhender que les précédents, mais surtout plus ludique. C’est aussi, plus involontairement une synthèse. On y retrouve ainsi le côté artisanal du premier album, celui plus flamboyant et ambitieux du deuxième, mais aussi des traces des irruptions stridentes d’AH Kraken, des grandes embardées cosmiques de Feeling Of Love ou du groove magouilleur de Funk Police. Au-delà de ces références personnelles, Marietta y a jouté ses influences adolescentes dans lesquelles il s’est replongé durant l’enregistrement : Sonic Youth, Beck, Nirvana, les Beastie Boys, mais aussi Jim O’Rourke ou David Pajo. Le titre « Pajo » adresse un clin d’œil au guitariste de Slint dont le projet solo Papa M a beaucoup marqué Guillaume.

C’est aussi un disque sombre et troublé, porté par son titre, référence à un anxiolytique utilisé dans le traitement de la dépression.

Comme le montrent “Dmpa”, molécule utilisée comme castrateur chimique sur les délinquants sexuels américains, transformée ici en folk song cabossée écrasée par les samples, les boîtes à rythmes et les breaks d’outre-espace. Ou “Aluminium”, élément solide et brillant mais hautement nocif, à l’image de la ballade incandescente truffée de synthés grondants, qui ouvre l’album. Pas un choix tout à fait innocent : ‘L’aluminium reflète assez bien notre capacité à accepter toutes les choses merdiques qu’on nous présente comme étant nécessaires à notre quotidien, conclut Marietta. On est les champions pour toujours faire l’inverse de ce qui est bon pour nous’. Comme par exemple de passer à côté de Marietta aujourd’hui pour se morfondre en éloges dans 20 ou 30 ans.

Il est là. Profitez-en.

« Prazepam Street » est en écoute ici

jeudi, 23 juillet 2020 11:26

Hoops, il est tombé en arrière…

Démarré comme un groupe de noise ambient solo, Hoops s'est rapidement mué en une jolie promesse pop et ensoleillée.

Désormais quatuor, ce groupe originaire de l’Indiana a signé chez Fat Possum, preuve qu'on peut faire rêver simplement, tout en restant hyper ambitieux dans l’écriture.

« Fall Back » est à découvrir ici

jeudi, 23 juillet 2020 11:24

Un Elefan, ça trompe énormément !

Un an après la sortie de son premier clip d’animation, Elefan retrouve le réalisateur Pierre Watteyne pour développer l’univers de son nouvel EP « Origin » dans une nouvelle création.

Entouré de cinq autres jeunes talents issus de La Cambre, ils créent Aïe Aïe Animation pour travailler sur ce projet audacieux. Le clip de « Pavement » est la première réalisation du collectif et confirme la symbiose avec l’esthétique d'Elefan.

Pour rappel Elefan est un duo bruxellois réunissant Lionel Polis, pianiste, compositeur de musique à l'image et Brieuc Angenot multi-instrumentiste qui a notamment accompagné Angèle et Halehan. Le projet est signé sur le label allemand Connaisseur et combine les instruments acoustiques et classiques avec l'électronique.

Pierre Watteyne est sorti de La Cambre en juin 2019 avec le film "L'Ecume de la Ville", diffusé dans différents festivals européens, travaille désormais en tant que Lead Assistant Animateur sur un long-métrage pour Walking The Dog, studio d'animation situé à Bruxelles.

Tout fraîchement sorti le clip est disponible ici

jeudi, 23 juillet 2020 11:20

McKenna aligne les zéros…

Declan McKenna s’est d’abord illustré en 2015, à l’âge de 16 ans, auprès d’un public informé et curieux, grâce à des chansons pop engagées (« Brazil », « Paracetamol », « Isombard ») se démarquant délibérément du répertoire langoureux ou mièvre de certains jeunes auteurs-compositeurs.

Declan fait en effet le choix de traiter d’une myriade de sujets pour le moins brûlants qui suscitent la consternation des gens de sa génération, en balançant un puissant coup de fouet.

Il s’inscrit ainsi dans la lignée de cette minorité de jeunes artistes brillants et avertis qui constate les dégâts et les effets destructeurs pour sa génération de la politique menée par les responsables actuels.

Son prochain album « Zeros » sera disponible le 21 aout 2020 chez Because Music.

A découvrir ici

Hervé dévoile le clip "Maelström", nouvel extrait de son premier album "Hyper" paru le 19 juin.

A travers ce clip, il explique son envie d’appeler à la délivrance : "Déconfiné", ‘C’était la première fois que je mettais un pied dehors. Alors j’ai scotché mon téléphone à la voiture du daron et j’ai rattrapé le temps ! Comme un besoin de vider le sac.’

Révélé par son EP « Mélancolie FC », paru en 2019, Hervé, originaire d’une ville dortoir coincée entre Versailles et Trappes, multiplie dans ses chansons les clairs obscurs et livre son âme en milliers de fragments, en mantras introspectifs aux refrains entêtants, n’hésitant pas à laisser parfois le rythme prendre le pas sur le sens. Parce que le rythme pour lui, c’est aussi du sens. Les sonorités sont des mots.

A découvrir

jeudi, 23 juillet 2020 11:16

Kacimi venait d’avoir 20 ans !

Echo Orange Publishing et Label Services est un groupement d’une trentaine d'artistes réunissant notamment The Rebels of Tijuana, Biche, Octavio Mai, Dombrance, Marble Arch et Iñigo Montoya.

"Il venait d'avoir 20 ans" de Kacimi en duo avec Biche est disponible depuis le 10 juillet 2020 !

Réunion au sommet en compagnie de Kacimi (le leader du groupe de rock yéyé The Rebels of Tijuana) et Alexis Fugain (le leader du combo de rock psyché Biche) qui nous proposent un titre vibrant et légèrement rêveur racontant avec poésie l’entrée d’un jeune homme dans la vie d’adulte.

Ce nouveau single est extrait du futur album "Gyrophare" de Kacimi, dont la sortie est prévue pour la rentrée.

Le très beau clip réalisé par Peter The Moon est en exclusivité ici

jeudi, 23 juillet 2020 11:15

Ça plane pour Glauque !

Il y a peu, Glauque annonçait la sortie d’un nouvel Ep intitulé "Réécriture" ; 7 versions revisitées de son répertoire ainsi que les clips de "Plane" r1 et r2.

C'est maintenant au tour des vidéos de "Robot" r1 et r2 de paraître.

La version originale de "Robot" est le tout premier titre sorti par les cinq Namurois en 2018, abordant la digitalisation plus croissante de notre mode de vie et ses conséquences.

Une évidence alors à leurs yeux de reprendre le clip original et de l'adapter pour ce ‘rework’ en y glissant des surprises cachées dans la version r1...

Glauque sera sur scène aux dates suivantes :

17/09 - Reeperbahn - Hambourg - DE

19/09 - Coda Festival - Aerodrome de Bondues - FR

02/10 - Point FMR - Paris - FR

03/10 - Festival Downtown - Rotterdam - NL

06/10 - Nuits Botanique - Bruxelles - BE – Création

09/10 - CC Bomel - Namur - BE

07/10 - Reflektor - Liège - BE

10/10 - Arenberg - Deurne - BE

29/10 - Krakatoa - Merignac - FR

20/11 - Le Romandie - Lausanne - CH

21/11 - Le Brise Glace – Annecy - FR

28/11 - MJC de Vallée - Chaville - FR          

Un extrait à découvrir ici 

jeudi, 02 juillet 2020 15:23

Fontaines, je ne boirai pas de ton eau !

 

Paru il y a déjà un an, “Dogrel”, son premier elpee, a valu à Fontaines D.C. une place parmi les nouveaux groupes les plus acclamés en 2019. La formation dublinoise publiera son deuxième opus, “A Hero’s Death”, le 31 juillet 2020

Agité et meurtri -quoique superbe- le long playing est tout sauf une copie du précédent qui libérait une énergie audacieuse. Au contraire, la musique y est patiente, confiante et complexe ; une prise de vue unique et philosophique sur le monde moderne et sa grande incertitude.

Pour enregistrer “A Hero’s Death”, Fontaines D.C. a bénéficié du concours de Dan Carey (Black Midi, Bat For Lashes), des sessions qui se sont déroulées au sein de son studio londonien. Ensemble, ils ont sculpté une expression sonore plus contenue, spectrale, un style qui domine une bonne partie de « A Hero’s Death », une œuvre qui se réfère, notamment, à Suicide, The Beach Boys et Leonard Cohen ou encore Beach House, Broadcast, et Lee Hazlewood.

Avec, sur l’artwork, la représentation d’une statue du guerrier irlandais mythologique Cúchulainn, érigée à Dublin pour commémorer les Pâques Sanglantes qui se sont déroulées en 1916, il y a plusieurs niveaux de compréhension dans la phrase “A Hero’s Death”. Cet album contourne ce que l’on attendait du groupe, un challenge pour eux mais aussi pour son auditoire, afin de sacrifier une identité et en prendre une nouvelle : celle qui est réellement la leur.

Le groupe a déjà partagé le titre éponyme de l’album, dont la vidéo met notamment en scène Aidan Gillen (Game of Thrones, The Wire, Peaky Blinders). 

Découvrez un extrait de sa déjà légendaire prestation accordée à Glastonbury ici

Jónsi Birgisson, le leader de Sigur Rós, annonce la sortie le 2 octobre prochain de son album "Shiver" et présente un nouveau titre "Swill".

"Shiver" explore les profondeurs de l'expérience humaine et notre lien avec le monde naturel. Il combine les qualités rêveuses et organiques de Jónsi avec l'avant-gardisme synthétique, parfois brut, de A. G. Cook. Sur papier, leur collaboration est surprenante, mais "Shiver" n'est que la suite de la quête de Jónsi à repousser les limites de ce que nous considérons comme de l'art et de la façon dont nous le vivons.

L'année dernière, Jónsi a réalisé sa première installation artistique en solo dans la célèbre Tanya Bonakdar Gallery de Los Angeles, explorant la profondeur du son. Jónsi a élargi sa pratique artistique ces dernières années dans une série de collaborations avec des artistes visuels tels que Doug Aitken, Olafur Eliasson, Merce Cunningham et plus récemment l'artiste et compositeur Carl Michael von Hausswolf avec lequel il a formé le duo musical Dark Morph qui ont également participé également aux sessions.

Les intérêts et les talents de Jónsi dépassent largement la portée d'un musicien traditionnel. Et pour cause, il a toujours été multidisciplinaire. L'une de ses recherches sérieuses a été une étude d'un an sur le parfum et l'odeur, une alchimie qu'il a combinée avec son art d'installation (chacune de ses œuvres à son exposition avait son propre parfum).

La vidéo de « Swill » est diponible ici

L'album classique du musicien japonais et programmeur du Yellow Magic Orchestra, Hideki Matsutake, a été réédité en dehors du Japon, pour la première fois en quarante ans.

Hideki Matsutake a exercé une énorme influence sur la musique électronique. Il a entamé son parcours comme assistant du maître japonais, Isao Tomita, au cours des années 70. Il a ensuite bossé ensuite en compagnie de Ryuichi Sakamoto puis du Yellow Magic Orchestra comme programmeur et quatrième membre officieux du groupe.

En 1981, il lance le projet Logic System et, la même année, enregistre « Venus » à Los Angeles avec Don Grusin, Nathan East, Roger Powell et Michael Boddicker. Il y mêle brillamment synth-funk, ambient et boogie, tout en y ajoutant une touche de fusion jazz préludant la vaporwave de 30 ans.

Plus organique et funky, cet opus a emprunté pour thématique la déesse grecque Vénus. L’innovation procède du recours de Matsutake au Moog III, au E-mu Modular System ainsi qu’à d'autres synthétiseurs comme le Prophet 5, les Roland MC-8 et TR 808 et le Yamaha GS-1, précurseur du DX7. Du synth ambient de "I Love You" au boogie city pop de "Be Yourself" et le Daft Punk-ien "Take A Chance", « Venus » est un album fascinant qui annonce de nouvelles directions pour la musique électro, tout en demeurant étrangement accessible et hypnotique.

L’autre élément clé de « Venus » procède des illustrations de l’artiste culte japonais Pater Sato dont le style aérographe est devenu très influent au fil des décennies. Wewantsounds est ravi de rééditer cet album visionnaire pour la première fois depuis 40 ans, hors du Japon, dont les bandes originales ont été remasterisées.

L'album original était accompagné d'un superbe livret de 8 pages illustré par Sato que Wewantsounds a reproduit pour cette réédition de luxe. Cette réédition en audio remasterisé, recèle aussi un OBI et un 2e insert avec des crédits et des notes de pochette signées Hashim Bharoocha ainsi qu’une interview exclusive de Hideki Matsutake évoquant la genèse de cet album visionnaire….

Redécouvrez le titre "Be Yourself" en cliquant ici

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