Pas d’amis, pas de douleur pour Johnnie Carwash…

« No Friends No Pain », c’est le titre du nouvel elpee de Johnnie Carwash. En attendant, il nous en propose un extrait, sous forme de clip, « Aha (it's ok) ». Ballade pop façon The Drums, « Aha (it's ok) » est un morceau mélancolique qui a conservé la…

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Le venin de Judith Hill...

Chanteuse, compositrice et multi-instrumentiste, Juidith Hill, sortira son nouvel opus, « Letters From A Black Widow » le 12 avril 2024. Un album taillé en 12 pièces qui présente une histoire fascinante oscillant de la douleur privée à la transcendance…

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Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Human conditions

Richard Ashcroft a beaucoup de choses à raconter. Sur la religion, Dieu, l'amour et la nature. Des thèmes spirituels et visionnaires qu'il communique en y injectant des sentiments de douleur, de passion et de désir. Et tout au long de " Human conditions ", il s'efforce de nous faire passer ses messages. De sa voix expressive, crépusculaire, profonde qu'il épanche sur une musique majestueuse, somptueuse, mais parfois aussi un peu pompeuse. Faut dire que pour les arrangements, il n'y pas été avec le dos de la cuiller. Orchestrations de cuivres et de cordes, piano, guitares et tout le Saint Tremblement participent à l'élaboration de cette trame sonore maximaliste (NDR : par opposition au minimalisme). Et sous la houlette de Wil Melone. C'est souvent remarquable. A l'instar du très beau et légèrement jazzyfiant (pour la six cordes !) " Check the meaning ", de " Bright lights ", fragment déchiré entre psychédélisme, métal et orientalisme, qui bénéficie du concours de Talvin Singh au tabla. Du crépusculaire " Paradise ", rappelant " Lucky man " de l'elpee " Urban hymns ". Du tourmenté, bluesy et confessionnel " Lord I've been trying ". Et du très pop et contagieux " Science of silence ". C'est moins évident sur le mystérieux " God in the numbers ", même si en fin de parcours, on retrouve le délire opulent des débuts de The Verve. Même remarque pour " Man on a mission ". Par contre le trop glacé " Running away " marche un peu trop sur les plates bandes du dernier Spiritualized, alors que " Buy it in bottles " s'abandonne dans le slow. Enfin, " Nature in the law ", qui bénéficie pourtant du concours de Brian Wilson des Beach Boys et de chœurs gospel, tombe presque dans l'easy listening ; un peu comme si on assistait à une interprétation de Neil Diamond sous mogadon… Pas un mauvais album donc, mais un peu trop mou à mon goût. Faudrait peut-être que Richard réapprenne à se faire violence, un peu comme à l'époque des premier pas de The Verve…

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Intergalactic sonic 7´s

Pourquoi Ash n'est-il toujours pas parvenu à accéder à la reconnaissance internationale ? C'est un véritable mystère. Car en 10 ans d'existence, le groupe irlandais a quand même commis un mini Cd, trois albums et une volée de singles dont les mélodies ravageuses, d'une efficacité redoutable, libèrent des giclées d'adrénaline totalement débridée. Dans un style punk/pop juvénile, un style inspiré à la fois par les Buzzcocks, le Wedding Present et les Smiths. Alors pourquoi un groupe présentant une telle carte de visite et capable de dispenser des sets live aussi réussis que décapants, ne parvient toujours pas à décrocher la timbale ? A cause de l'image, peut-être. Ou du manque d'intérêt que leur réserve la radio et la TV. Surtout lorsqu'on évolue dans l'univers de la britpop. Espérons que la sortie de leur single " Envy " et du clip qui lui est consacré permettra de débloquer cette situation. C'est tout le mal qu'on leur souhaite. En attendant, la bande à Tim Wheeler vient de sortir un recueil de leurs meilleurs singles. Dix-neuf en tout ! Depuis " Girls on Mars " à " Petrol ", en passant par " Goldfinger ", " Oh yeah ", " Kung Fu ", " Candy " et bien sur " Envy ". L'édition limitée est, en outre, accompagnée d'un deuxième disque réunissant vingt-deux faces B de leurs singles. Des titres qui auraient d'ailleurs mérité, pour la plupart, de figurer également en single.

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Foretold in the language of dreams

Après avoir rendu hommage à la musique du Moyen-Orient, et ne particulier à la culture égyptienne, à travers " Gedida " et " Ayeshteni ", Natacha a décidé d'explorer de nouveaux horizons sonores. Enregistré sous la houlette de Mark Eagleton, " Foretold in the language of dreams " se tourne ainsi vers la new age. Peu ou pas de rythmes sur ce disque, mais de l'ambient brumeuse, chatoyante, presque mystique, destinée à nous plonger dans un univers visionnaire, empreint de quiétude, parfumé d'ésotérisme et propice à la méditation. D'autant plus que les lyrics véhiculent, pour la plupart des messages philosophiques. Des messages chargés de poésie, inspirés par un livre de Gurdjieff, qui trait de la recherche de la connaissance et de la sagesse. Un bouquin qui avait d'ailleurs inspiré un film de Peter Brooks, tourné à la mi-seventies, et auquel Natacha fait également référence. Concept album, " Foretold in the lanquage of dreams " fait également allusion à l'écrivain brésilien Paolo Colho. Ce qui amplifie encore davantage l'esprit méditatif de cette œuvre. Qui émarge pourtant toujours bien à la world music. Car, Natacha chante en arabe, toujours de cette voix de rossignol, sur une musique ici davantage inspirée par l'Orient, voire l'Inde, que le Moyen-Orient. Pour enregistrer ce disque, elle a bien sûr reçu le concours de toute une panoplie de musiciens dont plusieurs émargent à ce courant " world ". Pour y jouer des instruments aussi insolites que le qanum (Abdullah Chdaleh), le zither, le fujura et le va-wu (Andrew Cronshaw), le sitar (Shima Muckerjee) ; sans oublier la collaboration de l'ensemble grec Avaton sur deux fragments. Quelques instrumentistes plus conventionnels ainsi que des computers, des samples et autres gadgets technologiques complétant le décor. Jamais, au cours de son existence, Natacha Atlas n'a autant frôlé l'univers du défunt Dead Can Dance. " Foretold in the language of dreams ": vous venez d'ouvrir un livre de songes…

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Strange

Le nouvel opus d'Aston Villa célèbre le retour de Renaud Létang et de Franck Pilant (Manu Chao, Alain Souchon, Sergent Garcia), à la production. Un disque qui a reçu le concours de quelques collaborateurs réputés. Tout d'abord le percussionniste argentin Eduardo Tomassi. Hawkley Workman, ensuite. Préposé aux backing vocaux sur "Wah up my soul". Jean Fauque, le parolier de Bashung, également. Il signe le très beau " Prière ", une plage agitée par un tempo rumba et enrobée d'arrangements symphoniques somptueux. Des arrangements qui privilégient les cordes sur le titre maître, nonobstant son tempo new wave. Aston Villa ne néglige pas pour autant la technologie moderne. Evoluant constamment sur une boucle hypnotique, le vibrant " Distok " en est le plus bel exemple. Des éléments électroniques 'strange' parfaitement intégrés tout au long de l'opus. Les lyrics sont toujours aussi humoristiques et ironiques. Jeux de mots et collages de phrases continuent de s'articuler autour d'un véritable message. Et certains refrains, entonnés sous forme de slogans, en deviennent même hymniques. A l'instar du contagieux et allègre " Voiture française ". Mmais le groupe est également parvenu à élargir sa palette de chansons ; s'autorisant un rock canin, à travers le hit potentiel " Le chien " ( ?!?!?). Edictant une ballade à résonance métallique à travers " L'accident ". Et en final rendant hommage au cuisinier Pierre Gagnaire, chez " Slowfood ". Une lecture à plusieurs voix d'un de ses menus, à laquelle ont participé Jean-Louis Aubert, Zazie, Bashung, Reuno (chanteur de Lofofora), les Robins des Bois et l'inévitable Jean-Pierre Coffe. Excellent !

mardi, 31 décembre 2002 01:00

All is quiet now

Pour enregistrer son deuxième opus, Arid a reçu le concours de Mark Howard (U2, Bob Dylan, Daniel Lanois) à la production. Et première constatation, piano et arrangements de cordes viennent enrichir certains fragments. Et je pense tout particulièrement au symphonique " I wish I was all of that ", balayé en outre par un mellotron, à la ballade atmosphérique " Million lights " ou encore à " Silent reproach ", trois titres presque prog rock, réminiscents du Genesis de l'Archange Gabriel et surtout des débuts du Barclay James Harvest. Faut dire que la voix de ténor de Jasper Steverlink, dont les inflexions sont capables de passer d'un Freddie Mercury à un Jeff Buckley, colle bien à ce style musical. Ce qui n'est pas le cas pour " Everlasting change ", un fragment au tempo new wave et aux envolées instrumentales puisées chez le Sound. On peut même dire que sous cette forme, son timbre coince. Deuxième constatation, la formation gantoise a misé sur l'éclectisme. Et elle le démontre à travers le single hymnique et luxuriant " You are ", le 'zeppelinesque' " Move your head ", l'aride ( ?!?!?), presque funk blanc " All I did (was get close to you), un " Winter time " dont l'intensité progressive s'achève dans un flux d'électricité torturée, et les ballades. Bringuebalante pour " The body of you " et noisy chez " I wonder how come ".

mardi, 31 décembre 2002 01:00

You all look the same to me

Depuis le départ du rappeur Rosko et de la vocaliste Roya Arab, le line-up d'Archive a été réduit à un trio. Il est ainsi aujourd'hui composé des membres fondateurs Darius Keeler et Danny Griffiths, ainsi que d'un nouveau chanteur. En l'occurrence l'ex Power Of Dreams, Craig Walker. Pour enregistrer son troisième opus, le groupe s'est quand même entouré d'une bonne dizaine de collaborateurs, dont trois guitaristes, une violoncelliste/violoniste, un claviériste, deux drummers, un bassiste, un trompettiste et deux harmonicistes. Ce qui peut vous donner une petite idée de la richesse instrumentale des compositions. Et de fait, dès le premier titre, " Again ", on est plongé au cœur même d'une atmosphère planante, pulsante, fruit de la rencontre entre la britpop, le trip hop et le psychédélisme cosmique. En termes plus concrets, un fragment de plus de seize minutes qui célèbre une rencontre hypothétique entre le Radiohead de " Bends ", le Floyd circa " Meddle " et le Massive Attack de " Blue Lines ". L'influence de Radiohead est également très présente sur le deuxième morceau majeur de l'opus : " Fiding it so hard " (15'33). Mais celui de " Kid A " et d'" Amnesiac ". Et pas seulement à cause de la boîte à rythmes métronomique. Pourtant, progressivement ( !?!?), les nappes de claviers nous entraînent successivement dans la new wave d'Ultravox (" Vienna " ?), le space rock électro de Tangerine Dream et le krautrock hypnotique de Can. De krautrock, il en est d'ailleurs toujours question sur l'obsessionnel et sauvagement électrique " Numb " ; alors que les lancinants " Fool " et " Meon " laissent à nouveau transparaître leur héritage floydien. Nonobstant un ou deux fragments plus dispensables, cet opus est véritablement superbe. Mais vu que ce disque comptabilise plus de 66 minutes, il n'y a vraiment pas de quoi faire la fine bouche…

mardi, 31 décembre 2002 01:00

A word in your ear

Alfie nous vient de Manchester. Un quintette qui parvient à filtrer une multitude de styles musicaux (house, psychédélisme, pop, jazz, funk, prog, hip hop, etc.), pour en extraire un néo folk cotonneux, pastoral, candide, mais bourré de charme. Une solution sonore caressée par des harmonies vocales particulièrement soignées. Un peu comme chez Gomez, mais sans le timbre rocailleux de Ben Ottewell. Mieux encore, le titre maître conjugue ces harmonies comme chez Crosby, Stills & Nash. Flanqué de connotations médiévales, le dernier fragment de l'opus, " The lighthouse keeper ", intègre même voix et contre voix dans un style sinusoïdal, fort proche de Gentle Giant. Plus atmosphérique encore, à cause des claviers ouatés, " Rain, heaven, hail " flirte même avec la prog la plus paisible du Genesis de l'Archange Gabriel. Le reste de l'opus épouse cependant une forme moins revivaliste. " Not half " transite ainsi du flamenco à la valse, en passant par le dixieland. " Bends for 72 miles " adopte un groove scally, sur un lit de cordes de guitare gémissantes. " The reverse midas touch " évolue sur un mode quasi funk et " Halfway home " sur une ligne mélodique sinueuse. Mais le morceau le plus original, pour ne pas dire insolite, nous vient de " Me and mine ". Une plage au cours de laquelle, un des musiciens souffle avec beaucoup de talent… dans des bouteilles. Bref, un disque qui ne manque pas de charme, mais parfois de punch. C'est surtout là que le bât blesse…

 

mardi, 27 novembre 2018 17:26

Source tags & codes

J'ignore si cette formation texane (NDR : d'Austin très exactement) cherche à figurer dans le Guiness book pour la longueur de son patronyme ; mais une chose est sûre, elle est réputée pour ses prestations live dévastatrices. Que vous supposez sans doute taillées dans le punk. Oui, mais un punk yankee. A la fois expérimental, viscéral, menaçant, implacable et tentaculaire. Un peu comme le pratiquait Sonic Youth, il y a près de quinze ans. D'ailleurs, Sonic Youth est probablement une des influences majeures chez A.Y.W.K.U.B.T.T.O.D. ; et en particulier l'album " Daydream nation " (NDR : paru en 1988). Heureusement, le groupe ne se contente pas de marcher sur les traces de son maître spirituel. Il a aussi le bon goût d'élargir son horizon sonore. Et c'est le cas sur leur nouvel opus, " Source tags & codes ". A la new wave, tout d'abord. Rien que pour le tempo imprimé tout au long de " Another morning stoner ". D'une manière plus évidente chez " Baudelaire " et " Life is elsewhere ". A cause de ce sens mélodique ténébreux, dramatique, emphatique, si bien maîtrisé par feu Adrian Borland, lorsqu'ils'était encore à la t^te du Sound. Et si " It was there that I saw you " navigue quelque part entre U2 circa " Boy " et Hüsker Dü, l'excellent titre maître est tellement riche et contagieux qu'il aurait pu relever du répertoire d'un Built To Spill voire du défunt Cell. A contrario, il est vrai qu'" Homage " épouse plutôt le hardcore d'un Fugazi. Mais c'est plutôt l'exception qui confirme la règle. Et si le combo a recours à la technologie moderne, c'est avant tout pour entrelacer les 13 fragments de l'opus, un peu comme s'il avait voulu accomplir un concept album. Une bonne surprise !

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Folklore

Exit le claviériste/guitariste Steven Taylor, Sixteen Horsepower est donc réduit aujourd'hui à un trio : Pascal Humbert, Jean-Yves Tola et David Eugène Edwards. Dans ces conditions, vous vous doutez bien que l'électricité à été réduite à s plus simple expression, et que la guitare et les claviers sont devenus les parents pauvres de la musique du groupe. Et vous n'avez pas tout à fait tort. Surtout tout au long de ce quatrième album. Un disque noir. La pochette est noire. Le booklet. Et le reste aussi. Bref, on ne rigole pas beaucoup tout au long de cet elpee. Un disque qui recèle 6 compositions de musique traditionnelle (hongroise, américaine, etc.) et 4 nouvelles chansons. Mais franchement, on ne voit guère la différence, tant le climat, alimenté par un violon acéré, un violoncelle grinçant, un harmonica spectral, un xylophone squelettique, un orgue pieux, un accordéon cajun, un banjo viscéral, quelques drums feutrés et des arrangements contemporains, est ténébreux, pour ne pas dire sinistre. A un tel point qu'au fil de l'écoute, une profonde mélancolie commence à vous envahir. Et ce n'est pas la voix lugubre de David qui va arranger les choses. David pose pourtant des questions. Auxquelles " Sinnerman " semble donner une réponse. Mais pour le reste, " Folklore " constitue un nouveau chapitre du 'Livre des révélations' qu'Edwards semble prendre un malin plaisir à écrire, sous un ciel de mauvaise augure. Brrrr…

Suite à des problèmes de voix rencontrés par le chanteur, Simon Le Bon, Duran Duran doit reporter les cinq premières dates européennes de sa tournée mondiale « All you need is now ». Les concerts de Paris, La Haye, Bruxelles, Copenhague et Stockholm sont donc ajournés ; de nouvelles dates seront communiquées dès que possible. Les tickets resteront valables pour ces nouvelles dates.  

Les dates reportées sont les suivantes :

Paris (Grand Rex) 10 juin
La Haye (ADO Kyocera Stadium) 11 juin
Bruxelles (Forest National) 12 juin
Copenhague (Tivoli Gardens) 14 juin
Stockholm (Cirkus) 16 juin