Un kit de survie pour Bertrand Betsch…

Au crépuscule du grand et joyeux ballet de ses 19 précédents ouvrages, l’exubérant Bertrand Betsch s’inscrit, une nouvelle fois, dans ce qu’il fait de mieux : la belle chanson française en première lecture, l’ironie ensuite, la justesse enfin. Comme toujours,…

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Malice K sur les ondes…

Malice K est un artiste né à Olympia, WA, et basé à Brooklyn, dont la palette sonore est composée d'alt 90s et de lyrisme effronté, créant une rare fusion de pop rock indie décalé. Ancien membre du collectif d'artistes Deathproof Inc, il s'est forgé une…

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Bernard Dagnies

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dimanche, 31 décembre 1995 00:00

The Story of the Pebles 1964-1994

Premier groupe pop professionnel en Belgique, The Pebbles avait été, dès 1969, approché par le célèbre label des Beatles, ‘Apple’ ; mais il n'avait pu y souscrire pour raisons contractuelles. "Get around", "Seven horses in the sky", "24 hours at the border", "To the rising", "Beggar beggar", etc., rien que des hits sur cette compile qui donnera, sans aucun doute, un pincement au cœur à tous ceux et toutes celles qui étaient aficionados d'une certaine formule ‘J’...

 

mercredi, 21 mai 2014 16:51

Peter Murphy a mangé du lion…

Le contenu du prochain album de Peter Murphy (Bauhaus), « Lion », peut être pressenti à travers le premier single officiel, « Hang up », dont le clip peut être visionné ici

Un opus dont les ambiances électro-rock contemporaines ont été mises en forme par Youth (Killing Joke).

Les amateurs du précédent long playing, « Ninth » ne devraient pas être déçus, même si les compos de « Lion » adoptent un format plus heavy et technologique.

Album trailer : https://www.youtube.com/watch?v=N8ne6prvamA

Interview : http://www.billboard.com/articles/news/1563115/bauhaus-peter-murphy-working-on-new-album-lion-hunting-2014-release

Tracklisting

01. Hang up
02. I am my own Name
03. Low Tar Stars
04. I'm on your Side
05. Compression
06. Holy Clown
07. The Rose
08. The Ghost of Shokan Lake

09. Eliza
10. Loctaine
11. Lion

 

 

dimanche, 31 décembre 1995 00:00

Turbulent Indigo

Bien que responsable de dix-sept albums à ce jour, Joni Mitchell, née Roberta Joan Anderson, s'est surtout distinguée sur la scène musicale entre 1967 et 1975. Une époque au cours de laquelle, elle apportera sa contribution à l'immortalisation du rêve hippie (Woodstock). Son meilleur elpee remonte d'ailleurs à 1971. "Blue". Un disque raffiné à la poésie austère. Par la suite, elle se tournera vers un style de composition plus complexe, plus sophistiqué, profilé sur le blues, la musique classique ou le jazz. Aujourd'hui, Joni a de nouveau des choses intéressantes à dire. Et elle nous les confesse tout au long de son dernier album. Jadis, elle croyait que ses chansons pouvaient changer le monde. Aujourd'hui, elle constate avoir prêché dans le désert. "Turbulent Indigo" reflète ce cri de désespoir. Un opus, puissant, coléreux et amer dont le titre maître retentit comme le credo de sa vie artistique, alors que le remarquable "Sex kills" diffuse un message lourd de signification...

 

vendredi, 09 mai 2014 21:34

Honey Locust Honky Tonk

Franchement, Robert Pollard est tellement prolifique, qu’il devient de plus en plus difficile d’y retrouver ses jeunes. « Honey Locust Honky Tonk » constituerait son 38ème album si on ne tient compte que de ceux publiés sous son nom et de Guided By Voices. En englobant ses multiples projets, il doit en avoir gravé plus de 80 !

Que nous réserve son nouvel essai ? 17 plages en tout pour un peu moins de 38 minutes, dont quelques unes semblent inachevées. Ce qui n’est pas nouveau dans son chef. Même si les thèmes abordés sont souvent pertinents. Notamment lorsqu’il affronte celui de l’indifférence qui se manifeste aujourd’hui entre les êtres humains ou de l’angoisse face à la mort…

Côté guitare, Robert se sert d’une sèche, d’une semi-acoustique et bien sûr d’une électrique pour accompagner son chant. Mais penchons-nous plutôt sur la quintessence de cette œuvre. Toujours aussi lo fi. Qui adresse l’un ou l’autre clin d’œil à REM. A l’instar de « No requested things » ou de « I killed a man who looks like you ». Deux compos à la mélodie particulièrement contagieuse. Mais également à David Bowie. Comme sur « She hides in black » (ces infexions vocales !) et « It disappears in the least likely hands (Me may never not know) », rémniscente de « Heroes » voire de « The next day ». Et si l’inévitable « Tommy » du Who hante rituellement « Circus green machine », « Who buries the undertaker » nous entraîne dans le sillage de Wire. A cause de ces des jaillissements d’électricité hypnotiques. Enfin, « Drawing a picture » plonge dans le psychédélisme sydbarrettien. Et le reste ? Correct, mais souvent embryonnaire, certaines pistes n’atteignant même pas la minute. Bob n’avait sans doute pas le temps de les parachever. Trop occupé. D’ailleurs, depuis la sortie de ce long playing, il a certainement déjà publié deux ou trois nouveaux albums…

 

vendredi, 09 mai 2014 21:31

Lick (réédition)

« Lick », c’est le troisième opus de Lemonheads. Paru en vinyle, dès il a été réédité sous la forme d’un compact disc et enrichi de deux bonus tracks, en 1992. Qui figurent bien sur cette nouvelle mouture. A nouveau doté de titres supplémentaires. 10 en tout, dont l’interview évincée de Creator ». Et du tracklisting originel, on retrouve cependant la reprise électrique, mais bien balancée (Bob Mould ?) du « Luka » de Suzanne Vega ainsi que le « Mallo cup » oubliés sur la réédition du second long playing. Ce dernier morceau ouvre d’ailleurs le long playing, et augure une œuvre bien plus mélodieuse et maîtrisée. Illusions rapidement perdues. Car hormis le très pop « Circle of one », bercé d’accents mélancoliques à la Kurt Cobain (NDR : pensez à « In utero »), le reste nous replonge dans la sauvagerie des deux premiers opus. Seul le son de la batterie semble avoir bénéficié d’une meilleure mise en forme. Parmi les bonus tracks, figurent évidemment plusieurs enregistrement opérés ‘live’, deux au WERS et trois aux Pays-Bas ; et puis les quatre pistes du premier Ep éponyme, « Laughing all the way to the cleaners ».

Pour en revenir aux sessions d’enregistrement, elles ne se sont pas déroulées dans un climat paisible, puisque et Dando et Peretz ont alternativement claqué la porte, avant de revenir terminer le boulot, ce dernier quittant finalement la formation lors de leur tournée européenne. Ce qui explique pourquoi plusieurs musicos de studio sont venus en dépannage, afin de pallier les absences alternatives des deux leaders.

 

vendredi, 09 mai 2014 21:30

Hate your friends (réédition)

« Hate your friends » constitue le tout premier long playing des Lemonheads. Nous sommes alors en 1987, et le trio, alors constitué d’Evan Dando, de Ben Deily et Jesse Peretz, aidé pour la circonstance par Doug Trachten, pour une grosse moitié de l’album, pratique un punk rock directement influencé par Hüsker Dü et les Replacements. Si Jesse Peretz se concentre uniquement sur la basse, Evan et Ben se réservent les vocaux, jouent de la guitare ou des drums quand le quatrième larron ne siège pas derrière les fûts. Les trois compères s’étaient rencontrés au Commonwealth School de Boston où ils avaient d’abord fondé Whelps. Au départ limité à 13 titres, cette réédition a été enrichie de 17 bonus tracks, dont la plupart ont été immortalisés à l’Emerson College de Boston, en 1987. Parmi les titres gravés en studio, seul « Don’t tell yourself it’s OK » laisse entrevoir le futur plus pop des Lemonheads. Le reste est plutôt brut de décoffrage. Y compris le ‘live’, mais en plus brouillon. Une seconde exception qui confirme la règle, « Mod lang ». Cette piste qui figurait sur la compile « Crawling from within’, lorgne vers Elvis Costello & ses Attractions qui auraient été privés de claviers…

 

vendredi, 09 mai 2014 21:29

Creator (réédition)

Paru en 1988, sous la forme du format vinyle et réédité en 1992, en compact disc, « Creator », constitue le second opus des Lemonheads. Et il s’inscrit dans la lignée du premier, « Hate your friends », même si les cordes de guitares sont parfois plus distinctes (« Sunday »). Ben Deily et Evan Dando se partagent les vocaux, mais le premier nommé braille plus qu’il ne chante.

La première version ne comptait que 13 plages et le cd 15, plus une interview. Cette réédition nous en propose 24, dont 10 bonus tracks également immortalisés à l’Emerson College de Boston, mais en 1988 ; cependant, pas de trace de la reprise du « Luka » de Suzanne Vega ni de « Mallo cup ». Par contre on y retrouve bien le « Your Home Is Where You're Happy » de Charles Manson et le « Plaster Caster » du chanteur/bassiste de Kiss, Gene Simmons. Deux compos acoustiques quand même, « Your home is where you’re happy » et « Postcard » ainsi qu’une plus pop, « Come to the window ». Pour info, sur le dernier titre de la plaque, Juliana Hatfield vient poser sa voix, mais elle chante carrément faux, alors que paradoxalement, les gratteurs tentent vainement de rectifier le tir…

 

vendredi, 09 mai 2014 21:28

Somewhere beautiful

Fondé en 1980, The Chills compte à ce jour une vingtaine de line up différents. Seul Martin Phillipps, le membre fondateur, est toujours au poste. C’est également le chanteur/guitariste et le principal compositeur. Au début des 90’s, il a mis son projet entre parenthèses, suite à des problèmes de santé, avant de reprendre le collier en 1995. The Chills, c’est aussi et surtout une formation néo-zélandaise issue de Dunedin qui relevait du label Flying Nun, une écurie qui a hébergé des artistes ou des groupe aussi incontournables que The Verlaines, 3D’s, Chris Knox, The Clean, Bats, Bailter Space, Able Tasmans, et j’en passe…

Le dernier véritable long playing des Chills remonte néanmoins à 1996 (« Sunburnt »). Depuis, la formation a publié un mini elpee baptisé « Stand By » et fait l’objet de l’une ou l’autre compilation.

« Somewhere beautiful » n’est pas, non plus, un nouvel opus, mais une session d’enregistrement privée, immortalisée lors d’un anniversaire accordé en 2011, à Central Otago, au sud de la Nouvelle Zélande. Il est découpé en 20 plages ! Et si le son n’est pas vraiment exceptionnel, l’elpee tient parfaitement la route, car on y retrouve toutes les caractéristiques qui ont forgé la notoriété du groupe. Oscillant du post punk (ces cordes délicieusement discordantes !) au garage, en passant par le psychédélisme et la pop, les compos sont également susceptibles de succomber à la mélancolie, sentiment accentué par la voix fragile de Phillips, ainsi que par les accords de piano sonores ou encore épisodiquement, un violon grinçant. Des titres à épingler ? Le single « Pink frost », le titre d’entrée « Night of chill blue », deux morceaux manifestement influencés par le Velvet Underground. « Part Past Part Fiction », digne des Fleshtones. Les ‘Remesques’ « Wet Blanket » et « Heavenly pop hit » (NDR : ce dernier avait d’ailleurs atteint la deuxième place des charts néo-zélandais, en 1994). Un « February » plus Buzzcocks que nature. Sans oublier l’incisif « Canterbury go ! » qui lorgne carrément vers les Stranglers, et pas seulement à cause de ses chœurs. Un seul bémol, la cover du « Matthew and son » de Cat Stevens, pas vraiment transcendante. Sans quoi, les nostalgiques des Chills devraient se régaler…

 

vendredi, 09 mai 2014 21:26

The third eye centre

Le dernier opus de Belle and Sebastian, « Write About Love » remonte à 2010. Il serait donc temps que le groupe se décide à publier un nouvel opus studio. Pour tenter de nous faire patienter, il vient de sortir une compile qui couvre la période oscillant entre 1997 et 2002. Soit la moins intéressante de leur carrière. D’autant plus que la plupart des plages sont des chutes de studio, et la moitié d’entre elles ne sont même pas chantées par Stuart Murdoch. Néanmoins, sur les 19 pistes, on relève quand même quelques morceaux intéressants, dont un remix du « I’m a cuckoo » par The Avalanches, subtilement parcouru de percus et de chœurs afro, et un autre particulièrement dansant de « Your cover’s blown », opéré par Miaoux Miaoux. Un véritable inédit ! Enfin, après l’allègre et contagieux « Suicide girl », le caribéen « Love on the March » et une perle de folk/pop soyeuse intitulée « (I believe in) travellin’ light », on peut tirer le rideau. Pas que les compos sont de mauvaise facture, mais elles font un peu pâle figure par rapport à l’œuvre de Belle and Sebastian.

On épinglera quand même le magnifique digipack qui habille le disque. Une des rares raisons qui pourrait pousser les aficionados à se le procurer…

 

vendredi, 09 mai 2014 21:25

Victory parts (édition deluxe)

AC Acoustics est une formation écossaise née en 1990. Issue de Glasgow très exactement. Séparée en 2003, elle nous a légué 9 singles et 4 albums, dont ce « Victory parts » qui vient d’être réédité et remasterisé. Une nouvelle mouture qui inclut 3 bonus tracks –excellents par ailleurs– mais aussi enrichie d’un second cd enregistré ‘live’ dans le cadre du festival de Reading, en 1996. « Victory parts » était paru en 1997, et avait reçu d’excellentes critiques de la part de la presse spécialisée. Malheureusement, il n’a jamais récolté le succès mérité. Au fil du temps sa musique est devenue plus complexe ; ce qui ne leur a certainement pas permis d’inverser la tendance…

A l’origine, AC Acoustics était surtout influencé par Spacemen 3, Jesus & MaryChain et Pavement, dispensant une expression sonore qu’on pourrait qualifier de noisy rock et qui a manifestement influencé les débuts de Placebo et de Smashing Pumpkins. Suffit d’écouter les compos de cet opus pour s’en rendre compte. Des chansons qui bénéficiaient, en outre, des lyrics poétiques et cryptiques de leur leader, Paul Campion. Dont le seul défaut était sans doute de ne pas avoir de voix transcendante pour le style. Et c’est encore plus flagrant en live (les 9 morceaux de « The silver exho and the golden echo » en sont une belle preuve). Car quand on écoute le noisy rock d’AC Acoustics, on en conclut qu’il serait à nouveau bien d’époque dans le cadre du revivalisme shoegazer que nous vivons actuellement ; et que, ma foi, certains groupes contemporains n’ont strictement rien inventé, mais simplement réchauffé une recette savoureusement électrique qui n’avait alors pas goûté, 20 ans plus tôt…

Une réédition qui vaut de l’or…