La lumière destructrice de Cassandra Jenkins…

A l’instar de l’univers, le monde de My Light, My Destroyer est en constante expansion. Le troisième elpee de Cassandra Jenkins, qui sort le 12 juillet chez Dead Oceans, promet d'atteindre les limites de la nouveauté, avec une palette sonore plus large que…

logo_musiczine

La douce fantaisie de Spell Trouble…

Maximilan Seifert, aka Spell Trouble, est un musicien établi à Berlin. Son nouveau titre, « Soft Fantasy », constitue le deuxième d'une série de morceaux qui seront publiés cette année sur le label suisse Irascible Music. Sur « Soft Fantasy », il ne s'agit…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

Within Temptation - Lotto...
Within Temptation - Lotto...
Chroniques

Merz

Moi et Mon Camion

Écrit par

Merz est le projet de Conrad Lambert, musicien accompli originaire de Bristol dont le très beau « Loveheart », paru en 2005, est parvenu à séduire les critiques. Sur son troisième album, l’Anglais distille des ambiances paisibles, bucoliques, bien servies par un jeu de guitare raffiné et des orchestrations légères et subtiles.

«  Moi et Mon Camion » est le nom de la société de transport qui s’est chargée des déménagements successifs que Conrad Lambert a vécu ces dernières années. Et l’on sent effectivement le thème du voyage en filigrane, tout au long du disque. Qu’il soit présent au travers des paroles, de la diversité des sons ou des sentiments évoqués, ce voyage est introspectif mais jamais autiste. On y sent au contraire une générosité exemplaire.

Evoquant parfois Ozark Henry ou Coldplay, Merz évite toutefois les arrangements pompeux et l’emphase de ces derniers en privilégiant l’émotion brute et la simplicité. Tout en affichant une personnalité affirmée, « Moi et mon camion » sonnerait plutôt, dans son ensemble, comme une rencontre rêvée entre la folk délicate de Sufjan Stevens et la mélancolie paresseuse de Eels.

Si certains titres se révèlent plutôt anecdotiques, l’album recèle quelques pépites qui justifient à elles seules son acquisition. Je pense notamment au rêveur « Silver Moon Ladders » ou à l’insouciant « Lucky Adam », malicieux et pétillant. La qualité du disque s’intensifie sensiblement au fil des chansons, jusqu’au doublé final (« No Bells Left To Chime » et « The First And Last Waltz »), véritable sommet émotionnel du disque, tout en apesanteur, beau à en pleurer.

Quoique pour l’instant injustement méconnu, Merz mérite un succès planétaire tant sa pop immédiate mais jamais lisse possède de nombreuses vertus. Ne vous fiez donc pas au titre, car cette musique n’évolue pas en catégorie poids lors, mais elle s’élève au contraire, légère et malicieuse, dans les airs.

 

Rating

Tommy Guerrero

Return of The Bastard

Écrit par

Le printemps ramène dans ses bagages « Return Of The Bastard », le nouveau recueil de Tommy Guerrero. Le retour du bâtard sonne l’heure des longues ballades sous le soleil, des crèmes UV et des draps de plage. Fêtant dignement les dix ans de sa carrière, Guerrero plonge les auditeurs dans une douce torpeur, aussi efficacement qu’un gros spliff en pleine période de stress. Le guitariste entame la ballade par un « And The Folklore Continues » aux chœurs aériens invoquant sérénité et délassement avant de poursuivre sur une série de titres acoustico-instrumentaux presque tous aussi irradiants les uns que les autres.

Savant mélange de rock et de funk latin, de surf rock et même de samba, « Return Of The Bastard » regorge de rythmes délassants et entêtants comme ceux des séduisants « La Califas Perdido », « Zapata’s Boots », « No Time For Time », « What Have I Been Doing Since I Was Gone ? » et « 40 Summers ». Mais malgré la grande technicité de Guerrero, son apparent manque d’inventivité sur quelques morceaux dénature malencontreusement un peu l’ensemble (« Calling For Ya ! », « The Simple Man », « New Terrain »). Des petites imperfections qui, par ailleurs, n’empêchent aucunement le Californien de convaincre sans mal celui qui ne jure que par le farniente lorsque le thermomètre dépasse les 20 degrés. « Return Of The Bastard » est un disque de saison dont il faut amplement profiter avant la réapparition des nuages.

Rating

Retribution Gospel Choir

Retribution Gospel Choir

Écrit par

Récemment, Alan Sparhawk, leader des inépuisables Low, a décidé de monter un projet parallèle pour réinterpréter, en grande partie, des compositions de la formation de Minneapolis. Pour la circonstance, il s’est adjoint les services du batteur Eric Pollard et d’un ex-bassiste de Low, Matt Livingston. La fidèle Mimi Parker, complice d’Alan à la scène comme à la ville, se contente ici de distiller quelques chœurs vaporeux. Mark Kozelek, des Red House Painters, produit l’ensemble. Au vu du résultat, il est hélas difficile de s’emballer outre mesure pour cette nouvelle aventure ou d’y trouver un quelconque intérêt.

Low possède une discographie riche et passionnante à suivre. Le groupe a emprunté avec succès de doux chemins slowcore, dont il est considéré comme le parrain (tous les premiers albums), des pentes rock abruptes et, récemment, de surprenants détours électroniques, sur le magnifique « Drums and Guns ». Si cet elpee fait clairement partie de la seconde catégorie, il n’apporte toutefois rien de bien neuf à l’édifice. Certes, la voix d’Alan parvient toujours à émouvoir, tandis que l’instrumentation aride et furieuse fait parfois mouche ; mais l’ensemble laisse un goût d’inachevé, d’inconsistant, au vu de la troublante homogénéité affichée par les disques de Low. En outre, certaines versions restent en deçà des originales. Un exemple : là où « Breaker » fascinait sur « Drums and Gums » par ses boucles suaves et dérangeantes, le morceau se transforme ici en hymne power pop sympa, mais un poil bourrin.

On espère donc voir Low reprendre sa route magique, à la fois sensuelle et déstabilisante, lors de prochaines aventures moins anodines.

 

Rating

Marble Sounds

A Painting Or A Spill (EP)

Marble Sounds est le dernier projet de Pieter Van Dessel, personnage également impliqué au sein de Plastic Operator. Dans un style totalement différent du duo electro-pop, le groupe sort son premier Ep intitulé “A Painting Or A Spill”. A la fois doux et mélancoliques, les quatre titres de ce disque naviguent dans les eaux paisibles de l’indie rock. Bien qu’il ait été enregistré à Montréal (Pieter y a séjourné quelques années avant de revenir dans le ‘plat pays’), il identifie un son ‘bien de chez nous’. En effet, la musique de Marble Sounds s’inscrit parfaitement dans la lignée des groupes flamands et hollandais contemporains. Pas étonnant, donc qu’on y recèle des similitudes avec des formations comme This Beautiful Mess ou encore Brown Feather Sparrow.

Hormis “Something that we’d never do”, coécrit en compagnie d’Ivy Smets, il est le responsable de l’écriture (lyrics et musique) de tous les morceaux. Cependant, Van Dessel n’est pas seul pour mener ce projet. Il a ainsi reçu la participation de Johan De Coster (Soon) à la batterie ; mais également de collaborateurs circonstanciels : Alexandre Champigny à la guitare (“Redesign”), Ivy Smits aux vocaux (“Something that we’d never do”) ainsi que du chanteur/compositeur canadien Baptiste aux backing vocaux (“Redesign” et “Good occasions”).

Un début plus que prometteur pour Marble Sounds, mais également un  artiste à surveiller de très près.

 

Rating

Dead Child

Attack

Écrit par

Originaire de Louisville, dans le Kentucky, Dead Child n’est autre que le nouveau projet de David Pajo, ex gratteur de Tortoise et de Zwan. Flanqué de ses compères Todd Cook et Michael McMahan, il a décidé de délaisser le post rock de Slint pour investir un metal estampillé années 80, s’inspirant des premières offrandes de Metallica et d’Iron Maiden. Un bon conseil, si vous êtes amateurs d’expérimentations téméraires et de projets avant-gardistes, passez votre chemin ; nous sommes ici bel et bien en présence d’une apologie du heavy metal dans ce qu’il a de plus basique. Un concept prôné brillamment par ce nouveau combo brut de décoffrage.

Ce qui démarque Dead Child de ses principales influences, c’est sans nul doute le chant. Il n’est jamais hurlé et évoque, dès la première plage, la technique vocale de Jello Biafra des Dead Kennedys ou encore le timbre si particulier de Joey Belladonna d’Anthrax. Du reste, le son et l’atmosphère de ce skeud endiablé ne sont pas si éloignés des débuts de la scène thrash et hardcore de la Grosse Pomme, à l’époque où Black Flag, Suicidal Tendencies, Gang Green et D.R.I. écumaient les clubs les plus infréquentables de la West Coast. La galette est une parfaite réussite, tant sur le plan de la production, que sur la qualité des compositions. Néanmoins, nous passerons l’éponge sur un artwork quelque peu bâclé.

L’album démarre sans préliminaire sur un « Sweet Chariot » au refrain entêtant, pour se terminer en apothéose par un « Black Halo Rider » au final plus qu’hypnotique. Car à aucun moment, ce premier effort ne s’essouffle. Chaque titre fait mouche dès la première écoute. Les riffs sont incisifs, la basse ronfle tel un moteur de Harley, et le groove vous prend aux tripes sur les irrésistibles « Never bet the Devil your Head » ou « Screaming Skull ». Si «Angel of the Odd » s’impose comme un hommage ultime au « Kill’ em All » de Metallica, « Wasp Riot » n’a aucun lien de parenté avec le groupe de Blackie Lawless, ni l’auteur du classique « Fire Down Under ». Ni passéiste, ni conservateur, Dead Child apporte au contraire un souffle de fraîcheur sur une scène metal qui, à force de renier ses origines, prépare inconsciemment le scénario d’un nouveau Spinal Tap…

Une heureuse surprise à l’aube d’un été qui s’annonce très lourd !

 

Rating

Ratatat

LP3

Écrit par

Les deux premiers essais de Ratatat n’étaient pas vraiment de véritables réussites. On était dès lors en droit de se demander si la devise ‘jamais deux sans trois’ s’appliquerait au duo. Force est de constater que cet « LP3 » ne fait effectivement pas exception à la règle. De « Shiller » à « Black Heroes », on s’y emmerde royalement. Et ce, même si la formation a manifestement fait l’effort de se renouveler en changeant totalement de direction. Une direction qui n’est cependant pas celle de l’originalité, les New-yorkais s’essayant à quelques expérimentations peu convaincantes (« Gipsy Threat », « Mirando ») et autres ‘Daft Punkeries’ idiotes (« Falcon Jab », « Shempi »). « LP3 » est, avant tout, une œuvre réservée à ceux que l’on nomme les ‘hardcore fans’, les fans de la première heure. C’est-à-dire tous ceux qui, assurément, verront d’un mauvais œil cette chronique et auraient l’envie pressante de nous baffer lorsque l’on annoncera que le pire reste à venir. En effet, Ratatat prévoit d’ores et déjà pour cet automne le successeur de « LP3 ». Brillamment intitulé « LP4 », celui-ci devrait soit nous convaincre définitivement de la médiocrité des travaux du duo, soit nous faire ravaler ces quelques lignes. Espérons que la seconde option soit la bonne, Ratatat jouissant d’un potentiel indéniable. Ne lui reste plus qu’à l’exploiter comme il se doit.

 

Rating

Billy Gibson

Live at the North Atlantic Blues Festival

Écrit par

Ce Dvd a été immortalisé lors du festival ‘North Atlantic Blues’. Il est sous-titré "The prince of Beale street". Pour la circonstance, Billy est épaulé par son band : le guitariste David Bowen, le bassiste James Jackson et le drummer Cedric Keel. Ce sont des musiciens de couleur noire. Un invité : le claviériste Charlie Wood.

L'entrée en scène de Billy est impressionnante. Replié sur lui-même, il chasse tout ce qu'il a dans les poumons face au colosse Cedric, responsable des fûts. Son répertoire est très funkysant. Faut dire que son backing group est constitué de vétérans issus de la scène locale R&B de Memphis.

Il ouvre le set par "Down home". Et dès qu’il prend un billet de sortie, on est impressionné par sa présence sur les planches. Très à l'aise, il se montre généreux à l'harmonica. "Keep doin' what ya doin" est un morceau de funk participatif. Il chante aux côtés de son guitariste David. En public, Billy est dans son élément. Il dialogue sans cesse avec le public. Sa musique est dansante. Le funk une ligne de conduite. Même lorsqu’il s’autorise une reprise personnelle du célèbre "Bad boy" d'Eddie Taylor. Wood participe activement à cette cover, puis Cédric le rejoint aux drums avant que Billy ne revienne en force exprimer toute sa force et son explosivité, sur son instrument. En ‘live’, pour rendre son show plus vivant, le BG Band n’hésite pas à allonger la sauce. Issu du Tennessee, Gibson n'oublie pas que Nashville n'est pas bien loin de Memphis. Ce qui explique pourquoi il n’est pas insensible à country. Surtout lorsqu’elle est issue de la plume de Willie Nelson. Billy s'attaque donc à "Funny how time slips away", tout en adoptant une trame funky. Les musiciens sont excellents et sont capables d'improviser voire de se lâcher en affichant une totale sérénité. A l’instar du "Tell it like it is" de Mose Vinson, une plage au cours de laquelle ils se lâchent, épinglant au passage, des classiques populaires et notoires comme "When the saint go marchin' in" ! Lors de la finale, l’ensemble décide d’embarquer pour un voyage au pays des bayous. Ils y rencontrent Tony Joe White en adaptant son "Polk salad Annie". Bowen chante d’un timbre paresseux. C’est de circonstance. Billy Gibson éprouve une joie intense en jouant le blues face au public. Et il veut nous faire partager son bonheur. Enfin, pour que votre info soit complète, sachez que Billy a participé au premier Bluzapalooza Tour, un périple réunissant des artistes blues invités à se produire dans les bases américaines en Irak, en compagnie de Bobby Rush et Janiva Magness.

 

Rating

Pop Levi

Never Never Love

Écrit par

Manifestement, Pop Levi est un des artistes dont la faculté de reconversion est la plus étonnante. Après avoir effectué ses premier pas au sein de la formation psychédélique Supernumeri, il séjourne chez le combo électro Ladytron. Mais finalement, il opte pour une carrière en solitaire. Signé par Nija Tunes, il sort alors son premier opus, « The Return to Form Black Magic Party ». Il devient une priorité pour l’écurie ; et celle-ci décide même de lui réserver une subdivision : Counter. Une manière de laisser à l’Anglais, carte blanche.

Transformé en électronicien psyché, le personnage nous livre sa seconde galette. Intitulée « Never Never Love » cette œuvre est superbement orchestrée. Le Londonien revisite l’univers d’un T Rex qui aurait été contaminé par le dancefloor. A moins que ce ne soit celui d’un Sebastien Tellier. Mais adapté au profil insulaire. Surtout pour la barbe. Mais également la succession de sonorités kitchs. Un opus dynamique et explosif, au cours duquel l’artiste s’est complètement lâché. Possible également qu’il ait cherché à impressionner les cadres du label, afin de conserver son statut de chouchou chez Counter ! Et si c’était son objectif, il est atteint ! Vous adorez les bidouillages électroniques, un zeste de rock’n roll et la batterie qui claque. Pas de problème, vous allez remuer la tête ! Un reproche quand même, Pop Levi use (magistralement cependant), mais aussi parfois abuse du vocodeur. 

Titre décapant, « Wannamama » déboule sur une rythmique frénétique tout en libérant une bonne dose d’énergie. Une énergie omniprésente tout au long de l’elpee. « Never Never Love » démontre que le stage passé chez Ladytron n’a pas été inutile ! Si les treize pistes de l’opus font la part belle aux claviers et aux beats irrésistibles, le plus grand mérite de Pop Levi est d’être parvenu à concocter une solution sonore susceptible de nous surprendre à tout instant. Et vu son potentiel créatif, il faut s’attendre, dans le futur, à de nouvelles surprises. Enfin, c’est ce que laisse entrevoir l’album de cet artiste talentueux. Et il en est capable, j’en suis convaincu !

Rating

Michael Jackson

King of Pop, The Belgian Edition

Écrit par

Et encore un ! Décidément, ces derniers mois, le monde de la musique n’a d’yeux que pour le Roi de la pop: Michael Jackson. Après la sortie récente du « Thriller, 25th Birthday », célébrant l’anniversaire de l’album le plus vendu de tous les temps (plus de 100 millions d’exemplaires), la radio belge Bel RTL rend hommage à l’artiste, en réunissant sur une double galette les 34 meilleurs succès de l’Américain. Rien d’exceptionnel à première vue, sauf qu’ici l’initiative était de fêter dignement le cinquantième anniversaire du chanteur, tout en proposant aux Belges d’élire sur une liste de 100 titres, les chansons les plus marquantes de générations qui se sont succédé depuis l’émergence de ce jeune prodige. Une manière originale de retrouver ses plus grands succès tels les tubes recouvrant l’album « Thriller » mais aussi issus de son premier opus « Off The Wall ». Si certaines chansons plus récentes font un peu tache d’huile, cette compilation semble, d’un point de vue personnel, une des plus complètes parues à ce jour. Mention spéciale pour la sélection de l’inusable « Can You Feel It » des Jackson Five ou encore le superbe duo échangé en compagnie de Paul McCartney, « Say Say Say ».

Cinquante ans après sa naissance, l’icône Michael Jackson reste d’actualité et l’artiste, pourtant décrié, continue de faire rêver tout en incitant à danser !

Lien Youtube : http://www.youtube.com/user/michaeljackson 

Lien iTunes : http://clk.tradedoubler.com/click?p=24379&a=1303609&url=http%3A%2F%2Fphobos.apple.com%2FWebObjects%2FMZStore.woa%2Fwa%2FviewAlbum%3Fi%3D272583649%26id%3D272583590%26s%3D143446%26partnerId%3D2003

 

 


Rating

A Perfect Circle

aMotion DVD

Écrit par
APC y va donc de son Dvd maison. Complémentaire au très moyen “eMotive”, “aMotion” est partagé en 2 disques : un video et un audio. Survolons rapidement le second qui agrège des remixes plus que dispensables d’une discographie tout aussi dispensable. Sauvons quand même “The Hollow” qu’interprète Paz Lenchantin, le bassiste d’APC. Entendre une réelle voix féminine à la place de celle - efféminée - de Keenan procure une sensation assez agréable. Revenons à nos images. Tout d’abord, 8 clips et un live. En ce qui concerne les clips nous avons droit aux versions “edited” et unedited”, autrement dit “bipée” ou non pour la télé, aux vainqueurs d’un concours et d’un maigre live. Fait marquant, J. M. Keenan se prête volontiers au jeu de l’acteur alors que pour TOOL, vous pouvez toujours vous lever tôt pour l’apercevoir. Cette exposition choque quiconque est habitué à son effacement au sein de TOOL. Non pas qu’il soit laid garçon. Mais l’aspect énigmatique et mystérieux si bien géré dans TOOL sape la part d’imagination au projet APC. Et même si dans d’autres circonstances - live par exemple - le bougre se cache toujours (NDR : notamment derrière un rideau), rien n’y fait ; la puissance symbolique est entamée. Pour finalement accoucher d’un univers visuel disparate, où l’humour croise l’engagement politique en saluant les “peoples” (David Fincher réalise “Judith”, Biaffra et Dee Dee Ramone y vont de leur caméo). Mais surtout les petits coquins pourront savourer les clips soutenus par les Bikinis Bandits, Super Vixens des temps modernes, en goguette le temps de 2 clips. Mais bon, je sais, APC n’est pas le groupe principal de Keenan. N’empêche, il sort quand le nouveau TOOL ?

Rating

Page 1072 sur 1072