L’aventure de YMNK…

« Aventure », le nouveau single de YMNK fusionne l’extravagance du ‘stadium rock’ et le ‘banger’ techno pop. Sur une rythmique house, un thème de ‘guitar hero’ nous emmène explorer des univers électriques aux couleurs saturées. Avec ses sons de lasers…

logo_musiczine

Tout le plaisir est pour THUS LOVE…

Le second elpee de THUS LOVE, « All Pleasure », paraîtra ce 1er novembre 2024. En attendant il a partagé son premier single « Birthday Song », une compo glam grungy qui ouvre une nouvelle ère avec une certaine audace. Le chanteur/guitariste Echo Mars raconte…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

Within Temptation - Lotto...
godspeed_you_black_empero...
Chroniques

Dead Soul Revival

Ignite

Écrit par

Formé par les natifs de Los Angeles, Matt Clark (chant/guitares), Scott Freak (batterie) et Kendall Clark (basse), Dead Soul Revival a acquis une certaine notoriété après avoir participé à la B.O. de la célèbre série américaine ‘The Big Bang Theory’ pour son titre « Into A Hole ». Le band nous propose un heavy rock alternatif, mais en général accessible et adapté à la bande FM.

Premier elpee de la formation, « Ignite » déborde d’énergie et d’urgence. En 12 titres, le groupe montre clairement qu'il a une vision unique du style à travers des refrains accrocheurs et une production impeccable.

L'album démarre par une reprise puissante du « The Hand That Feeds » de Nine Inch Nails. Véritable brûlot, mais entraînant, « Black Roses » véhicule des accents pop, les guitares et les ivoires s'intègrant parfaitement dans l'ensemble.

« Let It Ride » constitue une pièce essentielle de cet opus. Un rock qui groove grave. Un solo classique de sixcordes communique de la douceur à « Nothing Left », un morceau inspiré par la pandémie et les sentiments de frustration qu’elle a suscités chez beaucoup d’entre nous.

Hymnique, « Monsters In My Head » est destiné aux grandes salles et aux stades.

Dead Soul Revival mêle volontiers les genres. Ainsi, du rap s’immisce dans les lignes vocales de « In This Moment », alors que la mélodie est bien mise en exergue par le clavier.  

Dans l’esprit d’un Bring Me The Hrizon, « Still Frames » se nourrit davantage d’électronique.

« Breathe » déclenche une urgence rythmique. « In The Meantime » est une adaptation d’un classique de Spacehog, un groupe de glam/rock alternatif américano-britannique (NDR : les musicos sont originaires de New York et Leeds) qui ont sévi de 1994 à 2002 avant de se reformer en 2008.

« Down For The Last Time » s’intéresse aux excès du rock n'roll.

L'album s’achève par des versions acoustiques de « Black Roses » et de « Breathe ». Plus douces et plus cool, elles permettent de démontrer le large potentiel offert par Dead Soul Revival en termes de savoir-faire et de composition.

Rating

Maita

Loneliness

Écrit par

Originaire de Portland, dans l’Oregon, Maita c’est le projet de », Maria Maita-Keppeler. Un an après avoir publié son elpee « I Want To Be Wild For You », elle a décidé de dépouiller ses morceaux de tous leurs artifices afin de les réenregistrer sous forme acoustique. Elle ne fait d’ailleurs pas les choses à moitié puisque d’un pop-rock énergique et efficace, la songwritrice est passée à un folk minimaliste. Impossible de tricher en se cachant derrière des effets ou autres nappes d’instruments. Accompagnée simplement de sa sèche, elle pose sa voix avec subtilité et délicatesse. Le résultat est bluffant. Du premier au dernier morceau, Maita parvient à nous transporter. « Loneliness » permet ainsi de dévoiler une artiste complète que l’on suivra de près au cours des prochaines années…

Rating

Holy Wave

Five of cups

Écrit par

Dans le passé, la musique de Holy Wave baignait dans une forme de psyché/garage vaporeux et lancinant dominé par les guitares. Depuis le précédent elpee, « Interloper », quoique toujours aussi brumeuse et flemmarde (NDR : pensez à une rencontre entre Broadcast et Tame Impala), elle accorde de plus en plus en plus d’importance aux synthés ; et si les grattes ont toujours voix au chapitre, elles ne constituent plus l’élément primordial de l’instrumentation. Et c’est encore plus flagrant tout au long du 6ème opus, « Five of cups », dont le titre se réfère à une carte de tarot qui symbolise la déception ou les soucis liés au passé. Ce qui explique, sans doute pourquoi l’expression sonore baigne au sein d’un climat particulièrement mélancolique.

La superposition de synthés hallucinatoires, le drumming cool, les instruments à cordes autant caressés que joués, les guitares shoeagaze et les voix atmosphériques créent une sensation de quiétude paradoxalement susceptible de devenir angoissante.

Lors des sessions, la formation a reçu le concours du duo mexicain Lorena Quintanilla et Alberto Gonzalez (Lorelle Meets the Obsolete) sur « The Darkest Timeline », ainsi que de la chanteuse Estrella del Sol sur « Happier ». Elle y aborde le thème de la dérive des hommes vers ce qu’ils croient être le bonheur, et dans la langue de Cervantès, tout en rendant hommage à l'auteur/romancier Kurt Vonnegut.

Rating

The Underground Youth

Nostaglia’s glass

Écrit par

Fondé en 2008, The Underground Youth était d’abord le projet du chanteur, guitariste et auteur-compositeur Craig Dyer. Ce n’est qu’en 2012, qu’il a fondé un groupe, notamment en engageant son épouse, également artiste et vidéaste, Olya Dyer, comme drummeuse. Originaire de Manchester, le groupe est aujourd’hui établi à Berlin. Entre-temps, le couple avait également vécu à Saint-Pétersbourg. Pas étonnant que Dyer mentionne la littérature et la poésie russes comme influences majeures de sa muse. Mais aussi le cinéma.

Baignant à l’origine dans une forme de post punk teinté de néo-psychédélisme et de shoegaze, la musique de The Underground Youth se rapproche de plus en plus de la no wave de Swans. Et c’est flagrant sur « Frame of obsession », une plage au cours de laquelle le baryton profond de Dyer rappelle celui de Michael Gira, alors qu’Olya pose furtivement la contre-voix à la manière de Jarboe. Sans quoi, ce baryton envoûtant évoque le plus souvent celui de Sivert Høyem (Madrugada).

Une no wave qui serait gothique : tempo lancinant, cordes de guitare enchevêtrées, bourdonnantes, grinçantes ou semi-acoustiques, parfois surf (« Antother country »,) ligne de basse flottante, arrangements de violons et d’harmonica, piano plink plonk (l’instrumental « Interlude » et le morceau final « Epilogue », qui a reçu le concours du joueur de luth, Josef Van Wissen) ; une expression sonore qui alimente cet excellent onzième elpee de The Underground Youth…

Rating

Kendra Morris

I Am What I’m Waiting For

Écrit par

En 2013, elle gravait « Mockingbird », un album de reprises sur lequel figurait une version du « Shine On You Crazy Diamond » de Pink Floyd qui servira de B.O. pour le film ‘Dead Man Down’, « Space Oditty » de Bowie, « Walk on the wild side » de Lou Reed », « Karma police » de Radiohead, « Black hole sun » de Soundgarden et une adaptation lascive du « I'm Gonna Be (500 Miles) » des Proclaimers. Notamment. Elle a multiplié les collaborations et particulièrement en compagnie de Ghostface Killah, Dennis Coffey, le guitariste de la Motown, mais surtout Jeremy Page, avec lequel elle travaillait en binôme.

Pour enregistrer « I Am What I’m Waiting For », elle a décidé de faire équipe avec Torbitt Schwartz (alias Little Shalimar (Run The Jewels) afin d’explorer de nouveaux horizons sonores. Cependant, on ne peut pas dire que la mise en forme apporte des changements radicaux. D’ailleurs cet opus est tout bonnement éclectique, naviguant à la croisée des chemins du funk, de la pop sixties (pensez aux productions de Phil Spector pour groupes de filles), d’indie rock et de néo-soul. Sans oublier l’une ou l’autre plage plus minimaliste au cours desquelles Kendra Morris démontre son talent de guitariste. Enfin, si elle a une superbe voix, la comparer à Janis Joplin semble quand même excessif…

Rating

Foo Fighters

But Here We Are

Écrit par

En 2022, la mort inopinée du drummer Taylor Hawkins laissait Foo Fighters dans une douloureuse incertitude quant à son avenir. En 2023, paraît un nouvel LP, une tournée mondiale est annoncée et Josh Freese remplace le batteur décédé. Comment aborder la mort de proches à travers la musique ? C’est le délicat défi que propose Foo Fighters. Mais pour enregistrer cet opus, c’est Dave qui siège derrière les fûts. Les deux derniers elpees de Foo Fighters manquaient d’inspiration. La formation semblait s’être installée dans une zone de confort qu’elle n’arrivait plus à fanchir. Sur « But Here We Are », Dave Grohl et ses complices en reviennent aux sources. C’est le onzième long playing studio en 28 ans de carrière.

« Rescued » ouvre les hostilités et se distingue par ses paroles puissantes, percutantes et significatives (« It came in a flash/It came out of nowhere » (Cela est arrivé comme un éclair/Cela venait de nulle part) ainsi que ses riffs incisifs. Alors qu’habituellement, Grohl construit des envolées lyriques et des variations d’octaves pour exprimer vocalement la progression d’une chanson, ici il emprunte un chemin différent. Sa voix manifeste une forme de résignation plaintive, mêlant parfois optimisme et douleur. C’est une manière plus nuancée de communiquer les émotions liées à son deuil. Un autre retour aux sources jaillit d’« Under You ». Ses airs enjoués et son énergie faussement naïve rappellent « The Colour And The Shape » (1997).

Ce disque prend le contrepied du précédent, « Medicine At Midnight ». Il s’inscrit à la fois dans la lignée des Foo Fighters de 1997 (« Under You » pourrait être une chute de bande qui a servi au premier album, paru en 1995) voire de 2002 époque « One By One », mais habité par toute la souffrance féroce qu’un homme a besoin d’évacuer, avec comme point d’orgue le morceau maitre qui atteint donc des sommets d’intensité. Il est dans la continuité de la plage précédente. « The Teacher » constitue la pièce maîtresse. Elle rend hommage à Virginia Grohl, sa mère écrivaine disparue. Durant les dix minutes de cette piste, le chanteur nous entraîne dans un voyage introspectif à travers une relation parent-enfant confrontée aux défis de la mort. Il se questionne sur la transmission, l’après, l’annonce de sa propre mort à venir et celle des êtres qui lui sont chers. Telle une chevauchée épique, cette compo commence de manière planante, puis se distingue par des riffs incisifs soutenus par une batterie galopante avant de laisser la place à un abandon et de s’achever par un ‘goodbye’ empreint d’émotion contenue.

La formation évite cependant de sombrer dans le pathétique et, a contrario, atteint une forme de douceur et d’apaisement. C’est une composition plutôt inattendue dans le répertoire de Foo Fighters.

« Hearing Voices » élève le tempo alors que la voix de Grohl se déploie majestueusement et reproduit son originelle vigueur d’antan. Néanmoins, cet elpee manque de quelques brûlots énervés et incendiaires dont la band a pourtant le secret. Des traces de colère, souvent ressentie après une perte aussi soudaine et inexpliquée, auraient pu pimenter la plage. Une certaine résignation envahit même le titre maître. Dave Grohl pousse sa voix sur certains mots, atteignant presque le cri pour insuffler davantage de force au message. Nonobstant la ligne de basse groovy, « Nothing At All » souffre de son refrain trop formaté. Peu convaincant, « Show Me How » manque de dynamisme.

Le long playing recèle deux ballades, « Beyond Me » et « The Glass ». La première manque singulièrement de punch. Minimaliste, la seconde se signale par une intro émouvante.

Légèrement teinté de psychédélisme, « Rest » oscille entre légèreté et lourdeur. Une belle manière de clore cet opus. Car s’il est dédié à Taylor Hawkins et Virginia Grohl, il ne faut pas oublier que Foo Fighters s’est formé à la suite de la disparition de Kurt Cobain. Son ombre plane d’ailleurs tout au long de l’œuvre…  

Rating

The Poison Arrows

Crime and Soda

Écrit par

« Crime and Soda » constitue le 5ème opus de cette formation américaine, groupe de niche spécialisé dans le post-punk teinté de math-rock depuis déjà 2006. Etabli à Chicago, le trio implique un ex-Don Caballero (le bassiste Patrick Morris) et un ancien employé de Touch&Go. Le groupe apprécie les structures complexes ainsi que la polyrythmie et ne s’en cache pas. La basse appuie une rythmique en grande forme et des guitares ciselées avec talent. Le tout sans oublier les mélodies… Vous l’aurez bien compris, il s’agit d‘un must pour les fans de Girls Against Boys et de June of 44 !

Rating

you.Guru

Unttouchable

Écrit par

Les groupes traversant l’ancien rideau de fer pour parvenir jusqu’à nos oreilles ne sont pas légion. Mais lorsqu’ils y parviennent (on pense par exemple à Motorama), la surprise est souvent favorable. you.Guru en est un nouvel exemple.

Ce trio est originaire de Bydoszcz, une ville située au centre de la Pologne, qui compte, quand même, 350 000 âmes…

« Unttouchable » constitue son deuxième opus. Artur Maćkowiak (guitare, claviers), Michał Lutrzykowski (basse) et Piotr Waliszewski (drums) développent un post math-rock au sein duquel on ressent les influences de Battles et Maserati ou plus proche de nous, de Jean Jean.

D’une durée moyenne de 6 minutes, les sept morceaux de cet elpee se révèlent à la fois caoutchouteux et énergiques. Peu de temps mort. Cet LP s’écoute facilement et d’une seule traite. Toutefois, on imagine que c’est sur les planches que le band libère le max de son potentiel. On vous invite donc à suivre son agenda, pour voir s’il passe près de chez vous…

Rating

Chocolat Billy

Le Feu au Lac

Écrit par

Pour célébrer ses 20 années d’existence, les Bordelais de Chocolat Billy ont gravé un 7ème elpee franchement enthousiasmant ! « Le Feu au Lac » démontre que, malgré le temps, l’inspiration du groupe n’a rien perdu de sa superbe. Entre sonorités noisy, influences ‘world’ (« Jacques Revient de la Pêche ») et rock indie (l’instrumental « Où vas-tu Zolatale ? »), portés par des guitares sautillantes et des claviers vintages, les textes faussement naïfs du groupe (« Au Cinéma ») confèrent une belle dose d’énergie poétique et un regard franchement unique aux compos. Une musique libre et foutraque mais maitrisée de bout en bout, doublée d’une douce folie subtilement politisée…

Rating

A Giant Dog

Bite

Écrit par

En 2010, ce quintet texan (NDR : il est issu d’Austin) se fendait d’un album de reprises. En l’occurrence, l’intégralité du « Neon bible » d’Arcade Fire. Intitulé « Bite », son sixième elpee est illustré par une pochette répugnante. Elle aurait même pu sortir d’un film d’épouvante… Quant à la musique, elle semble naître d’une hybridation entre metal, punk, emo et glam. Glam, surtout pour les voix. Encore que parfois, le vocal opératique de Sabrina Ellis évoque celui de Matthew Bellamy (Muse). Et l’ensemble est régulièrement enrichi d’arrangements de cordes et de vagues de synthés. Malheureusement, même si les lyrics abordent les thèmes de l’amour, de la mort, de la rébellion, de la découverte de soi et des dangers de la réalité virtuelle, les mélodies manquent d’accroches ; si bien que le chien a beau aboyer et essayer de mordre, la caravane finit par passer…

5

 

 

Rating

Page 7 sur 1072