L'amour parfait n'existe pas, et Cali l'a bien compris. Ses chansons, véritables terrains minés sur lesquels tout couple ‘idéal’ y laisserait son innocence, n'ont que faire des compromis. L'amour est un plat qui se mange froid, et la vaisselle d'être cassée sur les murs de la cuisine comme seul défoulement possible à la tromperie, le mensonge et la routine. " Le bonheur ", certes, " s'agrippe mal aux gens seuls ", mais les " lamentables démissions du cœur " valent parfois mieux qu'une vie d'habitudes sans plus d'étincelles dans le bas ventre. Ce qui choque chez Cali, c'est donc ce verbe cru et cette sincérité à toute épreuve, comme chez Miossec il y a quelques années, voire chez Dominique A… Mais le pire, nous vient de la musique : au lieu de nous conter ses histoires de trahison sur un mode mineur, en demi-teinte, le Français nous fait le (sale) coup de la valse à mille temps (" Le Grand Jour "), du piano sautillant (" Il y a une question ") et du cabaret-fanfare (" J'ai besoin d'amour "). L'auditeur, tiraillé entre les textes d'un désespoir à fleur de peau et la musique guillerette, ne sait sur quel pied danser : faut-il s'apitoyer ou taper du pied, pleurer ou danser ? Les deux à la fois : voilà la grandeur (décadente) de ce disque torturé, d'une honnêteté terrifiante. Cali a décidé que " mourir d'amour n'était plus de son âge ", et il a bien raison : le dire en chansons vaut mieux que tous les supplices, surtout si la femme d'en face ou d'à côté affiche son bonheur d'ailleurs avec une satisfaction et une indifférence écœurantes. En plus de sa répartie, notre homme a du goût, en littérature (la référence à Salinger dans " Il y a une question ") et en musique (voir plus haut). Ses expériences de couple n'ont peut-être pas été à la hauteur de sa verve discographique, toujours est-il qu'il sauvera bien des hommes (et des femmes, tant qu'à faire) du suicide/crime passionnel. " Quand on a que l'amour ", chantait l'autre : dans le cas contraire, il y a toujours " L'amour parfait ".
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