Nicolas Michaux, c’est tout simplement l’ex-chanteur d’Eté 67, une formation qui a sévi de 1998 à 2002. A son actif deux Eps et deux elpees ; mais surtout quelques tubes dont « Dis-moi encore » ou « Tu n’es pas là », qui ont littéralement squatté les ondes radiophoniques, à cette époque.
Une aventure d’adolescents qui a conduit Nico et son team à fouler les planches des plus grandes salles de Belgique. Ce qui lui a permis de se forger une solide expérience.
Son exil au Danemark, durant une année, par amour pour sa dulcinée, va lui insuffler une inspiration fulgurante. Ce qui va lui permettre de revenir chargé d’une matière première au sein de laquelle il se dévoile presque timidement.
Enregistré à Bruxelles, « A la vie, à la mort » est le fruit du ‘do it yourself’ ! Une guitare acoustique, un clavier Casiotone et un matos minimaliste alimentent ce premier essai solo introspectif. Qui a quand même bénéficié du concours d’une fine équipe composée de Ted Clark (bassiste écossais), Morgan Vigilante (drummer), Pierre Van Braekel (manager de Girls in Hawaï), Grégoire Maus (éditeur des disques de Stanley Brinks) et Julien Rauïs (ingénieur du son et DJ bruxellois).
Les arrangements sont subtils. Interprétées tantôt en français, tantôt dans un ‘franglais’ parfait et amusant (à l’instar du titre éponyme), les chansons oscillent entre pop et folk, des chansons empreintes de candeur, de douceur et de fraîcheur.
D’une voix timorée, le singer survole des thématiques personnelles, singulières, fragiles et positives. En y injectant parfois une teinte d’ironie voire de cynisme (« A la vie, à la mort », « Croire en ma chance », « Avec vous ») sur fond de déclinaisons dichotomiques de la vie (l’amour, le déchirement, etc.)
L’univers auquel le Sieur avait habitué les fans de la première heure a disparu ! Plus qu’une évolution, c’est une vraie révolution !
A toutes celles et tous ceux qui exigent une musique de qualité et une finesse dans l’écriture, cet album à la nonchalance rapidement addictive, deviendra naturellement le leur !