Vendredi Minuit l’heure de Sofia Bolt…

Sofia Bolt est le projet de la musicienne, compositrice et productrice d'origine française Amélie Rousseaux. C'est à Los Angeles, où elle vit depuis son départ de Paris en 2017, qu'elle a enregistré son second elpee, « Vendredi Minuit », ce 10 mai 2024. Entre…

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Tout le plaisir est pour THUS LOVE…

Le second elpee de THUS LOVE, « All Pleasure », paraîtra ce 1er novembre 2024. En attendant il a partagé son premier single « Birthday Song », une compo glam grungy qui ouvre une nouvelle ère avec une certaine audace. Le chanteur/guitariste Echo Mars raconte…

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Zaho de Sagazan 24/11/202...
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Stéphane Reignier

Stéphane Reignier

vendredi, 06 décembre 2024 16:22

Benni reine de la Baie…

Dans la lignée d'artistes tels que Damien Rice, Daughter ou Phoebe Bridgers, l'auteure-compositrice-interprète belge Benni donne vie à ses chansons dans un univers à la fois utopique et authentique qui lui est propre.

Grâce à ses sons indie-folk captivants, elle se distingue par sa voix unique, capable de transformer la tristesse en compositions d'une profonde beauté. À seulement 24 ans, Benni a déjà partagé la scène avec Cœur de Pirate, November Ultra, Clara Ysé, Sharko et Roscoe.

Elle vient de dévoiler « Queen Of Cove », le 3ème titre extrait issu de son premier Ep qui paraîtra début 2025, et annonce sa signature chez [PIAS].

« Queen of Cove », c’est la finalité d’une rupture, où on réalise que c’est terminé, qu’on doit clôturer et tourner la page. Il reste encore de la douleur mais on l’utilise pour braver les courants et regarder droit devant.

Le titre est à découvrir ici

 

 

 

vendredi, 06 décembre 2024 11:31

Le Bruit qui court…

Bruit est un groupe qui incarne la beauté brute de la dualité. Mené par les auteurs-compositeurs Tom Allen et Johanna Serville, le duo vocal masculin-féminin tisse des harmonies saisissantes portées par une guitare baryton, le tout rythmé par la batterie onirique et atmosphérique de Morgan.

Pour les fans d’Interpol, Mogwai et The National, Bruit mêle l’intensité poétique de Leonard Cohen, PJ Harvey et Nick Cave à des paysages sonores inspirés du shoegaze, du post-rock et du stoner rock. Ils créent ainsi leur propre signature sonore : le rock atmosphérique, sombre et texturé.

Lorsque Johanna rencontre Tom dans un squat lyonnais célèbre du 7ème arrondissement, elle pressent que leur histoire va bouleverser leurs vies. Lorsqu’ils se revoient quelques semaines plus tard, ils rentrent vite se réfugier loin du monde, où, saisissant à tour de rôle la Stratocaster bleue qui se trouve là, ils se jouent mutuellement leurs chansons. C'est une connexion magnétique qui donne naissance à Bruit. Morgan a ensuite complété la formation qui prévoit de partir en tournée au Printemps 2025 pour promouvoir son 1er Ep réalisé avec les précieuses contributions de Jean Lamoot (Bashung, Noir Désir...), Mako Blais (Daho, Lou Doillon...) et Charles Rowel (Crocodiles).

Le premier single, « Idle Hands » est en écoute ici

C'est une chanson qui parle de partir, le soleil dans le dos, guidé par l'ombre de celui que l'on est. Laisser derrière soi et perdre plus que ce que l’on n’aura jamais pour trouver plus que ce dont on n’aura jamais besoin.

 

mercredi, 27 novembre 2024 15:36

Heather Nova ne manque pas d’air…

Originaire des Bermudes, l'autrice-compositrice-interprète, Heather Nova, s'est fait connaître pour la première fois, en 1994, lors de la sortie de son album « Oyster ». Les chansons entraînantes de cet opus l'ont propulsée sur la scène pop indé et fait entrer dans les classements du monde entier. Depuis, sa voix éthérée et puissante lui a valu un public fidèle. Treize long playings plus tard, Heather Nova est une figure établie qui continue à produire sans effort des mélodies envoûtantes les unes après les autres.

En février 2025, Heather Nova sortira son 13ème elpee. Il s’intitulera « Breath and Air ». Il s'agit d'une collection de chansons évocatrices, riches en mélodies, en paroles et en arrangements, soulignées par la voix d'Heather, toujours aussi forte et éthérée. L'album vous enveloppe dans une atmosphère intemporelle, vous invitant à tout oublier pour un moment, tout en vous ramenant à vous-même.

Heather a écrit les chansons du nouvel opus au cours de ces deux dernières années et a passé quatre semaines dans la campagne du Devon (Royaume-Uni), enfermée dans un studio charmant en compagnie de Chris Bond (Ben Howard) pour enregistrer les titres.

De cet LP, deux singles ont déjà été extraits, « Hey Poseidon » (en écoute ici) et le titre maître (en écoute )

 

 

mercredi, 27 novembre 2024 15:34

Le goût d’Oscar and the Wolf

« Taste », le quatrième album d'Oscar and the Wolf, est paru ce 25 octobre 2024.

Découpé en 12 plages, il marque un pas de plus dans la quête de vulnérabilité de Colombie, où les contrastes entre l'ombre et la lumière sont poussés à l'extrême. C'est une œuvre cinématographique, vaste et grandiose, qui relate une descente progressive de l'euphorie à la destruction.

Pour une créature de la nuit, la lumière peut effectivement devenir aveuglante. Dans « Taste », la lumière s’impose à un point tel que les cicatrices et traumatismes de Colombie deviennent visibles aux yeux de tous. Cette lumière prend la forme d’une épée transperçant le cœur, d’un éblouissement sous les projecteurs ou encore de la chaleur brûlante du soleil. Mais cette lumière est finalement celle de la vérité, de la transparence, de la libération d’une armure fragile qui retenait Colombie. Il n'y a plus de masque à porter : cet opus offre le portrait le plus sincère d’Oscar and the Wolf à ce jour.

Depuis sa création, Oscar and the Wolf a façonné un mélange unique d’électro, de pop avant-gardiste et de r&b enflammé. Au fil des albums, comme « Entity » (2014), « Infinity » (2017) et « Shimmer » (2021), le projet s’est épanoui en une force artistique remplissant les stades, tout en étant salué par la critique.

Oscar and the Wolf a annoncé une série de concerts pour défendre son dernier long playing dès le début de 2025, et notamment les 14 et 15 mars au Sportpaleis d'Anvers et le 20 mars au ZiggoDome d'Amsterdam.

« Spill My Liquor » est en écoute

 

mercredi, 27 novembre 2024 15:33

La péremption de Vlad…

Derrière un diminutif de prénom aux consonances est-européennes, un résident de la Creuse, dont il n’a de cesse de vanter les ressources, Vlad s’est construit un microcosme en marge du politiquement correct qui passe au vitriol l’Humanité tout en l’embrassant et en se servant de protocoles bien à lui.

Alors ses chansons s’en ressentent, faussement naïves en apparence. Elles osent. Elles taclent. Elles giflent. Elles rient. Jaune. Chez Vlad, il faut plonger dans les méandres du sens derrière la parure de mots, dans le regard derrière les verres de lunettes… et imaginer ce qu’il peut bien avoir sous le costume bienséant.

Révolté, engagé, utopiste surtout, il propose un hymne au plus grand club de rugby du Limousin, à son chanteur local le plus tristement célèbre dans l’Hexagone, dégomme les DJs de Macumba, traite de manifs, de guiboles, monologue avec son rejeton, s’érige contre tous les connards, ronge sa peine d’avoir été quitté et lorgne toujours vers les territoires balkaniques…

Ça swingue, ça s’emballe, ça ralentit et ça pogote. Sa mère aussi, pas mal… Et puis ça en dit plus que ça n’énumère comme dans ce premier single, « Ça existe plus ».

Il débite toujours avec pertinence, hyperactif de la verbalisation des petites et grandes choses du quotidien… Naturalisme d’un nouveau genre à contresens des tendances, sauce Vlad. Et le pire c’est qu’on y prend goût.

« L’Enfer est pavé » … c’est le titre de l’album… pépite des concours de proverbes tronqués qu’il se prête à faire auprès de ses camarades, assertion qui fait aussi écho à nos temps perturbés.

Grands écarts et génie pas si gauche qu’il voudrait nous le faire croire dans le fond… on pense à Didier Super autant qu’à Java avec l’apport savant d’accordéon de son compagnon de route Gilles Puyfagès, à Noir Désir et à Brassens aussi… Vlad l’assume depuis Le Dernier qui ne l’était pas, c’est certainement le chaînon qui manquait entre Django et Desproges.

Le clip du premier single, « Ça existe plus », paru ce vendredi 1er novembre est à voir et écouter

 

 

mercredi, 27 novembre 2024 15:32

Le labyrinthe de Mustii…

Après « 21st Century Boy » (2018) et « It's Happening Now » (2022), Mustii sortira son troisième opus, « The Maze », ce 6 décembre 2024. 11 titres qui permettent à Mustii de se recentrer sur son propre vécu, d'assumer ses expériences et de dévoiler son engagement personnel.

‘J’imagine cet album comme la métaphore d’une longue nuit de fête, de la pré-soirée jusqu’à l’after, avec ses hauts et ses bas, l’euphorie puis la chute. ‘The Maze’, c’est le nom du club à l’intérieur duquel va se dérouler la nuit avec ses expériences, ses découvertes et ses extrémités. « The Maze » est sans doute aussi la métaphore de mon esprit, des chemins de traverse que j’emprunte, des allers-retours, il y est aussi question de l’assurance de ma sexualité et de la création d’une nouvelle famille assumée ; le monde queer et underground qui est souvent porteur de failles, de cicatrices mais aussi d’énormément de vie, d’amour et de feu.’

Cet elpee est truffé de références diverses, du Studio 54, glam et joyeusement décadent en passant par Grace Jones ou Bowie... C'est aussi un disque jouant avec les codes homoérotiques et une ode à l'hédonisme. L'idée était avant tout de se faire plaisir, de reprendre le contrôle et d'être le plus libre possible, ainsi comme dans la figure mythologique du labyrinthe, divers chemins sont empruntés, et divers genres y cohabitent (de la new wave au beat techno, de la pop au post punk en passant par le rock)…’

mercredi, 27 novembre 2024 15:31

A la poursuite de Tarah Who ?

Depuis ses modestes débuts, en jouant dans des petits bars et dans des entrepôts jusqu'à aujourd'hui, dans le cadre de prestigieux festivals (Hellfest, Wheels & Waves Motorcycle Festival, Women's moto show.), Tarah Who ? a fait tourner les têtes en dispensant un grunge-punk à indice d'octane élevé. Tout aussi viscéral que cathartique, son expression sonore entre en collision avec un lyrisme audacieux et une instrumentation implacable, reflétant l'esprit et l'attitude du punk rock. 

Tarah Who ? a depuis gravé plusieurs albums et Eps. Cette formation est réputée pour ses performances live explosives, ses chansons entraînantes et rebelles et son attitude franche et intrépide. Le groupe a accompli de nombreuses tournées aux Etats-Unis et en Europe, dont le Royaume-Uni, mais aussi enregistré sous la houlette de producteurs notoires. Il reconnaît pour influences majeures, The Distillers, RATM, Foo Fighters, TOOL et Motorhead, mais a développé son propre son et style.

Tarah Who ? a sorti son nouvel opus « The Last Chase », ce 20 septembre, un disque produit par Alain Johannes et Tarah en personne !

Pour en savoir davantage sur Tarah Who ?, cliquez sur son nom (en rouge) dans le cadre ‘Informations complémentaires’. Vous y découvrirez les liens de ses réseaux sociaux, de sa page ‘Artistes’.

 

 

mercredi, 27 novembre 2024 13:54

Baptiste Lagrave face au vide…

Baptiste Lagrave a baigné jeune dans la musique classique, même si cette vocation s’est peu à peu vue troublée par sa découverte des musiques électroniques, notamment les débuts du label anglais Warp. Au sein du célèbre studio Motorbass dans le 18ème arrondissement de Paris, il assiste feu Philippe Zdar (Phœnix, Cat Power, Beastie Boys…), touche un peu à tout et s’imbibe de la philosophie du maître français de la production et du mixage.

Le 10 juin 2022, Baptiste Lagrave dévoile "Empty", un premier Ep de cinq titres mêlant post-electronica, nappes mélancoliques et beats techno, adressant des clins d’œil à Boards Of Canada et Jon Hopkins. Un an plus tard, "Pulsions" affine cette approche, explorant une club-music mélodique et groovy, dans la lignée de Caribou, Four Tet ou Floating Points, à travers cinq titres oscillant entre mélancolie orchestrée et énergie dancefloor.

Pour clore ce chapitre, Baptiste nous livre quatre morceaux revisités au format club, renforçant l'énergie et le groove de ses compositions originales tout en préservant leur profondeur émotionnelle. Ces nouvelles versions transforment les atmosphères mélancoliques en une expérience immersive et dynamique, pensée pour les pistes de danse. En revisitant ses propres créations, Baptiste réussit à marier son amour pour les textures électroniques et sa sensibilité musicale, créant ainsi un pont entre l'introspection et la communion collective.

Pour en savoir davantage sur Baptiste Lagrave, cliquez sur son nom (en rouge) dans le cadre ‘Informations complémentaires’. Vous y découvrirez les liens de ses réseaux sociaux, de sa page ‘Artistes’.

mercredi, 27 novembre 2024 13:53

Le mal est fait pour Dévore…

Cinq mois après la sortie de son premier Ep, « Silent Park », Dévore dévoile le clip consacré à « Damage Is Done », un premier titre abrasif et percutant, à point pour la spooky season !

Tourné en pleine forêt par Jimy De Haese et ses amis Stéphane Hoppler et Alexandre Turpault, il est à découvrir ici

Il met en scène une poursuite entre Jimy et une sphère étrange, reflet de ses doutes et de ses perceptions. Le pendule parviendra-t-il indiquer la porte de sortie ? Pas si sûr…

Jimy De Haese aka Dévore fait du neuf tout en ajoutant cette patine, ce grain, mûri entre les quatre murs de son appartement strasbourgeois, s’inspirant autant du « Metal Box » de Public Image Ltd (« Cloudy Mournings », en écoute

) que de l’esprit électronique brut de The Knife.

La musique de Dévore se distingue par une voix puissante portée par des mélodies inattendues chantées en anglais, une guitare tranchante et une batterie martiale. Telle une locomotive lancée à pleine vitesse, ces drums s’entrelacent avec les envolées de saxophone et des expérimentations dub en temps réel.

 

 

 

mercredi, 27 novembre 2024 13:52

Le code de Biche…

Après plus de trois ans de studio, d'expérimentations et de réflexion autour de l'identité sonore de Biche, Alexis Fugain, Thomas Subiranin, Alexis Croisé, Brice Lenoble et Florian Adrien ont mis à profit leurs expériences individuelles d'interprètes, compositeurs ou producteurs et reviendront cet hiver avec un deuxième album, rompant peu à peu avec le genre vaporeux et library-music de « La Nuit des Perséides », en faveur d'une musique plus urgente, parfois plus électronique.

Les patterns rythmiques brodés et répétitifs autour desquels les sons de guitares et de synthétiseurs s'articulent, frénétiques, puisent autant dans la kraut-music des années 70 que dans l'indie-pop des nineties. Toujours en français dans le texte, la voix s'affirme et devient centrale, mettant en valeur des paroles qui traitent souvent de la récurrence des choses, dans la continuité de « Discipline », paru en 2020.

Après la sortie de « Déjà-Vu », Biche dévoile son nouveau single, « Le Code ». Il est à découvrir sous forme de clip d’animation, ici

Plus rapide et plus intense, ce morceau reflète l'urgence de notre époque, où la sur-présence du numérique impose un rythme effréné à nos vies.

Grâce à des synthés nerveux et une production précise et incisive, Biche nous plonge dans une course incessante contre les algorithmes et les flux d'informations constants. « Le Code » devient alors le reflet de chacun de nous, oscillant entre maîtrise et perte de contrôle face à un monde perçu à travers les écrans.

Le quintet français publiera son nouvel opus intitulé « B.I.C.H.E. » le 7 février prochain.

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