Vendredi Minuit l’heure de Sofia Bolt…

Sofia Bolt est le projet de la musicienne, compositrice et productrice d'origine française Amélie Rousseaux. C'est à Los Angeles, où elle vit depuis son départ de Paris en 2017, qu'elle a enregistré son second elpee, « Vendredi Minuit », ce 10 mai 2024. Entre…

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Brazen tient la distance…

Après près de dix-huit ans de silence trompeur, Brazen (Genève), revient avec « Distance », une épopée indie-rock ambitieuse où s’entrelacent modulations mélancoliques et harmonies vocales sur un tapis instrumental planant. Les huit titres qui composent…

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Stéphane Reignier

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jeudi, 24 octobre 2024 18:52

Manu Chao et Willie Nelson en duo

Après une attente de plusieurs années, Manu Chao a publié son nouvel album studio, ce 20 septembre. Intitulé "Viva Tu", c’est une œuvre vibrante et engagée qui témoigne de son parcours unique et de sa créativité sans limite.

Bien que ce soit son cinquième elpee studio, Manu n'a jamais cessé de nous surprendre. Toujours en quête de nouvelles sonorités et collaborations, il a partagé des scènes avec des artistes du monde entier, et ses chansons continuent de résonner dans les rues, les places et les festivals.

"Viva Tu" est le fruit de ces rencontres, un collage multiculturel et diversifié qui célèbre l'unité et la solidarité. Accompagné de musiciens de confiance, Manu nous offre un long playing aux couleurs vives, où chaque titre nous invite à réfléchir et à danser. Des messages forts, des rythmes entraînants et un espoir inébranlable se dégagent de cet opus, tout comme dans ses précédents projets.

Un disque passeport, une main tendue à toutes les diversités et leurs paradoxes. Les chansons de Manu Chao effacent toutes les frontières, elles puisent là où elles veulent, sur tous les continents, en toute liberté.

Après les singles "Viva Tu," "São Paulo Motoboy," et "Tu Te Vas" en compagnie de Laeti, place à "Heaven's Bad Day" en duo avec la légende de la country Willie Nelson. Si ses chansons sont polyglottes, c'est parce qu'elles parlent à la planète, sans distinction.

Le clip est à découvrir ici

 

 

jeudi, 24 octobre 2024 18:51

La Rock Machine de La Femme

La Femme revient à ses premiers amours new-wave de « Psycho Tropical Berlin » (Machine) qu’il fusionne avec un son rock anglo-saxon des années 80/90. Cet album est un hommage au rock, à son efficacité et à son intemporalité. La Femme fait du rock à l’aide de machines.

Après « Psycho Tropical Berlin » et « Mystères et Paradigmes », le groupe créé par Marlon Magnée et Sacha Got publie « Rock Machine », premier elpee entièrement écrit en anglais. Composé ces dernières années lors de différentes tournées autour du monde, ce nouvel LP a été fortement inspiré par l’enchaînement des dates aux Etats Unis. « Rock Machine », armé d’un nouveau son électro-arena-rock, est un long playing de globe-trotteurs prêts à séduire un public international encore plus large.

La Femme continue de développer, tout au long de « Rock Machine », un univers hors des modes et multidimensionnel avec leur propre son et esthétique. Le premier single, « Ciao Paris » est un aurevoir métaphorique à la France adressant un clin d'œil au ‘yéyé’ des années 60 saupoudré d’électro-surf. Sur « Clover Paradise », le groupe nous invite sur un dancefloor sombre, survolté et hypnotique. « Love Is Over » est une envoûtante ballade new-wave qui rappelle les groupes du Madchester des 90’s qui jouaient à l’Hacienda. « Vénus » est une irrésistible et enivrante rencontre entre le Velvet Underground et The Mamas and the Papas. En plus des sonorités rock et synthwave on y retrouve aussi de l’électro (« Sweet Babe »), du disco sauce Punk UK (« My Generation ») et bien d’autres surprises.

« Love is over » est disponible sous forme de clip

 

 

« Trumpets of Michel Ange », c’est le titre du 16ème opus d’Ibrahim Maalouf.

Enregistrée lors d'une série de sessions brutes et débridées, capturée en direct sans aucune modification ni overdub, la nouvelle collection captivante d'Ibrahim Maalouf est bien plus qu'un simple album. Elle représente aussi le nom de la nouvelle initiative vaste du virtuose de la trompette visant à rendre accessible la trompette à quart de ton, inventée par son père, aux musiciens du monde entier grâce à une gamme d'instruments, de cours et d'enregistrements.

Écoutez « Trumpets of Michel Ange » et il est clair que l'excitation et la curiosité d’Ibrahim Maalouf sont plus vives que jamais. Construit autour d'une histoire sonore fascinante, l’elpee capture le voyage de deux jeunes amoureux qui se réunissent pour fonder une famille, les suivant depuis la célébration de leur mariage jusqu'à la naissance de leurs enfants et les adieux doux-amers de leurs enfants devenus adultes.

Il est facile d'entendre cet amour couler à travers ce disque, qui a été composé pour être jouable par quiconque possédant une trompette à quart de ton.

Ibrahim Maalouf utilise la musique pour rassembler les gens, pour mélanger les cultures, les genres et les générations grâce au pouvoir de la chanson, pour nous unir tous en harmonie.

Le clip de « Capitals » est à voir et écouter ici

 

Meimuna est le projet de Cyrielle Formaz, artiste suisse qui a passé plusieurs années à Bruxelles, où elle a suivi des études d'illustration.

Rentrée au pays et après avoir sorti 5 Eps, elle vient de publier son premier long playing ce 18 octobre.

Confectionné en compagnie d’une équipe de haut vol (Ella van der Woude, compositrice de musiques de films, à la coproduction ; Randal Dunn au mix ; Heba Kadry au mastering) cette œuvre est un magnifique paradoxe.

À la fois limpide à l'écoute et pourtant constellé de détails et trésors qui se méritent, l'elpee marque un tournant fluide dans l'écriture de Meimuna.

Là où les mots se drapaient dans une pudeur métaphorique, ils se font ici directs, sans fard, sans rien perdre, pourtant, de leur puissance poétique. Là où le mystère de la reverb enrobait les mélodies, celles-ci se font proches, percutantes, appuyées par une section rythmique qui charpente les structures.

De beaux paradoxes, encore : légèreté pop et profondeur du sens, à contrecourant des immédiatetés digitales et terriblement moderne, « C’est demain que je meurs » est le manifeste lucide d'une artiste qui contemple un monde à bout de souffle et y trouve malgré tout la force d'y planter de la beauté, de la lumière et de la douceur.

À flanc d'un volcan en éruption, au milieu des fleurs qui semblent éclore dans le chaos, un cercueil ouvert dont émerge une Ève à la peau nouvelle.

Vaisseau de vie et de mort au cœur des météores, fleuves de feu, matière magmatique aussi destructrice que fertile... Il y a tout cela dans « C'est demain que je meurs ». La conscience aiguë de la fragilité du présent, les strates sédimentaires des douleurs et lueurs passées, l'espoir d'un après plus vert, plus tendre.

« Arracher les ombres », premier extrait de cet LP, est disponible sous forme de clip ici

Dans cette chanson, Meimuna s'adresse à elle-même et à tous les cœurs meurtris, se défait avec grâce des douleurs et caresse les cicatrices, avec la certitude que de ces sillons de l'âme germera l'amour de soi et des autres.

Paru ce 20 septembre 2024, "Pafini" est un album intime, sociétal, autofictionnel, affranchi, chaleureux et aux humeurs diffuses.

Accompagné d'un équipage intergénérationnel (Eliott Sigg, Renaud Letang, Bernie Grundman), l'opus est marqué par des mélodies rock subtiles et des arrangements ingénieux.

Jean-Louis Aubert prouve que sa musique, toujours en mouvement, reste résolument vivante et surprenante.

Dans "Saute" son nouveau single épique, il s'adresse à lui-même, embrassant à la fois son attraction pour le risque et le vertige du grand plongeon scénique.

"Saute" est en écoute

 

 

jeudi, 24 octobre 2024 18:46

Clara Luciani autocentrée…

Après le succès de ses deux premiers albums, quadruple platine chacun, Clara Luciani est de retour avec « Tout pour moi ».

Ce premier extrait aux sonorités pop, généreuses et dansantes est une véritable ode à la passion qui dévore.

Il donne le ton à ce troisième album à paraître le 15 novembre : une suite de classiques instantanés, qui place l’amour au centre et nous invite à nous plonger dans nos souvenirs, nos héritages et nos chagrins. Un crépuscule et une aube : une nouvelle naissance.

Le clip est à découvrir ici

jeudi, 24 octobre 2024 18:42

La réalisation artisanale d’EggS

La formation parisienne EggS, fanfare pop autoproclamée née dans l’esprit de Charles Daneau, avait frappé fort en 2022 en publiant un premier elpee baptisé « A Glitt Bandcaer Year ».

La bande, passée à 8 membres (ou 10, on ne sait plus trop), sortira son second opus, « Crafted Achievement » ce le 1er novembre chez Howlin' Banana (FR) et Prefect Records (UK).

On y retrouve les influences habituelles de Daneau, majoritairement situées du côté de l’indie américaine des années 80 et 90, dans 8 nouveaux titres toujours aussi immédiatement accrocheurs.

Premier single tiré du disque, « Head In Flames » introduit une nouveauté chez EggS, la guitare lap steel, jouée par Côme Ranjard, nouvelle addition au groupe, et inspirée entre autres par la formation indie américaine Wednesday.

La vidéo de « Head In Flames » est disponible ici

 

 

 

jeudi, 24 octobre 2024 18:41

Atterrissage à Paris Orly…

Deux ans après la sortie de l’Ep « Dans Les Espaces Intermédiaires », Paris Orly est de retour. Son album « La Réserve » paraîtra ce 1er novembre 2024.

Tout au long de l’elpee qui fait la part belle aux synthés et boites à rythmes vintage, on savoure l'électro pop minimaliste composée par Stéphane Loisel qui fait mouche grâce à ses textes lucides et désabusés.

L'humour n'est jamais loin, celui du désespoir. Explorant les failles existentielles et l'absurdité de notre époque, le déclin climatique et le capitalisme triomphant, Paris Orly nous fait danser autour de l'abime en dispensant ses mélodies zigzagantes qui rebondissent en tous sens et évoquent les années 80 et tout particulièrement des groupes synthétiques comme Depeche Mode, Suicide, Human League et Taxi Girl.

Paru en single, « Il va falloir déménager » est le premier titre qui a été extrait de ce long playing. Et le clip est à voir et écouter

Les banlieues dortoirs ont trouvé leur hymne ultime. Ce morceau résolument pop évoque les artistes qui par leurs performances autant originales que poétiques et médiatiques tentent de réveiller les consciences sur les dangers environnementaux qui nous guettent.

jeudi, 24 octobre 2024 18:40

L’imposture de Julien Doré …

Après la sortie très remarquée de « Pourvu qu’elles soient douces » (#2 des tendances Youtube), Julien Doré se réapproprie les années 2000 avec son nouveau single « Toutes les femmes de ta vie » des L5.

C’est le 2e extrait de son nouvel album « Imposteur » qui paraitra ce 8 novembre.

Il sera en tournée dans toute la France à partir de Mars 2025 ; déjà +250K tickets vendus et plusieurs dates dont 3 à Forest National.

Le clip est à découvrir ici

samedi, 13 juillet 2024 10:42

Croire en ses rêves…

Benni est une jeune artiste originaire de la région de Vielsalm. Influencée par le folk contemporain (Mumford & Sons, Bon Iver, Phoebe Bridgers, etc.), elle rêve d’un monde utopique et pourtant authentique, le sien. Après 10 mois passés à chanter et arpenter les rues, en Nouvelle-Zélande, elle s’est enfin réveillée…

Grâce à son grain de voix particulier qui lui confère une fragilité singulière à travers des textes qui traitent des enjeux environnementaux et sociétaux, ainsi que ses mélodies aux sonorités indie-folk, cette femme-enfant risque de faire parler d’elle prochainement en publiant un premier Ep qui s’annonce déjà remarquable. Retenez bien ce nom !

Réservée, peu prolixe, mais rêveuse, Benni s’est prêtée, en attendant, au jeu des questions/réponses lors d’une entrevue réalisée au LaSemo.

À 18 ans, alors que tu étais en Nouvelle-Zélande, tu rencontres un homme qui joue de la guitare en rue et finis par lui emboîter le pas. Cette rencontre fortuite a-t-elle scellé ton destin ?

Depuis toujours, j’ai toujours voulu faire de la musique. Je crois que mon objectif aurait été atteint quel que soit le moyen utilisé pour y parvenir. Concernant cette rencontre, je dirais qu’elle a précipité les événements.

La rue est un terrain difficile et austère. J’imagine que cette expérience a laissé des impressions, bonnes ou mauvaises d’ailleurs. La rue ne reste-t-elle pas finalement la meilleure école de la vie ?

J’ai une anecdote à ce sujet. Lorsque mes amis étaient à l’école, les uns et les autres se questionnaient quant à leur réussite. Je leur répondu que perso, j’avais aussi réussi, justement parce que j’avais fait la meilleure des écoles, celle de la vie. Cette expérience a été salutaire, oui. Même si je n’ai pas derrière moi un background scolaire classique, j’ai appris tout autant dans la rue.

Ta musique baigne dans le folk alors qu’une grosse majorité des jeunes de ton âge s’intéressent peu à ce style musical. Peut-on affirmer que Benni est une artiste à contre-courant ?

Ta question est intéressante ! Les jeunes n’écoutent pas ce genre de musique, j’en suis consciente. Ai-je choisi le folk pour son côté ouaté ou parce que peu de personnes s’y intéressent ? A vrai dire, je ne me suis jamais posé cette question. Je dirais que je pratique une musique qui me tient à cœur et me fait intensément vibrer.

Ton style est doux et chaleureux et, à mon sens, davantage compatible au sein d’un environnement feutré plutôt que lors d’un festival comme aujourd’hui. Comment abordes-tu cette mise en danger face à un auditoire qui n’est peut-être pas venu pour toi spécifiquement ?

Aujourd’hui, nous avons joué en formule groupe. Même si le public ne me connaissait pas spécialement, j’ai pris énormément de plaisir à jouer ici. Il était à l’écoute et les encouragements étaient très nombreux. C’est l’un des meilleurs festivals auquel j’ai participé sous cette configuration.

Au fait, la scène est-elle un bon moyen d’avoir une connaissance de soi ?

Faire face au public permet de mieux se connaître, effectivement. Il y a d’autres moyens pour y parvenir, mais ce biais en fait partie. Cela reste, en tout cas, une très belle expérience.

La musique te poursuit, d’abord, au sein d’une académie consacrée à la guitare classique vers l’âge de 8 ans, la chorale de ton village pendant un peu plus de dix ans et une formation musicale à la SAE de Bruxelles, en 2020. D’une passion, tu dessines aujourd’hui les traits d’une carrière musicale en devenir en recevant d’excellentes critiques. Comme quoi, il faut croire en ses rêves. Si ta vie était une histoire, cette fable en serait-elle la morale ?

Depuis petite, je caresse le rêve de devenir chanteuse. Il faut toujours croire en soi, c’est une certitude. En ce qui me concerne, le parcours a pris du temps et il a emprunté de nombreux détours. Mais je reste convaincue qu’avec de la motivation, on peut y arriver !

Tu as participé au concours ‘Concours-Circuit’, en 2020, ce qui t’as permis d’assurer des premières parties d’artistes comme Sharko, Roscoe et surtout de Cœur de Pirate. Est-ce que ce genre de vitrine est un passage obligé si on veut tirer la couverture médiatique à soi ?

Tu es vraiment bien renseigné, je suis surprise ! Oui, cette couverture permet une certaine crédibilité auprès du public. Dans mon village, personne ne croyait vraiment en mon projet. Puis, des connexions se sont établies et le public s’est ensuite intéressé à ce que je faisais, justement grâce à cette première partie de Cœur de Pirate. Elle a suscité la curiosité à mon égard, à charge ensuite au public d’apprécier ou non mon univers.

 « Mechanical Mind » est une lettre au bonheur adressée à ton cerveau, une chanson qui raconte que si on traverse de mauvaises passes, il y a également du bonheur à vivre. Je comprends le message, mais c’est un peu démago quand même, non ?

Je ne le crois pas, non ! Elle a été écrite durant le confinement. Le thème de la dépression y est clairement abordé. Cette période a été compliquée à vivre. La musique m’a beaucoup aidée. Il faut interpréter cette chanson comme une lettre d’amour à mon cerveau. Je lui dis que s’il se produit des évènements malheureux auxquels nous devons faire face, il existe aussi toutes ces choses positives qui nous entourent et grâce auxquelles nous pouvons avancer, même si, parfois, nous ne pouvons pas toujours les apercevoir.

« September 20 » clôture judicieusement le deuil d’une première histoire d’amour abandonnée par une lettre d’excuses que tu aurais aimé recevoir. En vain ! Résultat, tu l’as écrite à la place de l’autre. Cette compo a-t-elle suscité une réaction auprès de la personne à qui le message était destiné ?

Cette personne l’a effectivement entendue. Est-ce qu’elle en a saisi le sens ? Pour être tout à fait franche avec toi, ce n’est plus mon problème. De manière générale, toutes mes chansons sont de nature thérapeutique. J’ai le besoin d’exorciser et je n’attends pas nécessairement un retour.

Ce morceau a été produit par Thomas Médard de Dan San et mixé par Tommy Desmet que l’on connaît pour son travail auprès de Girls In Hawaii, entre autres. Comment se sont déroulées ces rencontres ?

Mon booker, Max, milite au sein Dan San. Il m’a vue au Concours Circuit. J’ai rencontré Tommy, via Thomas tout simplement. C’est une fine équipe.

Petite, tu adorais dessiner des baleines. Est-ce parce qu’elles symbolisent la protection et la sagesse –ces cétacés communiquant par la musique de leurs ultrasons pour prendre soin les unes des autres– ou parce que ce sont de géantes aventurières qui naviguent entre la profondeur des océans et la surface ?

Mais, où as-tu donc puisé ces informations ? Je suis surprise à nouveau ! Toute petite, j’adorais dessiner des baleines. Cet animal m’inspirait la sagesse et le calme.

J’ai appris plus tard que ces animaux communiquaient par vibrations. Je trouve leur mode de fonctionnement extraordinaire.

Je sais que ton souhait le plus cher serait de construire ton chez toi de tes petites mains et y vivre en autonomie complète en utilisant des matériaux bios et réutilisables, à l'orée des bois. Ce festival qui mise sur le durable tombe à pic. Quel est ton rapport à l’écologie et la nature au quotidien et que penses-tu des politiques successives en la matière alors que les mesures destinées à sauver la planète ne portent que (trop) très peu leur fruit.

Je n’y connais rien en politique. Je n’y suis pas et je n’ai pas envie d’y être. Je dirais que c’est comme dans tout, il y a du bon et du mauvais. Si des mesures prises par les politiciens vont dans le bon sens, tant mieux. A vrai dire, je n’ai pas envie de m’étaler sur le sujet. Tout ce qui m’intéresse est de faire en sorte de respecter au maximum la nature. Je souhaite poursuivre dans cette direction. Je constate un certain engouement auprès de la population dans ce secteur. Les gens cuisinent bio, ils s’entraident, etc. C’est davantage cet axe social qui m’intéresse, pas le contexte politique. Ma petite sœur flirte professionnellement avec ce milieu ; elle s’y plait et tant mieux pour elle. Je suis plutôt la bohème de la famille.

Benni, à quoi peut-on s’attendre dans les prochaines semaines ou les prochains mois ?

On peut s’attendre à un Ep pour la rentrée…

 

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